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Retraites: Emmanuel Macron se dit "convaincu" que le pays saura "s'unir"

Emmanuel Macron, le 21 décembre 2022

Emmanuel Macron, le 21 décembre 2022 - LUDOVIC MARIN / POOL / AFP

Après deux mois de manifestations et de mouvement social contre la réforme des retraites, Emmanuel Macron s'est adressé ce mercredi aux Français.

L'ESSENTIEL

  • En interview à la mi-journée, Emmanuel Macron a défendu la réforme des retraites, qu'il souhaite toujours voir appliquée "d'ici la fin de l'année" . Lire l'article
  • Elisabeth Borne conserve la confiance du président de la République, qui l'appelle désormais à "élargir" la majorité. Lire l'article
  • Les oppositions et les syndicats fustigent la réaction du chef de l'État. Le leader de la CGT Philippe Martinez y voit "du mépris pour les millions de personnes qui manifestent". Lire la brève

Ce direct est terminé

L'interview d'Emmanuel Macron à la mi-journée a fait couler beaucoup d'encre, notamment du côté des oppositions qui ont d'autant plus appelé à manifester demain pour la neuvième journée de mobilisation intersyndicale contre la réforme des retraites.

Merci de nous avoir suivis sur BFMTV.com et rendez-vous dès demain matin pour toute l'information en temps réel sur la réforme des retraites.

Réquisition de raffineurs de Normandie: François Ruffin appelle à un rassemblement "dès maintenant"

"Les raffineurs ont besoin de vous." Ce soir, la CGT TotalEnergie Plateforme Normandie a annoncé que les raffineurs de Normandie avaient été réquisitionnés par la préfecture "pour tenter de briser la grève".

Le syndicat a alors appelé à un rassemblement devant la raffinerie. Un message relayé par le député LFI François Ruffin sur son compte Twitter.

Jean-François Copé estime que les députés LR contre la réforme des retraites "sont partis sur un véritable délire"

Le maire LF de Meaux et ancien président de l'UMP a déploré que certains de ses collègues députés se soient opposés à la réforme des retraites.

"Des députés sont partis tous seuls parce qu'il y avait des caméras, des médias, qu'ils n'avaient pas de chef. Ils sont partis sur un véritable délire", a lancé sur BFMTV Jean-François Copé.

Le député LFI Aymeric Caron dénonce des "violences policières" qui ne sont "pas acceptables dans une démocratie"

Depuis plusieurs jours, des témoignages et vidéos dénoncent le recours à la violence par certains policiers. Aymeric Caron, député LFI, a déploré des "violences policières", notamment de l'unité Brav-M.

"On est dans une répression qui n'est pas acceptable dans une démocratie digne de ce nom", a déclaré sur BFMTV Aymeric Caron.

Une centaine de personnes se regroupe place de la Bastille à Paris

Depuis quelques minutes, un mot d'ordre est relayé sur les réseaux sociaux: se réunir à la Bastille. Alors, à 22h30, une centaine de personnes, notamment des jeunes, s'est regroupée sur la place symbolique.

Une première poubelle a été incendiée.

Selon le député Modem Fuchs, Macron a "dessiné une sortie de crise à échéance de 15 jours, 3 semaines, 1 mois"

"La crise est encore là", a averti sur BFMTV le député Modem Bruno Fuchs.

Mais, selon lui, Emmanuel Macron a "dessiné une sortie de crise à échéance de 15 jours, 3 semaines, 1 mois".

Lyon: 600 personnes dans les rues, des tensions entre manifestants et policiers

Un rassemblement non autorisé a débuté à 20h sur la place des Terreaux à Lyon. D'après la préfecture du Rhône, environ 600 personnes ont été décomptées.

Quelques tensions entre les manifestants et les forces de l'ordre ont alors éclaté.

Retrouvez notre article complet ici.

"Ne lâchez rien": le député LFI Antoine Léaument participe au blocage d'un dépôt Amazon dans l'Essonne

Aux côtés de membres de la CGT, de la CFDT et des gilets jaunes, le député LFI "empêche les camions de sortir" du dépôt Amazon de Brétigny-sur-Orge (Essonne).

Le but, selon Antoine Léaument, est de "bloquer une partie de l'économie".

Il a d'ailleurs encouragé les Français, dans une vidéo Twitter, à participer à ce genre d'actions de blocages partout sur le territoire.

Une soixantaine de manifestants prise en nasse dans le 9e arrondissement de Paris

Un groupe de manifestants, d'une soixantaine d'unités, est actuellement pris en nasse par les forces de l'ordre dans la rue Rossini (9e arrondissement), a constaté un journaliste de BFMTV sur place.

Des slogans sont chantés par les manifestants mais aucune tension notoire n'a encore été observée.

Recours au 49.3: Manuel Valls "ne croit pas" que ce soit un "déni de démocratie"

Invité sur BFMTV, Manuel Valls a rappelé que le 49.3 "peut être utilisé par le gouvernement" et qu'il ne s'agit pas d'un "déni de démocratie".

L'ancien Premier ministre a même confié qu'il avait fait "une erreur" en proposant qu'on l'utilise moins.

"Je ne jette pas la pierre facilement à ceux qui gouvernent", a-t-il aussi lancé.

"J'aime notre pays et nos compatriotes": Emmanuel Macron se dit "convaincu" que le pays "saura s'unir"

Après une interview très critiquée par les oppositions, Emmanuel Macron est revenu sur le contexte très tendu en France ces dernières semaines.

"Je suis sûr qu'on saura s'unir, se réunir pour l'avenir du pays. J'en suis convaincu", affirme le président.

Il ajouté par ailleurs: "J'aime notre pays et nos compatriotes".

Laurent Berger assure que la CFTC "a proposé un compromis"

Interrogé sur France 2 ce mercredi, Laurent Berger a dénoncé le mensonge d'Emmanuel Macron qui avait regretté plus tôt dans la journée l'absence de compromis des syndicats sur la question des retraites.

"C'est factuellement faux", a rétorqué le patron de la CFDT, assurant que son organisation "a proposé un compromis au sens où on a proposé une autre réforme", à savoir la mise en place d'un système universel.

