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Enseignant tué à Arras: un lundi d’hommages et de recueillement dans toute la France

De nombreux rassemblements et hommages ont eu lieu ce lundi 16 octobre dans toute la France, alors que plusieurs personnes sont toujours en garde à vue après la mort de l'enseignant tué lors d'une attaque au couteau vendredi dans un lycée d'Arras.

L'ESSENTIEL

  • Le lycée Gambetta-Carnot d'Arras, où l'enseignant Dominique Bernard a été tué par un terroriste, a été évacué ce lundi après une alerte à la bombe. Lire l'article
  • De nombreux rassemblements et hommages se sont déroulés ce lundi dans le Nord-Pas-de-Calais et dans le reste de la France. Lire l'article
  • À l'issue d'une réunion de sécurité, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé l'expulsion prochaine de 193 étrangers. Lire la puce
  • Les obsèques de Dominique Bernard se dérouleront jeudi matin à la cathédrale d'Arras en présence d'Emmanuel Macron. Lire l'article

Une communication du parquet national antiterroriste attendue demain

La journée d'hommage à Dominique Bernard et Samuel Paty se termine après de nombreux rassemblements organisés à travers la France. À Arras, le premier jour de reprise des cours a été perturbé par une fausse alerte à la bombe au lycée Gambetta.

Un nouveau retour des élèves est attendu demain à 14 heures dans l'établissement scolaire. Une communication du parquet national antiterroriste est également attendue dans la matinée.

Merci de nous avoir suivi sur BFMTV.com. Suivez les suites judiciaires sur notre site dès demain matin ici.

L'assaillant voulait "éviter de tuer des femmes professeures"

Le tueur présumé de Dominique Bernard souhaitait "éviter de tuer des femmes professeures", a indiqué une source proche du dossier à BFMTV.

Les cours reprendront demain à 14 heures au lycée Gambetta

Après la fausse alerte à la bombe qui a perturbé la reprise des cours au lycée d'Arras aujourd'hui, les cours reprennent finalement demain à 14 heures pour l'ensemble des élèves de l'établissement scolaire, a confirmé le rectorat.

Plus d'informations ici.

Les gardes à vue encore en cours seront levées demain midi

Plusieurs personnes sont encore en garde à vue dans les locaux de la DGSI à Levallois-Perret, dont l'assaillant et sa famille. Les gardes à vue seront levées demain midi, après 96 heures.

Ce sera au tribunal de décider ensuite si les suspects devront être présentés ou non à la justice. Une communication par le parquet national antiterroriste est attendue demain matin.

Un hommage rendu place de la République à Paris, plusieurs élus Nupes présents

Une centaine de personnes s'est réunie place de la République à Paris après un appel de l'intersyndicale enseignante, pour rendre hommage à Dominique Bernard et Samuel Paty.

Des élus socialistes, écologistes et insoumis, tels que Mathilde Panot ou encore Manuel Bompard, étaient également présents.

Une minute de silence a eu lieu après une prise de parole d'une représentante de la FSU.

La garde à vue de Maxime C., l'homme soupçonné d'avoir influencé l'assaillant, a été levée

La garde à vue de Maxime C., le détenu radicalisé soupçonné d'avoir influencé Mohammed Mogouchkov, a été levée dans la journée, a appris BFMTV de source proche du dossier, confirmant une information du Parisien.

La garde à vue n'est pas allée au bout des 96 heures, il n'est donc pas impossible qu'elle soit reprise à un moment donné si les enquêteurs l'estiment nécessaire.

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Le recueillement à Conflans-Sainte-Honorine, ville où exerçait Samuel Paty

Plus d'une centaine de personnes se sont rassemblées dès 18h30 à Conflans-Saint-Honorine, où Samuel Paty a été assassiné il y a trois ans jour pour jour.

Habitants, élèves et enseignants se sont réunis autour du monument de la liberté d'expression, un livre érigé en hommage au professeur d'histoire-géographie.

La Marseillaise a été entonnée peu avant 19 heures, après un discours du maire et un dépôt de gerbe.

La Russie affirme que l'assaillant s'est radicalisé en France

L'ambassade de Russie à Paris a affirmé ce lundi que l'islamiste originaire du Caucase russe qui a tué un professeur vendredi à Arras s'était radicalisé en France, puisqu'il était enfant quand il y est arrivé avec sa famille.

