Panne à la gare Montparnasse: pourquoi les réparations prennent-elles autant de temps?

La SNCF a annoncé que le trafic ne pourrait pas revenir à la normale ce lundi, après la journée chaotique de dimanche. La faute à une panne dans un poste de commande dont l'origine n'a pas encore été identifiée.

C'est une nouvelle journée de galère qui attend les voyageurs en partance et à l'arrivée de la gare Montparnasse à Paris. Alors que dimanche, le trafic a été totalement interrompu jusqu'à 14h30, ce lundi, trois trains sur quatre devraient circuler. Et la SNCF préfère prévenir: le retour à la normale n'est pas prévu pour aujourd'hui. La faute à une panne dans un centre de commandes situé à Vanves-Malakoff, dans les Hauts-de-Seine.

Ce souci technique provoque des problèmes de signalisation. Afin d'éviter une éventuelle collision, les trains sont mis à l'arrêt.

"Dans ce poste, il y a un ensemble d’installations électriques et électromécaniques qui commande l’ensemble de la signalisation de Montparnasse", détaille pour BFMTV Loïc Leuliette, le porte-parole de la SNCF.

Des tests fil par fil

Afin d'identifier la panne, des agents techniques ont été mobilisés dans le secteur de Vanves-Malakoff toute la nuit de dimanche à lundi. "La nuit dernière, nos collègues n’ont eu que très très peu de temps sans train en circulation pour pouvoir faire tous ces tests", poursuit Loïc Leuliette, alors que des trains sont arrivés jusque tard dans la nuit accusant des retards, pour certains, de 5 heures.

"La nuit prochaine, on devrait être sur un schéma qui leur permettra de travailler beaucoup plus longtemps et, espérons-le, à arriver très très vite à l’identification de la panne qui permettra sa réparation", explique le porte-parole.

Ce report d'un retour à la normale pour aujourd'hui s'explique, par ailleurs, par la complexité du processus de réparation. "Pour identifier et réparer la panne, il faut la localiser. Il faut imaginer que dans ce local il y a 17 très grandes armoires avec des centaines et des centaines de connecteurs et de fils et qu’il faut les tester un par un", conclut Loïc Leuliette.

Justine Chevalier