"Le courage n'est pas la brutalité": Manuel Valls réagit à la réforme des retraites voulue par Emmanuel Macron

L'ancien Premier ministre Manuel Valls s'est exprimé ce soir sur BFMTV sur la mobilisation contre la réforme des retraites. Selon lui, "la situation est grave".

Quant à l'attitude du président, Manuel Valls a reconnu qu'il "faut de la détermination" mais que "le courage n'est pas la brutalité".

Cyril Chabanier (CFTC): "Le compromis, c'est le gouvernement qui ne l'a pas cherché"

Sur BFMTV, le président de la CFTC a dénoncé le "mensonge" et le "culot" d'Emmanuel Macron lorsqu'il dit que les organisations syndicales "n'ont pas cherché de compromis" sur les retraites.

"On est venu à la table des négociations. On avait même accepté qu'il fallait faire une réforme, que le système allait être en déficit et qu'on était prêt à travailler pour trouver entre 12 et 15 milliards pour le financer", a-t-il rappelé.

Mais "quand vous avez une seule proposition du gouvernement pour le financement, le compromis, ce sont ceux qui ne l'ont pas cherché".

Le député Renaissance Ferracci estime que Macron n'a "aucune volonté de mettre de l'huile sur le feu"

Le député Renaissance des Français de l'étranger s'est exprimé sur BFMTV, quelques heures après l'interview d'Emmanuel Macron.

Alors que le président a déclaré qu'un compromis n'avait pas été proposé par les syndicats, Marc Ferracci a estimé qu'il n'avait "aucune volonté de mettre de l'huile sur le feu".

Selon lui, il faut désormais "dépasser cette tension" pour "continuer à expliquer cette réforme" aux Français.

Frédéric Souillot (FO): Emmanuel Macron "n'a convaincu personne"

"Si il s'adresse à nous comme cela, il aurait mieux fait de la fermer". Sur BFMTV, le secrétaire général de FO, Frédéric Souillot, a critiqué les propos d'Emmanuel Macron lors de son interview télévisée ce mercredi midi:

"Comparer avec les Etats-Unis ou le Brésil, les factieux, les factions..., la foule et le reste... C'est inadmissible. Il n'a convaincu personne sur son projet de réforme, ni les syndicats, ni les travailleurs et encore moins les partis politiques", a-t-il dit.

Une autre marche nocturne part du 18e arrondissement de Paris

Après un rassemblement dans le 20e, d'autres manifestants marchent dans le 18e arrondissement de Paris, plus précisément dans le quartier de la Goutte-d'Or.

Pour l'instant, les deux marches nocturnes se déroulent dans le calme.

Selon Clémentine Autain, Emmanuel Macron "prend les Français pour des imbéciles"

"On se retrouve avec un président de la République qui a l’air de vivre dans un monde parallèle", a réagi Clémentine Autain, députée LFI, après l'interview télévisée d'Emmanuel Macron.

Selon elle, il "prend les Français pour des imbéciles" en utilisant la "pédagogie" pour encore justifier la réforme des retraites, adoptée au Parlement.

"Le président se mue en Prétention Ier (...) Il n'apaise pas, il démultiplie la colère dans le pays", a déploré la députée de Seine-Saint-Denis.

Des manifestants se regroupent dans le 20e arrondissement de Paris

Quelques heures après l'interview contestée d'Emmanuel Macron, des manifestants se regroupent actuellement devant le métro Alexandre Dumas dans le 20e arrondissement de Paris.

Une marche nocturne devrait y débuter.

Plus d'informations ici.

François Hommeril affirme que "l'histoire n'est pas écrite sur cette réforme"

Sur BFMTV, le patron de la CFE-CGC, François Hommeril, a assuré que "l'histoire n'est pas écrite sur cette réforme" des retraites, affirmant que "cette réforme ne se fera pas".

"La manifestation de demain sera une manifestation de force, probablement aussi forte que les plus fortes qu'on a eues depuis le mois de janvier", a-t-il dit.

Philippe Martinez: Emmanuel Macron "fait la leçon à tout le monde"

Invité de BFMTV ce mercredi, Philippe Martinez a critiqué l'attitude d'Emmanuel Macron "qui fait la leçon à tout le monde".

"Ce qui m'agace beaucoup, c'est le fait d'avoir un président de la République qui est un sachant, un expert et qui fait la leçon à tout le monde", a déclaré le patron de la CGT, ajoutant qu'Emmanuel Macron est mal placé pour la faire "parce qu'il ne vit pas dans le même monde que nous".

Après l'appel de Macron à "élargir" la majorité, Éric Ciotti répond qu'il n'y "pas d'accord de gouvernement"

Emmanuel Macron a demandé à Élisabeth Borne d'"élargir" la majorité présidentielle en visant Les Républicains.

"Je le répète, il n’y a pas d’accord de gouvernement", a répondu Éric Ciotti, le patron des LR au micro de BFMTV.

Des dockers bloquent le port de Brest et le pont de Saint-Nazaire

Des dockers, travailleurs portuaires et du BTP, ont bloqué mercredi le port de Brest et le pont de Saint-Nazaire dans le cadre d'une journée d'actions lancée à l'appel de la CGT pour s'opposer à la réforme des retraites.

Dans le cadre d'une nouvelle journée d'actions "ports morts", le port de Brest a été bloqué à partir de mercredi 06h00, selon la CGT. Il n'y a "pas d'entrées, pas de sorties des camions", a expliqué Sébastien Léon, délégué syndical CGT des travailleurs portuaires de Brest.

Sur ce port, déjà bloqué le 8 et le 16 mars, une cinquantaine de grévistes, travailleurs portuaires et dockers, se trouvaient sur place, a constaté un journaliste de l'AFP.

Fabien Villedieu remercie Emmanuel Macron "d'avoir fait son intervention la veille d’une mobilisation"

Invité de BFMTV, le délégué syndical Sud Rail a estimé que le chef d'Etat était "un allié objectif des mobilisations". "J’ai presque envie de lui dire non pas « merci de pas avoir retiré sa réforme » parce que je préfèrerais qu’il la retire, mais merci d’avoir fait son intervention la veille d’une mobilisation parce que je pense qu’il y a plein de gens qui pouvaient douter de l’intérêt de venir demain", a-t-il déclaré sur un ton ironique.

"Quand on écoute le président de la République, on a envie d’y aller."