"Nous aimerions attirer l'attention sur le fait qu'il est arrivé en France à l'âge de 5 ans et qu'il vit dans ce pays depuis lors. Il est évident que sa radicalisation n'a pas eu lieu en Russie", a indiqué l'ambassade, citée par l'agence de presse russe TASS.

Emmanuel Macron se rendra aux obsèques de Dominique Bernard

Le président de la République se rendra à la cérémonie d'obsèques de Dominique Bernard ce jeudi matin, a précisé l'Élysée. Il sera accompagné de Brigitte Macron, son épouse.

Le chef de l'État devait initialement se rendre à Villers-Cotterêts, dans l'Aisne, pour inaugurer la Cité internationale de la langue française. Le rendez-vous a été reporté.

Les obsèques de Dominique Bernard auront lieu jeudi matin

Les obsèques de l'enseignant tué à Arras auront lieu jeudi 19 octobre à 10 heures à la cathédrale d'Arras, a indiqué le diocèse. La cérémonie sera présidée par l'évêque d'Arras Olivier Leborgne.

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Arras: pourquoi la police n'a pas pu accéder aux conversations chiffrées de l'assaillant

Aujourd'hui, le ministre de l'Intérieur s'est interrogé sur l'utilisation par l'assaillant "des messageries cryptées telles que Whatsapp, Signal ou Telegram pour fomenter son attentat".

En citant ces messageries, Gérald Darmanin fait référence à la technologie du chiffrement de bout à bout, décrypte BFM Tech&Co. Une fois envoyé par un utilisateur, seul le smartphone du destinataire peut accéder au message.

"La DGSI n'a pas accès à cela (aux conversations chiffrées, NDLR). Il aurait fallu que les entreprises permettent l'accès aux conversations, ce qui n'est pas permis par le droit français", rappelle le ministre de l'Intérieur.

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La ville d'Arras veut renommer le lycée Gambetta au nom de Dominique Bernard

"Je propose à Xavier Bertrand de soumettre au conseil régional des Hauts-de-France l’idée de donner le nom de Dominique Bernard au lycée Gambetta dans lequel il enseignait avec passion", indique Frédérique Leturque, le maire d'Arras, dans un communiqué.

"Il s’agirait pour Arras et la France de ne jamais oublier, de montrer que nous sommes debout et d’affirmer que nous ne céderons jamais face à l’obscurantisme."

Le maire annonce avoir pris sa décision après avoir reçu de la part des habitants, et en particulier des lycéens, "de réaliser un geste fort et éternel en la mémoire de Dominique Bernard".

Une veillée silencieuse "à la mémoire de Dominique Bernard et en soutien aux victimes" organisée ce soir à Arras

Une veillée silencieuse est organisée ce soir au pied du beffroi à Arras "à la mémoire de Dominique Bernard et en soutien aux victimes", indique la ville.

Les personnes sont invitées à se rassembler à partir de 17 heures.

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Élisabeth Borne assure que "jamais la barbarie ne l'emportera face au savoir"

Élisabeth Borne était ce lundi à Conflans-Sainte-Honorine, au collège du Bois d'Aulne, où enseignait Samuel Paty, assassiné il y a trois ans.

"Trois ans plus tard, la douleur est toujours là, la barbarie et l'obscurantisme ont encore frappé" a-t-elle dit, en référence à Dominique Bernard "tué lors d'une attaque odieuse (...) pour protéger la transmission, le savoir, la République".

Et d'assurer qu'"aujourd'hui toutes nos pensées vont vers sa famille, ses proches, ses collègues, Elles vont vers l'enseignant et les deux agents blessés dans cette attaque, vers tous les professeurs et les personnels de l'Éducation nationale, vers tous les élèves et les parents choqués et inquiets."

Avant d'effectuer une minute de silence, la Première ministre a assuré que "jamais la barbarie ne l'emportera face au savoir, jamais la République ne pliera face au terrorisme".

Collèges et lycées observent une minute de silence en hommage à Dominique Bernard

Les collèges et lycées de France observent une minute de silence en hommage au professeur assassiné à Arras, Dominique Bernard, et à toutes les "victimes des attentats commis contre l’école".

