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Revivez la conférence de presse de Viktor Ianoukovitch depuis la Russie

Viktor Ianoukovitch s'exprime pour la première fois depuis sa destitution

Viktor Ianoukovitch s'exprime pour la première fois depuis sa destitution - -

Le président ukrainien déchu Viktor Ianoukovitch, réapparu jeudi en Russie, doit tenir une conférence de presse ce vendredi. Si Kiev semble apaisée par la destitution de l'ex-président ukrainien, la Crimée est en proie à de vives tensions séparatistes.

Une semaine après la destitution de Viktor Ianoukovitch, les tensions sont toujours vives en Ukraine. Si la capitale, Kiev, semble apaisée, la partie russophone de l'Ukraine menace de basculer. La Crimée, où est basée une partie de la flotte russe, est en proie à des tensions séparatistes accrues. Face à ces événements, le président ukrainien par intérim, Arseni Iatseniouk, a lancé un avertissement à la Russie. De son côté, Viktor Ianoukovitch, qui refuse la légitimité du nouveau pouvoir, a tenu une conférence de presse depuis la Russie, ce vendredi, à 14 heures françaises à Rostov-sur-le-Don.

Deux aéroports de Crimée ont été investis par des groupes d'hommes armés. Une manoeuvre vivement dénoncée, ce vendredi matin, par le ministre de l'Intérieur ukrainien par intérim qui accuse les forces russes. De son côté, la Russie a démenti toute implication.

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17h38 - Poutine appelle à éviter une "escalade" de la situation en Ukraine. Au cours d'entretiens téléphoniques avec la chancelière allemande Angela Merkel, le Premier ministre britannique David Cameron et le président du Conseil européen Herman Van Rompuy, M. Poutine a indiqué qu'il était "extrêmement important d'éviter une escalade de la violence et indispensable de parvenir le plus vite possible à une normalisation de la situation" en Ukraine.

16h06 - Les pro-russes patrouillent toujours devant l'aéroport de Simféropol en Crimée. Une dizaine de militaires aux uniformes dépourvus de tout signe distinctif et une trentaine de civils pro-russes continuaient de patrouiller vendredi après-midi devant l'aéroport de Simféropol en Crimée, alors que les autorités ukrainiennes ont assuré en avoir repris le contrôle.

16h00 - Christine Lagarde estime qu'il n'y a pas de raison de "paniquer" sur l'économie. La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a estimé vendredi qu'il n'y avait pour le moment pas de raison de "paniquer" au sujet de l'économie en Ukraine, qui a demandé l'aide de la communauté internationale.

"Nous ne voyons rien d'alarmant, rien qui mérite de paniquer pour le moment", a déclaré Mme Lagarde à Washington, appelant les autorités ukrainiennes à se garder d'évoquer des montants d'aide qui "n'ont pas de sens".

15h05 - Ianoukovitch se dit étonné du "silence" de Poutine. Il a accusé les Occidentaux d'être responsables des bouleversements et des victimes à Kiev. "La Russie doit et est obligée d'agir, et connaissant le caractère de Vladimir Poutine, je me demande pourquoi il est si réservé et pourquoi il garde le silence", a-t-il déclaré.

Il a rappelé que la Crimée doit continuer de faire partie de l'Ukraine.

14h00 - Conférence de presse de Viktor Ianoukovitch depuis la Russie. L'ancien président s'exprime pour la première fois face aux médias depuis son exil d'Ukraine. Il a "l'intention de continuer la lutte" et dénonce "des nationalistes fascistes" de vouloir prendre le contrôle du pays. Il accuse ces mêmes personnes de l'avoir contraint de quitter le pays car sa "vie et celles de ses proches étaient menacées". Ianoukovitch affirme que sa voiture a été la cible de "tirs d'arme automatique" à Kharkov et dément avoir fui l'Ukraine.

Il appelle à équilibrer toutes les branches du pouvoir et du parlement avec des élections présidentielle et l'adoption d'une nouvelle constitution d'ici décembre 2014. Ianoukovitch a présenté ses excuses au peuple ukrainien pour ne pas avoir réussi à "maintenir la paix en Ukraine [...] Ce qui est dommage, c'est de ne pas avoir trouvé une issue pacifique. Je n'ai jamais donné l'ordre à la police de tirer".

"Dès que les conditions seront réunies" pour assurer sa sécurité l'ancien président rentrera en Ukraine. Il n'a pas "l'intention de lancer un appel pour demander de l'aide militaire" à la Russie.