Fabien Villedieu (SUD-Rail): "Emmanuel Macron a mis de l'huile sur le feu"

Sur BFMTV, Fabien Villedieu, délégué syndical SUD-Rail estime que l'intervention télévisée d'Emmanuel Macron ce mercredi "a mis de l'huile sur le feu".

"Aujourd'hui, Emmanuel Macron est un allié objectif des mobilisations", a-t-il ironisé. "A chaque fois qu'il parle, il y a de plus en plus de gens en colère, qui sont mobilisés".

La SNCF prévoit un trafic "très fortement perturbé" jeudi

La SNCF annonce un trafic "très fortement perturbé" jeudi, jour de mobilisation contre la réforme des retraites, avec dans le détail 1 TGV INOUI et Ouigo sur 2 et 1 TER sur 3 en moyenne.

La situation sera encore plus compliquée pour les Intercités. Seuls 2 allers-retours entre Paris et Clermont et entre Paris et Brive seront assurés.

SNCF Voyageurs invite les voyageurs qui le peuvent à annuler ou reporter leurs déplacements prévus le jeudi 23 mars.

Pour Marine Le Pen, un remaniement "a de grandes chances" d'arriver "dans les prochaines semaines"

"Il y a de grandes chances d'avoir un remaniement dans les semaines qui viennent donnant crédit aux violences", avance Marine Le Pen.

Le président a pour l'instant évacué cette hypothèse.

Mobilisations spontanées: Marine Le Pen ne veut "plus jouer au pompier" pour calmer les tensions

"Je ne jouerai plus au pompier", a expliqué la présidente des députés RN. Marine Le Pen avait déjà annoncé ce mardi soir ne pas vouloir "éteindre le feu" de la contestation contre la réforme des retraites.

Après le rejet de peu d'une motion de censure transpartisane, Le Pen juge l'autorité de Borne "ruinée

L'autorité d'Élisabeth Borne "est ruinée", avance Marine Le Pen, lors d'une conférence de presse.

La Première ministre est en grande difficulté politique ces derniers jours, après le 49.3 et le rejet à seulement 9 voix près d'une motion de censure pour la renverser.

Interview d'Emmanuel Macron: Éric Ciotti dénonce des propos pas "à la hauteur de la crise"

Éric Ciotti, le patron des LR, fustige des solutions "pas à la hauteur de la crise" après l'interview d'Emmanuel Macron en pleine crise politique et sociale.

"L’échec du Gouvernement est en premier lieu celui du chef de l’Etat qui n’a pas su convaincre les Français de la nécessité d’une telle réforme", juge encore le député des Alpes-Maritimes dans un communiqué de presse.

Marine Le Pen accuse Emmanuel Macron de "verser dans l'antiparlementarisme"

La présidente des députés RN estime que le président "verse dans l'antiparlementarisme" après avoir utilisé les articles 49.3 et 47.1 et le vote bloqué au Sénat pour parvenir à faire adopter la réforme des retraites.

Marine Le Pen juge Élisabeth Borne "pulvérisée" de la réforme des retraites

"Élisabeth Borne sort pulvérisée par cette séquence", avance Marine Le Pen lors d'une conférence de presse, après l'usage du 49.3 et le rejet à seulement 9 voix près d'une motion de censure lundi.

Pour Marine Le Pen, Emmanuel Macron est "de plus en plus seul"

La présidente des députés RN a regretté le "vide" de l'interview d'Emmanuel Macron, en le jugeant de "plus en plus seul".

Le patron des écologistes au Sénat regrette que Macron ait comparé les manifestants aux "suprémacistes blancs" qui ont envahi le Capitole

"On ne peut accepter ni les factieux ni les factions", a avancé le président en évoquant les mobilisations spontanées des derniers jours.

Réponse de Guillaume Gontard, le président des écologiste au Sénat:" vous comparez la plus grane mobilisation sociale des dernières années à une sédition factueuse des suprémacistes blancs envahissant le Capitole" en janvier 2021.

Tensions lors de mobilisations spontané: "les violences ne sont pas excusables", avance Élisabeth Borne

Interpellée par le président des sénateurs écologistes Guillaume Gontard sur des images de "violences policières" lors de plusieurs soirées de mobilisations spontanées, Élisabeth Borne s'est défendue.

"Les violences ne sont pas excusables", a jugé la Première ministre dans l'hémicycle de la chambre haute.

"Pourquoi tu me laisses pas une seizième chance ?": après l'interview de Macron, Boyard appelle la jeunesse "à faire plus de bruit" dans la rue

Le député insoumis a lancé un message aux manifestants après l'interview d'Emmanuel Macron: "il ne vous écoute pas, alors faites plus de bruit". Et de partager une vidéo d'un extrait de la télé-réalité Les Marseillais contre le reste du monde.

"Dans la vie, on a tous le droit à une seconde chance", demande un jeune homme, Greg, à l'une des participantes, Mélanie.

"Je t'en ai déjà laissé quinze", lui répond alors la jeune femme.

"Pourquoi tu me laisses pas une seizième chance ?", insiste alors Greg.

"Une provocation de plus": Aurélien Pradié reproche à Emmanuel Macron "d'ignorer les Français"

Aurélien Pradié, qui a croisé le fer avec le gouvernement sur la réforme des retraites, porte un jugement sévère sur la prestation d'Emmanuel Macron, l'accusant de "ne rien changer" et de "jouer avec le feu". C'est "une provocation de plus", juge-t-il encore.

"Comment ignorer à ce point les Français ?", se demande également le député LR.

Pour Raquel Garrido, "c'est la démission d'Emmanuel Macron dont il est question maintenant"

"C’est la démission d’Emmanuel Macron dont il est question maintenant, en plus du retrait de la réforme des retraites", avance Raquel Garrido au micro de BFMTV, quelques dizaines de minutes après l'intervention d'Emmanuel Macron.

Le patron des députés socialistes voit en Emmanuel Macron du "Sarkozy sur la forme" et du "Fillon sur le fond"

"Sarkozy sur la forme. Fillon sur le fond. Pasqua sur le maintien de l’ordre", écrit Boris Vallaud, le patron des élus socialistes à l'Assemblée nationale.

Ses propos visent le style médiatique d'Emmanuel Macron, sa défense de la réforme des retraites et le maintien de l'ordre contesté ces derniers jours.