Gérald Darmanin indique que le frère de l'assaillant d'Arras sera expulsé "à la fin de sa peine de prison"

Le frère de l'assaillant d'Arras sera expulsé "à la fin de sa peine de prison" dans "son pays d'origine, c'est-à-dire la Russie", indique Gérald Darmanin.

"Il était en lien avec une entreprise terroriste qui devait toucher l"Élysée", précise le ministre de l'Intérieur.

Gérald Darmanin indique que 193 étrangers radicalisés sont actuellement en attente d’expulsion

193 étrangers inscrits au fichier des personnes radicalisées (FSPRT) sont actuellement en attente d’expulsion, a annoncé Gérald Darmanin lors d'un point presse après une réunion de sécurité à l'Élysée.

Parmi elles, 85 "ne sont sans doute plus sur le territoire", a précisé l'entourage du ministre à l'AFP, précisant qu'il avait été demandé une "vérification au cas par cas" sur ces personnes.

Gérald Darmanin évoque la présence en France de "489 personnes étrangères, dangereuses et irrégulières"


Gérald Darmanin indique que "489 personnes étrangères, dangereuses et irrégulières" se trouvent sur le territoire français.

Parmi elles, "environ 300" sont "privées de liberté" car se trouvant en prison, en hôpital psychiatrique ou assignés à résidence, précise le ministre de l'Intérieur.

"J'en ai plus qu'assez": Éric Zemmour s'exprime au micro de BFMTV

Éric Zemmour, président de Reconquête, s'est exprimé ce midi au micro de BFMTV, en direct du square Samuel Paty à Paris.

"Nous sommes ici pour commémorer l'assassinat de Samuel Paty et nous n'imaginions pas que deux jours avant, un autre professeur, Dominique Bernard, serait une fois de plus tué par des djihadistes", déclare-t-il.

Il ajoute: "Ça devient maintenant une habitude dans notre pays, c'est-à-dire qu'on passe notre temps à commémorer des commémorations. Je dois dire que j'en ai plus qu'assez de ces fausses complaintes, de ces discours faussement martiaux, de cette incapacité, de cette impuissance du pouvoir politique".

L'assaillant avait "des gestes méthodiques" dans sa volonté de tuer

Outre l'assaillant, neuf autres personnes sont toujours en garde à vue aujourd'hui dans le cadre de l'enquête. L'assaillant continue à ne pas s'exprimer sur l'attentat de vendredi, a appris BFMTV auprès d'une source proche de l'enquête.

Il parle plusieurs langues et il est décrit comme "intelligent". 

Toujours sur sa personnalité, une autre source proche de l'enquête à BFMTV décrit le jeune homme comme "aguerri", ayant eu "des gestes précis et méthodiques" dans sa volonté de tuer.

Levée de doute terminée, les élèves et les professeurs regagnent le lycée Gambetta-Carnot

La levée de doute est terminée dans le lycée Gambetta-Carnot, évacué après une alerte à la bombe, indique la police nationale du Pas-de-Calais sur X (anciennement Twitter).

Les élèves ainsi que leurs professeurs ont regagné l'établissement.

"Je serai au rendez-vous": Gabriel Attal veut renforcer la sécurité dans les établissements scolaires

Le ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal, s'est exprimé, vers midi, en direct du lycée Charlemagne de Paris.

"L'école est plus forte que tout", assure-t-il. Il ajoute que ce lundi 16 octobre est "une journée d'action pour nos enseignants, pour nos élèves, pour l'école de la République, une journée où l'école se tient debout comme tous les autres jours de l'année".

Il est revenu sur l'alerte à la bombe qui a eu lieu dans le lycée Gambetta-Carnot plus tôt dans la matinée. "La levée de doutes est en cours", assure-t-il, tout en ajoutant qu'il s'agit de la "168e alerte à la bombe" depuis le 4 septembre dernier. "C'est inadmissible et inacceptable", poursuit-il.

"Je veux être extrêmement clair et ferme sur ce sujet, action, réaction. À chaque menace, à chaque alerte, il y a des signalements qui sont faits à la justice (...) notre main ne tremblera pas sur ce sujet", indique le ministre.