13h24 - Les aéroports de Crimée de nouveau sous contrôle de l'Ukraine, a déclaré, à Kiev, le directeur du Conseil national de sécurité et de défense, Andriï Paroubiï. "Il y a eu une tentative pour s'emparer des aéroports de Simféropol et de Sébastopol, mais ils sont maintenant à nouveau sous le contrôle des forces de sécurité ukrainiennes", a-t-il affirmé.

13h23 - Merkel félicite et soutient le Premier ministre ukrainien. La chancelière allemande Angela Merkel a félicité Arseni Iatseniouk, désigné Premier ministre par le Parlement ukrainien. Elle considère cette désignation comme "un signe encourageant". Mme Merkel a insisté sur le fait que "l'Union Européenne et l'Allemagne feraient tout ce qu'ils peuvent pour soutenir le nouveau gouvernement ukrainien".

12h22 - Kiev va demander à la Russie l'extradition de Ianoukovitch. L'Ukraine va demander à la Russie l'extradition du président déchu Viktor Ianoukovitch, a indiqué le parquet général dans un communiqué. "Le parquet général d'Ukraine a l'intention de demander l'extradition du citoyen Viktor Ianoukovitch recherché sur le plan international si sa présence en Russie est confirmée," ajoute le procureur général. Une enquête pour meurtres de masse avait déjà été ouverte contre Viktor Ianoukovitch.

11h55 - Les avoirs de 20 responsables ukrainiens bloqués. Outre Les poursuites lancées contre le clan Ianoukovitch, le gouvernement suisse a publié ce vendredi une ordonnance gelant des avoirs de vingt responsables ukrainiens. Parmi les concernés, des ministres déchus du précédent gouvernement ainsi que ceux du président déchu Viktor Ianoukovitch et de son fils. Alexandre Ianoukovitch, dont la fortune est estimée à plus de 500 millions de dollars, possède à Genève la société de négoce Mako Trading, spécialisée dans la vente du charbon ukrainien.

11h51 - Enquête pénale lancée contre le "clan Ianoukovitch" pour "blanchiment". Les autorités judiciaires de Genève ont annoncé ce vendredi avoir lancé une enquête pénale à l'encontre du président ukrainien déchu, Viktor Ianoukovitch, et de son fils Alexandre pour "blanchiment". "Une perquisition menée par le premier procureur Yves Bertossa et la brigade financière de la police judiciaire a eu lieu le jeudi 27 février au matin dans les locaux d'une société détenue par Aleksander Ianoukovitch", a indiqué le ministère public du canton de Genève.

11h30 - La nationalité des hommes armés demeure inconnue. Qui sont ces hommes qui ont pris le contrôle de l'aéroport de Simféropol, capitale de la Crimée? Ces derniers, en tenue militaire, casqués et masqués, ne portent aucun signe permettant de les identifier. Ils refusent par ailleurs de décliner leur identité aux journalistes. "Sont-ils russes ? Criméens d'origine russe ? Je n'arrête pas de les interroger mais ils ne répondent rien. Pas même un 'Niet'", déplore la journaliste britannique Lindsey Hilsum sur son compte Twitter.

Are they Russians? Crimean Russians? I keep asking but they say nothing. Not even 'niet'. #simferopolairport pic.twitter.com/9efahIUVIE
— Lindsey Hilsum (@lindseyhilsum) 28 Février 2014

10h50 - Viktor Ianoukovitch escorté en Russie par des avions militaires. Le président déchu ukrainien doit sortir de son silence, ce vendredi, depuis la Russie où il s'est réfugié. Jeudi, il aurait atterri dans l'aéroport militaire de Rostov-sur-le-Don, escorté par "plusieurs avions de chasse" selon une agence locale russe citée par Ria Novosti.

Twitter / ria_novosti: Yanukovych Escorted to Russia ...

10h07 - La Banque centrale ukrainienne limite les retraits bancaires. Cette dernière a annoncé ce vendredi avoir limité à 15.000 hryvnia (1.095 euros) le montant quotidien maximal pouvant être retiré dans les banques du pays. La devise ukrainienne, la hryvnia, a perdu le quart de sa valeur depuis le début de l'année, alors que le pays est au bord de la faillite.

#Iatseniouk ce matin à la Banque nationale. Mesures d'urgence, bcp de gros retraits, manque de $, aides int urgentes. pic.twitter.com/PqklyZn4qf
— piotr smolar (@piosmo) 28 Février 2014

09h50 - Le président ukrainien par intérim convoque une session extraordinaire des responsables de la sécurité du pays. Oleksandr Turchynov a convoqué une session extraordinaire des responsables de la sécurité du pays, à la suite des événements récents en Crimée. Le président ukrainien par intérim accuse les forces russes d'être impliquées dans l'"escalade" de la situation.