Après l'interview du président, Mathilde Panot le juge "hors-sol", "menteur et irresponsable"

La présidente de députés LR accuse le président d'être "hors-sol, arrogant, menteur, irresponsable".

"Il n'avait pourtant que 4 mots à prononcer : je retire ma réforme. Bravo à celles et ceux qui ont enduré ces 30 minutes de vide absolu", écrit encore Mathilde Panot sur Twitter.

Céline Verzeletti (CGT): l'intervention d'Emmanuel Macron n'était "pas utile"

Sur BFMTV, la secrétaire confédérale de la CGT, Céline Verzeletti a estimé que l'intervention d'Emmanuel Macron ce mercredi n'était "pas vraiment utile".

"Il ne prend aucune décision. Il ne prend absolument pas en compte les millions de personnes qui sont descendues dans la rue ou qui sont en grève", a-t-elle regretté.

Marine Tondelier se dit "glacée par la démonstration d'auto-satisfaction" d'Emmanuel Macron

La patronne des écologistes accuse le président d'avoir tenu "des "propos méprisants et même offensants" sur son compte Twitter.

Marine Tondelier affirme encore "être glacée par la démonstration d’autosatisfaction du Président".

Olivier Faure accuse Emmanuel Macron de "vider le jerrican sur un brasier déjà bien allumé"

"Macron vide le jerrican sur un brasier qu’il avait déjà allumé", regrette le patron du Parti socialiste sur son compte Twitter.

"Ce président ne comprend pas les Français et les présente comme des paresseux drogués aux aides publiques", avance encore le député de Seine-et-Marne sur le réseau social.

L'un des proches d'Aurélien Pradié ne comprend pas que Macron "s'attaque aux syndicats" tout "en leur demandent de venir négocier"

Le président veut "réengager" un dialogue avec les partenaires sociaux sur les conditions de travail. Cet objectif s'annonce très ambitieux alors que le dialogue est rompu depuis des semaines entre l'Élysée et les syndicats. 

"Étonnante tactique de la part du Président de la République que celle d’attaquer violemment les syndicats et, en même temps, de leur demander de venir négocier de futurs textes comme si de rien n’était", écrit sur son compte Twitter le député LR Pierre-Henri Dumont, l'un des lieutenants d'Aurélien Pradié.

Philippe Martinez dénonce le "mépris" d'Emmanuel Macron "pour les millions de personnes qui manifestent"

Les propos d'Emmanuel Macron lors de son interview mercredi midi sont "du foutage de gueule et du mépris pour les millions de personnes qui manifestent", a réagi le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez.

"C'est lunaire cette interview. C'est: tout va bien, je fais tout bien, il ne se passe rien dans la rue. Il n'y a aucune réponse", a dénoncé Philippe Martinez devant des journalistes à Tours où il assiste au congrès de la CFE-CGC.

Pour Éric Coquerel, Emmanuel Macron "aime l'opposition qui ne s'oppose pas" et les "syndicats quand ils ne font pas grève"

Après les accusations d'Emmanuel Macron considérant que les oppositions "s'extraient des principes de réalité", Éric Coquerel a vertemment répondu au président.

"Macron aime l’opposition qui ne s’oppose pas, les syndicats quand ils ne font pas grève, la démocratie quand elle consiste à priver l’assemblée de vote, le travail quand ce sont des lois contre les travailleurs", considère le député LFI, président de la commission des Finances.

"Jamais les pauvres n'ont été aussi heureux": après les propos d'Emmanuel Macron sur "les smicards", Sébastien Chenu ironise

"Jamais les smicards n’ont autant vu leur pouvoir d’achat augmenter ces dernières annés", a avancé le chef de l'État alors que l'inflation porte un coup très dur aux portes-monnaies des plus modestes. 

"Jamais les pauvres n’ont été aussi heureux et les Français aussi contents !", grince Sébastien Chenu, député RN.

Interview d'Emmanuel Macron: Sandrine Rousseau dénonce son "irresponsabilité"

"Wow quelle irresponsabilité cette prise de parole", a écrit sur son compte Twitter la députée écologiste Sandrine Rousseau, après l'interview d'Emmanuel Macron.

Laurent Berger accuse Emmanuel Macron de "mensonge" concernant la position de la CFDT

Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a accusé mercredi le président de la République d'avoir menti dans son interview sur TF1 et France 2 sur la position de la CFDT sur les retraites, "pour masquer son incapacité à trouver une majorité pour voter sa réforme injuste".

"Déni et mensonge ! La CFDT a un projet de réforme des retraites. Macron 2019 l'avait compris, il avait repris notre ambition d'un système universel. Macron 2023 refait l'histoire et ment sur @cfdt pour masquer son incapacité à trouver une majorité pour voter sa réforme injuste", a-t-il réagi sur Twitter.

Macron veut empêcher les entreprises de "racheter leurs propres actions", Mélenchon rappelle que cette disposition a été rejetée à l'Assemblée

Emmanuel Macron a cité les grandes groupes qui parviennent à  "racheter leurs propres actions" grâce à leurs profits pour justifier une taxe sur "les contributions exceptionnelles".

Jean-Luc Mélenchon a rappelé que la majorité présidentielle avait voté contre un amendement défendant cette disposition déposée par La France insoumise en février dernier.

Après la prise de parole de Macron, Mélenchon regrette "les marques traditionnelles du mépris" du président

En réaction à l'interview d'Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon a évoqué "les marques tradditionnelles du mépris auquel il nous a habitué" lors d'une conférence de presse.

La réforme des retraites "qu'on fait est très difficile", se défend Emmanuel Macron

"La réforme qu’on fait est très difficile", a reconnu Emmanuel Macron.

La réforme est très contestée par les Français comme par un front syndical uni.

"On est beaucoup aidé" par les oppositions: Macron se dit "pas concurrencé par le sens des responsabilités"

"On n’est pas concurrencé par le sens des responsabilités. On est beaucoup aidé", a ironisé le président, en visant sans les nommer les oppositions.

Emmanuel Macron veut faire "de l'école, de la santé, de l'écologie" ses 3 priorités

"École, santé, écologie"; Emmanuel Macron veut faire de "ces 3 piliers de la "société du mieux-vivre" ses priorités pour les prochaines années.

