VTC: le tarif minimum d'une course augmentera à 7,65 euros hors commissions en 2023

La tarif minimum d'une course de VTC passera à 7,65 euros hors commission en 2023. L'accord entre les plateformes et les syndicats de chauffeurs doit être signé le 18 janvier.

Uber, Freenow, Heetch : le prix minimum d'une course de VTC va augmenter en 2023. Selon Le Parisien, les plateformes et syndicats de chauffeurs sont tombés d'accord pour instaurer un "tarif minimum" de 7,65 euros net par course dans le porte-monnaie des indépendants.

En ajoutant la commission empochée par chaque plateforme, le client devra payer au moins 9 euros pour prendre un VTC selon le quotidien, alors que le prix minimum varie aujourd’hui entre 6 et 10 euros brut.

"L'accord doit être signé le 18 janvier", a indiqué au Figaro Yassine Bensaci, vice-président de l'Association des VTC de France (AVF), sous l’égide de l’Autorité des relations sociales des plates-formes d’emploi (ARPE). Cette échéance a été confirmée par Uber, selon le journal.

Une nouvelle tarification insuffisante pour certains syndicats

L'Association des VTC de France visait l'objectif d'un tarif minimum de 10 euros par course mais se réjouit d'un "bon début". De son côté, l'Association des Chauffeurs Indépendants Lyonnais ne signera cet accord, a-t-elle fait savoir au Figaro, jugeant cette nouvelle tarification insuffisante.

L'ensemble des acteurs seront contraints de se conformer à ce prix minimum de 7,65 euros net. Pour certaines plateformes, cela ne changera pas grand chose. La course coûte déjà au moins 8,50 euros net chez Heetch, a indiqué son PDG Teddy Pellerin au Parisien. Le tarif minimum serait de 10 euros net chez Bolt, selon l'Association des Chauffeurs Indépendants Lyonnais.

Uber avait de son côté annoncé l'augmentation du tarif minimum de la course de 7,20 à 8 euros brut en mai dernier. Avec la nouvelle tarification, la plateforme devra donc encore revoir son prix minimum à la hausse. À titre de comparaison, le tarif le plus d'une course de taxi est de 7,30 euros.

À partir de janvier, les syndicats aborderont également la question d'un taux horaire minimum, afin que les chauffeurs indépendants soient rémunérés lorsqu'ils sont en route pour aller chercher leur client.

Marius Bocquet