09h40 - L'Ukraine en appelle à Londres et Washington pour garantir sa souveraineté. Le Parlement ukrainien a voté ce vendredi une résolution appelant les Etats-Unis et la Grande-Bretagne à garantir sa souveraineté après la prise de contrôle dans la nuit de deux aéroports de Crimée par des hommes armés. Les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la Russie se sont portés garants de l'indépendance de l'Ukraine en 1994, en échange de son renoncement aux armes nucléaires.

09h39 - L'armée russe dément être impliquée dans la prise de contrôle des deux aéroports. Les forces russes, basées dans le port de Sébastopol, démentent être impliquées dans la prise de contrôle des deux aéroports de Crimée, selon l'agence russe Interfax.

09h05 - L'aéroport militaire de Sébastopol également investi. Selon le ministre ukrainien de l'Intérieur, Arsen Avakov, des "unités armées de la flotte russe bloquent" l'aéroport militaire Belbek, proche de la ville de Sébastopol, au sud-ouest de la Crimée, dans lequel "se trouvent des militaires et des garde-frontières ukrainiens". Pour rappel, Sébastopol, grand port de la mer Noire, est une base de la flotte russe.

08h58 - La route menant à l'aéroport de Sébastopol bloquée. La route en direction de l'aéroport de Sébastopol, en Crimée, est bloquée par des hommes armés. Une journaliste a tweeté une photo du blocage, précisant que ces hommes ne portent pas de signe "ni de l'armée russe ni de l'armée ukrainienne".

Road to Sevastopol airport blocked by armed people pic.twitter.com/JFn566gIlL
— Julia Smirnova (@smirnova_welt) 28 Février 2014

8h32 - L'Autriche gèle les avoirs bancaires de 18 Ukrainiens. L'Autriche a gelé les avoirs de 18 Ukrainiens à la demande du pouvoir de transition à Kiev, a annoncé le ministère des Affaires étrangères, ce vendredi matin, à Vienne. Les personnes concernées, dont le nom n'a pas été divulgué, sont soupçonnées d'atteintes aux droits de l'Homme et de corruption. L'Union européenne avait décidé, le 20 février, de prendre des sanctions ciblées, y compris des interdictions de visas et des gels d'avoirs, contre une liste de personnalités proches du président ukrainien déchu Viktor Ianoukovitch.

08h26 - Le ministre ukrainien de l'Intérieur accuse les forces russes "d'invasion".
Arsen Avakov, ministre ukrainien de l'Intérieur par intérim, a accusé ce vendredi les forces russes "d'invasion armée et d'occupation" après la prise de contrôle dans la nuit de deux aéroports de Crimée, dont l'un militaire, par des hommes armés.
"Je considère ce qui se passe comme une invasion armée et une occupation en violation des accords et des règlements internationaux", écrit-il sur sa page Facebook.

08h10 - L'Ukraine dénonce une occupation armée des aéroports de Crimée.
Le ministre ukrainien de l'Intérieur dénonce l'occupation de deux aéroports de Crimée, à Simféropol et Sébastopol, par des soldats russes comme une occupation armée, rapporte l'agence Interfax.

08h00 - Vladimir Poutine a ordonné à son gouvernement de continuer à discuter avec l'Ukraine sur les dossiers économiques et commerciaux et de prendre contact avec ses partenaires étrangers, FMI et G8, en ce qui concerne une aide financière, lit-on dans un communiqué publié sur le site internet du Kremlin. Le président russe, précise le communiqué, a ordonné également à son gouvernement d'étudier une demande d'aide humanitaire émise par la république autonome de Crimée, seule région à majorité russe d'Ukraine.

07h40 - Des hommes armés investissent l'aéroport de Simféropol. Kalachnikov à la main, des hommes en uniforme patrouillent à l'extérieur de l'aéroport de Simferopol, en Crimée, bien décidés à refouler d'éventuels nationalistes ukrainiens qui chercheraient à se rendre dans la capitale de cette presqu'île du sud de l'Ukraine en proie à de vives tensions séparatistes.

|||>> L'essentiel

• Les aéroports de Crimée de nouveau sous contrôle de l'Ukraine

• Le ministre de l'Intérieur ukrainien accuse les forces russes "d'invasion armée"

• Viktor Ianoukovitch va s'exprimer ce vendredi

S. D. et S. N.