Emmanuel Macron reconnaît "des gens en colère" mais aussi des "choses qui marchent"

"Il y a des gens en colère mais il y a des choses qui marchent. On ne peut pas regarder que ce qui ne marche pas", a lancé le chef de l'État, dans un contexte de forte inflation et de baisse du chômage.

Pour lancer de nouvelles réformes, Emmanuel Macron veut "élargir" la majorité

Malgré les fortes tensions avec les LR dont une partie a voté en faveur de la motion de censure transpartisane, Emmanuel Macron souhaite que la Première ministre "bâtisse un programme de gouvernement".

Elle devra également "élargir" la majorité présidentielle en proposant la "co-construction d'un agenda législatif".

Motion de censure: Macron estime qu'il n'y a "pas de majorité alternative"

"Même à un moment d’incandescence politique,il n'y a pas de majorité alternative", juge le président de la République, 48 heures après le rejet d'une motion de censure à seulement 9 voix près.

Réforme des retraites: Emmanuel Macron affirme "sa confiance" en Élisabeth Borne

Élisabeth Borne a échappé à seulement 9 voix près à une motion de censure pour renverser son gouvernement. La Premère ministre "a ma confiance pour conduire cette équipe gouvernementale", a lancé le président de la République après ce vote.

Face à la colère des syndicats, le président appelle à "réengager" le dialogue sur les conditions de travail

Le président veut "réengager" un dialogue avec les partenaires sociaux sur les conditions de travail.

Cet objectif s'annonce très ambitieux alors que le dialogue est rompu depuis des semaines entre l'Élysée et les syndicats.

Inflation: pour Emmanuel Macron, "jamais les smicards n'ont autant vu leur pouvoir d'achat augmenter"

"Jamais les smicards n’ont autant vu leur pouvoir d’achat augmenter ces dernières annés", avance le chef de l'État alors que l'inflation porte un coup très dur aux portes-monnaies des plus modestes.

Emmanuel Macron annonce "une contribution exceptionnelle" sur "des profits exceptionnels"

Le président annonce "une contribution exceptionnelle" sur "des profits exceptionnelles" qui "ne sera pas" une taxe sur les super profits.

Emmanuel Macron a cité les grandes groupes qui parviennent à "racheter leurs propres actions" grâce à leurs profits. Ces entreprises doivent "distribuer davantage à leurs salariés", estime le chef de l'État.

En pleine crise politique et sociale, le chef de l'État se dit prêt "à endosser l'impopularité"

Face à la grogne sociale et en grande difficulté politique, le président se dit "prêt à endosser l'impopularité". "Entre les sondages, le court terme et l’intérêt général du pays je choisis l’intérêt général", argumente le président de la République.

Retraite à 64 ans: le président "regrette qu'aucune force syndicale n'ait proposé un compromis"

Emmanuel Macron "regrette qu'aucune force syndicale n'ait proposé un compromis".

Les centrales présentent un front uni depuis le début de la mobilisation, un phénomène inédit depuis 2010.

Retraites: Emmanuel Macron accuse "certains" de "vouloir s'abstraire du principe de réalité"

Le chef de l'État a regretté que "certains" "veuillent s'abstraire e du principe de réalité", en évoquant la question du déficit.

Emmanuel Macron regrette que "le projet de toutes les oppositions" contre la réforme des retraites "est le déficit"

"Le projet de toutes les oppositions, c'est le déficit", a attaqué le président.

Mobilisations spontanées: Macron appelle à ne "pas accepter ni les factieux ni les factions"

"On ne peut accepter ni les factieux ni les factions", répond le président, interrogé sur les tensions lors de manifestations spontanées ces derniers jours.

Emmanuel Macron ne prend "pas plaisir" à faire la réforme des retraites

"Au moment où je vous parle, est-ce que vous pensez que ça me fait plaisir (de la faire) ? Non", répond Emmanuel Macron, interrogé sur l'opportunité de vouloir réformer les retraites.

"Cette réforme est nécessaire", a encore ajouté le président, assurant qu'il "n'y a pas 36 solutions".

Retraites: Emmanuel Macron souhaite que la réforme "rentre en vigueur d'ici la fin de l'année"

Emmanuel Macron veut que la réforme des retraites "rentre en vigueur d'ici la fin de l'année" tout en disant "attendre la décision du Conseil constitutionnel" pour la promulger, conformément aux dispositions de la Constitution.

Retraites: Macron maintient la réforme, qui "va poursuivre son chemin démocratique"

Emmanuel Macron veut maintenir la très contestée réforme des retraites. "Ce texte va poursuivre son chemin démocratique", avance le président.

Réforme des retraites: la prise de parole du président commence

Emmanuel Macron vient de commencer à s’exprimer. Le chef de l’État va tenter d’apaiser la situation sociale, extrêmement tendue depuis le recours au 49.3 et au rejet à seulement 9 voix près de la motion de censure transpartisane.

Réforme des retraites: Emmanuel Macron s'exprime dans quelques minutes

En pleine crise politique et sociale, le président va prendre la parole dans le JT de TF1 et de France 2 à 13h. Son intervention sera également diffusée sur BFMTV.

Si l'Élysée a défendu la volonté de s'exprimer à destination "des territoires", certains y ont une prise de parole sans risque. On vous explique tout ici.

Marseille: la gare Saint-Charles envahie par des manifestants

Des manifestants ont envahi la gare Saint-Charles à Marseille. Des dizaines de personnes ont commencé à occuper sur les voies de la gare aux environs de midi, rapporte BFM Marseille Provence.

Des manifestants occupent les voies de la gare Saint-Charles à Marseille ce mercredi 22 mars 2023.
Des manifestants occupent les voies de la gare Saint-Charles à Marseille ce mercredi 22 mars 2023. © BFM Marseille Provence

Carburants: légère amélioration dans les stations-service du Sud-Est après les réquisitions

Le nombre de stations-service touchées par des pénuries de carburants a légèrement décru dans le Sud-Est, au lendemain des mesures de réquisition prises pour débloquer le dépôt pétrolier de Fos-sur-Mer, selon des données publiques analysées par l'AFP.

Ce mercredi à 10h, dans les Bouches-du-Rhône, 52,7% des stations-service manquaient encore d'au moins un type de carburant (essence ou diesel) et 39,6% étaient à sec, contre respectivement près de 54% et 41% un jour plus tôt. La situation s'est également améliorée dans le Gard (43,2% de stations touchées contre 48% la veille) et le Vaucluse (33,6% contre 42%).