Concernant la sécurité dans les établissements scolaires, il se montre une nouvelle fois ferme: "Je ne me défausserai pas de mes responsabilités, je serai au rendez-vous de mes responsabilités, on doit avancer tous ensemble".

"Je veux leur dire combien on est avec eux": Brigitte Macron apporte son soutien à la communauté éducative

Brigitte Macron, épouse d'Emmanuel Macron, s'est exprimée ce matin sur la mort de l'enseignant tué lors d'une attaque au couteau à Arras.

"Toutes mes pensées vont à la famille de Dominique Bernard, à ses proches, son épouse, ses enfants, tous ceux qui l'ont connu, parce qu'il faisait l'unanimité. C'est un professeur de lettres unanimement respecté, unanimement aimé. On pense très fort à lui, je pense également aux autres personnes qui ont été victimes et à toute leur famille", déclare-t-elle.

Brigitte Macron ajoute: "Je sais ce que c'est que d'appartenir à une communauté éducative, je sais aussi combien ils souffrent et je veux leur dire combien on est avec eux".

Elle a ajouté: "Nous sommes tous solidaires, c'est très important qu'on le soit dans des moments comme aujourd'hui, que nous restions unis".

Le lycée Gambetta-Carnot évacué après une alerte à la bombe

Le lycée Gambetta-Carnot, où un enseignant d'Arras a été tué vendredi 13 octobre, a été évacué ce matin après une alerte à la bombe, a appris BFMTV auprès d'une source policière.

Selon nos informations, l'alerte a été faite sur le chat du site moncommissariat.fr. Il s'agit d'une plateforme qui explique les démarches à faire et qui guide les usagers vers les différents services de police et de gendarmerie.

Le déminage a été demandé.

Des fouilles de sacs sont effectuées.

>> Notre article complet est à lire ici.

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Emmanuel Macron présidera une nouvelle réunion de sécurité à midi

Emmanuel Macron présidera une réunion de sécurité à midi, dans le même format que celle de vendredi, après le meurtre d'un enseignant d'Arras, toujours sur fond de crainte d'importation du conflit entre Israël et le Hamas.

Seront à nouveau présents la Première ministre Élisabeth Borne, plusieurs membres du gouvernement (Intérieur, Justice, Défense, Affaires étrangères, Éducation, Enseignement supérieur), ainsi que le chef d'État-major des armées, le secrétaire général de la défense, le coordinateur national de la lutte anti-terroriste et les patrons des services de sécurité (DGSI, DGSE), a précisé l'Élysée.

Le responsable des équipes du SAMU venues au secours des victimes raconte l'intervention

Sur BFMTV, Pierre Valette, responsable des équipes du SAMU venues au secours des victimes de l'attaque au couteau à Arras, raconte l'intervention menée vendredi dernier.

"La première alerte, ce sont de nombreux appels au centre 15 qui décrivent cette situation (...) très rapidement, on a la notion d'un danger imminent et très rapidement, on a la notion d'une première victime qui serait décédée et d'autres victimes à déplorer", raconte-t-il.

Des moyens ont été "immédiatement" engagés pour notamment prendre en charge des victimes.

"La première personne prise en charge, c'est l'agent d'entretien qui avait plusieurs coups de couteau, blessure au thorax, blessures au niveau de la région cervicale, qui était en extrême urgence", explique-t-il.

Il ajoute: "Ensuite, la deuxième équipe présente sur place prend en charge la deuxième victime qui, même si initialement a pu être catégorisée urgence relative, était quand même pour nous en urgence absolue. Sur des coups de couteau, il y a un effet d'évaluation qui est assez difficile. les blessures peuvent être en apparence superficielles mais bien plus profondes dès lors qu'on les explore".

Sur place, les secours découvrent le professeur mort. "Quand les secours arrivent, il est décédé. Là, nous sommes soumis aux procédures judiciaires, de ne pas trop approcher une personne décédée, de façon à ne pas biaiser les enquêtes qui suivent derrière", précise Pierre Valette.

Des victimes qui étaient en état de choc ont également été prises en charge. "Dans le même temps, nous savions qu'il y aurait des victimes qu'on appelle des victimes sans blessure apparente, qui, pour autant, sont de véritables victimes qu'il faut prendre en charge dans les meilleurs délais."