La situation s'est néanmoins dégradée dans l'Ouest, comme en Loire-Atlantique où plus de 51% des stations manquaient d'au moins un carburant, contre 40,8% la veille. De même dans le Maine-et-Loire (42,4% contre 35,8%).

Entre 40 et 50% de grévistes dans les écoles primaires ce jeudi

Les écoles primaires compteront entre 40 et 50% de grévistes ce jeudi à l'occasion de la neuvième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, selon le Snuipp, premier syndicat dans les écoles maternelles et élémentaires.

Le syndicat s'attend à de fortes mobilisations dans de nombreux départements comme les Bouches-du-Rhône, les Pyrénées-Orientales ou la Haute-Vienne avec plus de 50% de grévistes, la Seine-Saint-Denis (55%) ou encore Paris avec 70% de professeurs des écoles en grève, a détaillé sa secrétaire générale Guislaine David.

La gare de Toulouse occupée par les cheminots

Des cheminots occupent depuis 11h35 les voies de la gare de Toulouse. Aucun train ne circule, de nombreux TGV sont bloqués.

"C'est pour montrer qu'on se réapproprie notre outil de travail, c'est un message envoyé à Emmanuel Macron et à son gouvernement", indique à BFMTV Yann Puech, délégué syndical Sud Rail Toulouse.

"On est en colère et on le montre dans nos actions", poursuit le syndicaliste.

Var: blocage du dépôt pétrolier de Puget-sur-Argens

Le dépôt pétrolier de Puget-sur-Argens, dans le Var, est bloqué depuis 7h ce mercredi matin par des manifestants, rapporte BFM Toulon Var. Environ 80 personnes seraient présentes, ainsi qu'une vingtaine de gendarmes. Selon Var-Matin, le blocage du site devrait se poursuivre jusqu’à 13h.

Gironde: blocages de ronds-points desservant des dépôts pétroliers

Deux actions simultanées de "blocage" sur deux ronds-points desservant deux dépôts pétroliers de la société Docks des pétroles d'Ambès (DPA), ont été menées à Saint-Vincent-de-Paul et à Bassens, au nord de Bordeaux, entraînant des perturbations dans la circulation, rapporte l'AFP.

"On est là depuis ce matin 5h, on est 200 camarades qui bloquons en espérant que ce gouvernement comprenne qu'il faut retirer cette réforme injuste", a déclaré à l'AFP le secrétaire général départemental FO Transports, Luc Ligey.

Savoie: des manifestants ont mené des opérations "péage gratuit"

En Savoie, une centaine de manifestants ont mené deux opérations "péage gratuit" ce mercredi matin entre 7h et 9h sur l'A43 et l'A430, au niveau des péages de Chambéry Nord et de Saint-Hélène-sur-Isère. L'opération est désormais terminée.

"On a eu un très bon accueil des automobilistes et la gendarmerie était présente mais elle a laissé faire", a rapporté à l'AFP Eric Granata, secrétaire général de l'Union départementale CGT Savoie.

Électricité: blocage du bureau d'exploitation Enedis pour l'Alsace et la Franche-Comté

Le blocage du bureau d'exploitation Enedis pour l'Alsace et la Franche-Comté, situé à Montbéliard (Doubs), a été reconduit ce matin par une cinquantaine de manifestants. Le blocage n'empêche pas la distribution d'électricité, mais empêche les travaux sur les réseaux en Alsace Franche-Comté.

"On ne lâchera rien. Face aux blocages, le président Chirac avait retiré le CPE, donc c'est possible", a déclaré à l'AFP un élu CGT-FNME (fédération nationale des mines et de l'énergie CGT).

Boulogne-sur-Mer: des actions "coup de poing" dans la zone portuaire de Capécure

Des actions "coup de poing" ont été menées mercredi matin par un groupe de syndicaliste dans la zone portuaire de Capécure, à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais).

Le groupe, très mobile, a allumé des brasiers sur la rocade menant au port, puis successivement sur trois rond-point, disparaissant à chaque fois à l'arrivée des forces de l'ordre, a constaté l'AFP.

Un homme interpellé après la dégradation de la permanence d'une élue MoDem

Un homme a reconnu avoir dégradé la permanence d'une élue MoDem à Voiron, en Isère. Lundi soir, les locaux de la permanence d'Elodie Jacquier-Laforge ont été dégradés, la vitre brisée.

Les policiers de Voiron ont idenfié un homme grâce aux caméras de vidéosurveillance de la ville. L'individu âgé de 31 ans était déjà connu de leurs services.

"En garde à vue, l'homme a reconnu les fiats et dit avoir agi seul, "animé par la colère envers la députée qui n'a pas voté la motion de censure", explique le procureur de la République de Grenoble.

Elodie Jacquier-Laforge s'est abstenue lors de ce vote.

Le trentenaire doit être jugé en comparution immédiate cet après-midi.

"On pousse pour qu'il y ait des suites" à la mobilisation malgré l'adoption de la loi, assure Éric Meyer (Sud-Rail)

La mobilisation syndicale va-t-elle se poursuivre malgré l'adoption de la réforme des retraites? "Sud-Rail et Solidaires, on pousse dans l'intersyndicale pour qu'il y ait des suites", assure ce mercredi matin Éric Meyer, secrétaire fédéral Sud-Rail, sur BFMTV.

"On se retrouve quand même dans une position inédite où on a l'ensemble de l'intersyndicale qui continue à contester une loi qui a été adoptée mais pas encore promulguée", donc "il va falloir trouver des débouchés à tout ça", avance Éric Meyer.

Réforme des retraites: l'insoumis Thomas Portes appelle les Français "à venir chercher" Emmanuel Macron et "à le dégager"

"Les Français vont venir vous chercher et vous dégager. Comme l’a dit Olivier Mateu (le patron de la CGT des Bouches-du-Rhône pressenti pour succéder à Philippe Martinez), 'vous allez la manger votre réforme'", a écrit sur son compte Twitter le député insoumis Thomas Portes.

L'élu de Seine-Saint-Denis a été sanctionné par l'Assemblée nationale pour avoir, lors d'une manifestation d'inspecteurs du travail, poser le pied sur un ballon de football à l'effigie d'Olivier Dussopt.

Avant l'interview du président, Gilles Le Gendre l'appelle à "un diagnostic sans concession" face à "la crise d'une grande gravité"

Le député macroniste Gilles le Gendre souhaite que l'interview d'Emmanuel Macron dans le JT de 13 heures ce mercredi midi lui permettre de "porter un diagnostic sans concession sur la situation que nous connaissons depuis quelques semaines".

"Nous sommes dans crise politique et sociale d’une grande gravité", a encore ajouté l'élu parisien sur Europe 1.

Le président ne devrait cependant pas faire de grande annonce. Il a déjà exclu tout remaniement, dissolution ou retrait de la réforme des retraites.

Marseille: le grand port maritime bloqué par des grévistes

L'entrée du grand port maritime de Marseille était bloquée par des grévistes ce mardi matin, constate BFM Marseille Provence.

Aucune activité portuaire ni aucune entrée de conteneurs n'est possible. Du côté des ferries, le trafic est fortement perturbé et des passagers patientent au bord de la route.

Un important dispositif policier a été déployé sur place.

Mobilisations spontanées: Alexis Corbière se "félicite" que la "jeunesse entre en jeu"

"La jeunesse entre en jeu, je m'en félicite", a avancé Alexis Corbière sur notre antenne ce mercredi matin.

Relativement discrets au début de la contestation, les étudiants et les lycéens se sont mobilisés ces derniers jours depuis le 49.3 et le rejet, de peu, de la motion de censure transpartisane.

Réforme des retraites: Corbière accuse Macron "d'avoir piétiné le Parlement" et "d'être mauvais joueur"

"La foule" n’a "pas de légitimité" face "au peuple qui s’exprime à travers ses élus", a jugé Emmanuel Macron devant les parlementaires de la majorité ce mardi soir.

La réponse d'Alexis Corbière ce mercredi matin sur BFMTV en évoquant notamment le recours au 49.3 pour faire adopter la réforme des retraites ne s'est pas faite attendre.

"Ce n'est pas démocratique, le Parlement a été piétiné, Emmanuel Macron est mauvais joueur", a jugé le député LFI.

Pour Bayrou, "les manifestations ont leur légitimité mais elle n’est pas supérieure à la légitimé démocratique"

François Bayou a réagi ce mercredi sur franceinfo aux propos d'Emmanuel Macron la veille, qui estime que "la foule" n’a "pas de légitimité" face "au peuple qui s’exprime à travers ses élus".

"Je pense que chacun a sa légitimé", a rétorqué François Bayrou.

Toutefois, selon lui, "les manifestations ont leur légitimité mais elle n’est pas supérieure à la légitimité démocratique de celle du peuple à travers ses représentants".

"La démocratie sociale a quelques leçons à donner à la démocratie parlementaire", assure Geoffroy Roux de Bézieux (Medef)

Comment renouer le dialogue social ? Pour le président du Medef, le gouvernement doit "s'inspirer" de l'accord "historique" conclu en février entre patronat et syndicats sur le partage de la valeur. "Il est indispensable que le gouvernement s'inspire de cette méthode si l'on veut renouer le fil de réformes", avance Geoffroy Roux de Bézieux dans une interview aux Échos.

"Le contraste est saisissant entre le 'chahut' à l'Assemblée et le calme et le respect des négociations entre partenaires sociaux", estime le président du Medef, pour qui "la démocratie sociale a quelques leçons à donner à la démocratie parlementaire".

Pour le président du Medef, l'adoption de la réforme des retraites "n'est pas une victoire du patronat"

"Ce n'est pas une victoire du patronat", assure le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, après l'adoption de la réforme des retraites. La réforme est s"indispensable et douloureuse" et "tous les gouvernements" qui l'ont faite "l'ont payé aux élections suivantes", avance-t-il dans une interview aux Échos, regrettant que "l'on n'ait pas su collectivement expliquer la situation actuelle".

"Toutes les critiques faites sur la situation des femmes ou les carrières longues par exemple, reflètent souvent la méconnaissance du système actuel", estime Geoffroy Roux de Bézieux.

François Bayrou défend l'exécutif et "la nécessité absolue" de la réforme des retraites

Pour François Bayrou, invité de franceinfo ce mercredi, la réforme des retraites est "vitale" pour le pays. "Il y a une nécessité absolue de la réforme", estime-t-il.

Selon le chef de file du MoDem, la majorité n'a "pas réussi à faire partager aux Français les raisons de cette réforme". "La partie explication a été un peu oubliée", déplore-t-il.

Ainsi, "la mission du président demain est de partager le fond de cette démarche".

128 interpellations hier dans toute la France

128 personnes ont été interpellées mardi dans la soirée lors des rassemblements qui se poursuivent pour dénoncer la réforme des retraites et l'usage de l'article 49-3.

Des milliers de personnes ont manifesté dans plusieurs villes de France, dont 3.500 à Paris ou 4100 à Nantes. Dans la plupart de ces villes, les cortèges se sont déroulés dans le calme, même si de nouveaux incidents ont été signalés.

Au total, 61 policiers ont été blessés lors de ces tensions. De leur côté, des manifestants ont dénoncé des violences policières supposées.

Rousseau demande à Macron de reporter la visite de Charles III

Sandrine Rousseau demande sur BFMTV-RMC à Emmanuel Macron de reporter la venue de du roi Charles III en France, prévue entre le 26 et le 29 mars.

"On va avoir Emmanuel Macron, le monarque républicain, qui va recevoir Charles III [...] pendant que le peuple est en train de manifester", dénonce la députée écologiste. "On se rend compte de ce qui ets en train de se passer? De l'incroyable déni de démocratie dans lequel nous sommes?", questionne-t-elle.

François Ruffin qualifie Emmanuel Macron de "pompier pyromane"

Lors de son passage sur LCI, le député de la Somme s'en est de nouveau pris à Emmanuel Macron en le qualifiant de "pompier pyromane" qui "interdit toutes les cordes de rappel."

"On a, à la tête de l’État, un pompier pyromane qui vient mettre le feu en posant cette réforme dans un climat particulièrement inflammable. Il bouche toutes les portes de sortie en empêchant les négociations avec l’intersyndicale et vient dire que ‘regardez c'est le chaos dans le pays'", indique-t-il.