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Élisabeth Borne affirme que "face à de tels drames, nous avons un devoir d'unité"

En ouverture de la conférence sociale au Conseil économique, social et environnemental (CESE), la Première ministre Élisabeth Borne a commencé son discours en ayant un mot pour Arras et pour la rentrée scolaire de ce matin.

"Avant toute chose, je voulais avoir un mot après le drame qui a touché notre pays vendredi dernier. À Arras, Dominique Bernard, professeur de lettres au lycée Gambetta, a été sauvagement assassiné, victime du terrorisme islamiste. Un autre enseignant et deux agents de service ont été blessés. Cette attaque survient à un moment particulier, trois pratiquement jour pour jour après la mort de Samuel Paty et dans le contexte géopolitique que nous connaissons", déclare-t-elle.

La Première ministre a adressé ses "pensées", sa "solidarité": "celle de mon gouvernement et je n'en doute pas celle de chacune et chacun envers les familles, les proches, les collègues des victimes". Une minute de silence a été observée par la suite.

"Face à de tels drames, nous avons un devoir d'unité", exige la Première ministre. Elle poursuit: "L'unité, ce n'est pas nier nos différences, c'est aussi être capable de se parler, de mener ensemble un dialogue apaisé pour construire des solutions dans l'intérêt du pays et des Français".

Élisabeth Borne et Gabriel Attal participeront à la minute de silence au collège de Samuel Paty

La Première ministre Élisabeth Borne et le ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal participeront à la minute de silence aujourd'hui à 14h au collège du Bois d'Aulne, à Conflans-Sainte-Honorine. L'établissement scolaire était celui de Samuel Paty.

Emmanuel Macron affirme que l'école restera "un sanctuaire" et un "rempart contre l'obscurantisme"

Le président de la République s'est adressé ce matin sur X (anciennement Twitter) au personnel de l'Éducation nationale. Il a rendu hommage à Dominique Bernard, l'enseignant tué lors d'une attaque au couteau vendredi 13 octobre.

"Vendredi dernier, alors qu’il tentait de protéger ses élèves, il est tombé sous les coups du terrorisme islamiste. Un professeur d’éducation physique et sportive, un agent d’entretien et le chef de l’équipe technique de l’établissement ont également été blessés, prix de leur courage. Tous, frappés car s’interposant entre l’école et le fanatisme", écrit-il.

Rendant également hommage à Samuel Paty, le chef de l'État a poursuivi en assurant que l'"École doit rester ce rempart contre l’obscurantisme".

Yaël Braun-Pivet veut que la loi immigration soit adoptée au Parlement "avant la fin de l'année"

Invitée de Télématin sur France 2 ce lundi matin, la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet a exprimé son souhait de voir la loi immigration adoptée au Parlement "avant la fin de l'année".

"Je souhaite qu'on ne tergiverse pas et qu'on puisse la voter le plus rapidement possible", a expliqué Yaël Braun-Pivet.

"Je crois qu'aujourd'hui, il faut qu'on fasse bloc et qu'on soit extrêmement ferme", a ajouté la présidente de l'Assemblée nationale, martelant: "il n'y a pas de place pour les personnes qui vouent une haine de la République".

Un important dispositif de sécurité en place devant le lycée Gambetta-Carnot d'Arras

La sécurité renforcée dans le lycée Gambetta-Carnot d'Arras. Un important dispositif est en place aujourd'hui, trois policiers sont restés postés tout au long de la nuit.

Une trentaine de blocs de béton ont été installés tout au long de l'établissement qui se situe dans le centre-ville.

Des cordons de sécurité sont également visibles.

Le personnel de l'établissement scolaire arrive petit à petit.

Macron demande aux ministres d'incarner "un Etat impitoyable" envers les porteurs de "haine"

Emmanuel Macron souhaite que ses ministres "incarnent un État impitoyable envers tous ceux qui portent la haine et des idéologies terroristes", a dit un conseiller de l'Élysée à des journalistes ce lundi.

Le chef de l'État a par ailleurs demandé que les préfets passent au peigne fin le fichier des personnes radicalisées susceptibles d'être expulsées de France pour s'assurer qu'il n'y ait pas eu "d'oubli" dans l'examen des procédures.

>> Notre article

Un temps d'échange pour les enseignants ce lundi matin

Partout en France, les cours sont banalisés jusqu'à 10 heures ce lundi matin dans les collèges et lycées. L'occasion pour les professeurs d'avoir un "temps d'échange tout à la fois humain et pédagogique", a indiqué Gabriel Attal, ministre de l'Éducation nationale.

"Vous avez besoin de vous retrouver, d’échanger, de préparer au mieux le retour des élèves", a ajouté Gabriel Attal.

Les professeurs des écoles pourront, quant à eux, échanger "durant la pause de la mi-journée".

Le profil de l'assaillant se précise

Selon une source proche du dossier à BFMTV, "il se confirme que c'était un profil versé dans la religion, qui semble en vouloir à la France et sur lequel son père avait une influence rigoriste forte".

Les enquêteurs s'interrogent également sur une possible influence de l'entourage de Mohammed Mogouchkov, notamment son grand frère, sur son passage à l'acte.

Maxime C, détenu à la prison de Moulins-Yzeure (Allier), est également soupçonné d'avoir influencé l'assaillant présumé.

Dix personnes toujours en garde à vue

Les gardes à vue des deux personnes d'origine biélorusse ont été levées dimanche, a appris BFMTV d'une source proche du dossier.

Une autre personne, un proche de l'assaillant, a également été interpellée et placée en garde à vue dimanche.

Toujours en garde à vue, l'assaillant, Mohammed Mogouchkov, a été entendu plusieurs fois par les enquêuteurs, mais ne s'est pas exprimé sur l'attaque.

Selon les informations de BFMTV, il s'était toutefois entretenu par téléphone avec son grand frère, incarcéré, la veille des faits.

"Une collègue s'est mise à crier", raconte un agent d'entretien du lycée

Christian, agent d'entretien au lycée Gambetta, raconte au micro de BFMTV son contact avec l'assaillant lors de l'attaque survenue vendredi.

"On croyait voir une bagarre entre élèves (...) mais là, j'ai une collègue qui s'est mise à crier, 'il y a un homme avec un couteau, il faut s'enfermer, il est en train de poignarder des gens'."

L'agent d'entretien explique être allé au contact de l'assaillant, avant de finir au sol, sonné. Son chef est intervenu pour lui venir en aide, avant d'être lui aussi projeté au sol. C'est finalement l'arrivée de la police qui les a sauvés.

Gabriel Attal ne tolérera "aucune contestation" lors des hommages

Invité du 20h de TF1, le ministre de l'Éducation nationale a assuré qu'il n'accepterait aucune forme de contestation lors de la minute de silence prévue à 14 heures, comme cela avait pu être le cas après la mort de Samuel Paty en 2020.

Il a précisé qu'un "signalement nominatif" de toute personne contestataire serait effectué, ainsi qu'une saisie du procureur de la République.

De nombreux rassemblements dans le Nord-Pas-de-Calais

Au lendemain de l'hommage rendu à Dominique Bernard à Arras, de nombreux rassemblements sont prévus aujourd'hui dans le Nord et le Pas-de-Calais.

La ville de Douai appelle au rassemblement à 12h15 devant le lycée Jean-Baptiste Corot, tout comme la commune d'Hesdin où le rendez-vous est donné devant l'hôtel de ville.

À Laventie, une marche républicaine partira de l'avenue Henri-Puchoi, devant le collège du Pays de l'Alloeu, à 18h30.

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Une minute de silence dans les collèges et lycées

Une minute de silence sera observée dans tous les collèges et lycées du territoire à 14 heures cet après-midi.

L'Association des maires de France a également appelé les "maires qui le souhaitent à organiser une minute de silence le lundi 16 octobre, en invitant la population à y participer".

À Lille notamment, un rassemblement est prévu à 14 heures devant l'hôtel de ville pour une minute de silence.

Une journée d'hommages et de rassemblements

De nombreux rassemblements sont prévus aujourd'hui dans toute la France, en hommage à Dominique Bernard, l'enseignant tué dans une attaque au couteau vendredi au lycée Gambetta d'Arras.

Un rassemblement s'est tenu hier à Arras, où les cloches de la ville et du beffroi ont retenti à l'issue de l'hommage rendu à l'enseignant.

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