De fait, François Ruffin conseille à Emmanuel Macron de "prendre des mesures avec précaution, prudence et sagesse."

"Or ce n'est pas du tout ce qu'il fait, il est le porteur de la division du pays", tacle-t-il.

Rousseau répond à Macron, après ses propos sur la "foule": "Nous ne sommes pas une horde de sauvages"

Ce mardi, Emmanuel Macron a estimé, devant les députés de la majorité, que "la foule" n’a "pas de légitimité" face "au peuple qui s’exprime à travers ses élus." Récoltant au passage de nombreuses critiques. 

"Quand il utilise le terme foule on a l'impression d'une horde de sauvages, mais nous ne sommes pas une horde de sauvages. Nous sommes un mouvement social et ça se respecte", lui répond Sandrine Rousseau sur BFMTV-RMC.

Rousseau à Macron: "Qui aujourd'hui n'est pas en colère contre vous?"

"Regardez dans la rue, la société française. Qui aujourd'hui n'est pas en colère contre vous", déclare Sandrine Rousseau sur BFMTV-RMC. Les "seuls" qui ne le sont pas, sont "les personnes les plus âgées", selon la députée écologiste.

Pour François Ruffin, "c'est le pays tout entier" qui s'oppose à Emmanuel Macron

Invité ce mercredi matin sur LCI, le député de la Somme François Ruffin a estimé qu'aujourd'hui, "ce n'est pas la foule qui s'oppose à Emmanuel Macron, c'est le pays tout entier presque."

"Depuis des mois, quand on a tous les syndicats unis qui disent ‘non’, quand on a 4 salariés sur 5 qui disent ‘non’, 2 Français sur 3 qui disent ‘non’, quand on a des millions de personnes dans la rue qui disent ‘non’ une, deux, trois ou quatre fois, quand on a, y compris à l’Assemblée, une majorité de députés qui allaient dire ‘non’ si on lui avait posé la question", détaille-t-il.

Selon l'élu, la seule solution pour sortir la France de la crise sociale qu'elle connaît, "c'est le retrait de cette réforme des retraites."

Selon Rousseau, Macron est "incapable de se remettre en question"

Pour Sandrine Rousseau, Emmanuel Macron est "incapable de se remettre en question, incapable d'entendre qu'il a tort, incapable d'avoir le mondre geste".

"Il va encore nous ressortir les éléments de langage qu'il nous sort à chaque fois, à savoir il y a une nouvelle méthode, il faut faire preuve de pédagogie", déclare-t-elle avant l'interview télévisée du président, prévue ce mercredi à 13 heures.

Pour Sandrine Rousseau, Emmanuel Macron cherche "le pourrissement ou l'incident"

Invitée de BFMTV-RMC, Sandrine Rousseau estime qu'Emmanuel Macron cherche "le pourrissement ou l'incident". "C'est une stratégie dangereuse", avertit la députée écologiste.

"Les personnes qui vont manifester tous les soir maintenant, cherchent une autre société [...] et je pense que ça dépasse même la question des retraites", déclare-t-elle.

Propos de Macron sur la "foule": pour Vallaud, le président a "délégitimé les représentants du peuple"

Ce mardi, Emmanuel Macron a estimé, devant les députés de la majorité, que "la foule" n’a "pas de légitimité" face "au peuple qui s’exprime à travers ses élus." Récoltant au passage de nombreuses critiques. 

"Je pense qu'il a déligitimé les représentants du peuple en disqualifiant le débat parlementaire, en passant en force", dénonce Boris Vallaud sur Public Sénat.

Selon le chef des députés socialistes, le président de la République a "un côté bravache, un côté 'qu'ils viennent me chercher'".

Marleix refuse un accord avec la majorité: "la bonne réponse, ce n'est pas une petite coalition"

Pour Olivier Marleix, la "bonne réponse" à la situation actuelle, "ce n'est pas une petite coalition" entre les députés LR et la majorité.

Le chef de file des députés LR accuse sur France Inter le président d'avoir réalisé une "grande fracturation", consistant à "pousser de gens de gauche dans les bras de l'extrême gauche et les gens de droite dans les bras de Marine Le Pen".

"Ce jeu est mortifère pour notre pays et ce qui nous unit ,nous les Républicains, c'est vraiment de sortir de ce jeu", estime-t-il, avant de conclure: "Je ne crois pas qu'une petite coalition soit la réponse à cette grande fracturation".

Manuel Valls pointe "le décalage" qui existe entre "les défis et les aspirations"

Lors de son passage sur France 2 ce mercredi matin, Manuel Valls a souligné le décalage entre les aspirations des manifestants en France et les grands enjeux qui se jouent à l'échelle internationale.

"Ce qui me frappe c’est le décalage entre les grands enjeux du moment, la guerre en Ukraine, le retour des grands empires, le réchauffement climatique, et de l’autre, des aspirations bien sûr légitimes ou les Français manifestant pour la pouvoir d’achat et pour ne pas travailler plus", dit-il.

Selon lui, dans ce décalage "entre les défis et les aspirations", "s'engouffrent tous les populismes, les fractures."

"Le courage c’est la vérité, il faut mieux expliquer. [...] Cette réforme a été très mal expliquée, les Français ne l'ont pas comprise, il faut renouer le lien avec eux", ajoute Manuel Valls.

Marleix ne "jette pas la pierre" aux 19 députés LR qui ont voté la motion de censure

Ce lundi, 19 députés de droite ont voté la motion de censure transpartisane pour renverser le gouvernement. La plupart sont des proches d'Aurélien Pradié et Laurent Wauquiez. La séquence montre les fractures de LR.

"Ceux qui ont voulu voter la motion de censure ont voulu d'abord exprimer un désaccord sur la méthode Macron", cherche néanmoins à rassurer Olivier Marleix sur France Inter, estimant que son camp est "d'accord sur le fond" concernant les retraites.

Ces députés frondeurs ne seront pas exclus du parti. La "seule règle" était de "ne pas signer une motion de censure avec d'autres formations politiques", justifie Olivier Marleix. "On n'avait jamais interdit de voter une motion de censure".

Pour Valls, Macron a "raison sur la légitimité démocratique"

Invité ce mercredi matin du programme "Les 4 vérités" sur France 2, l'ancien Premier ministre Manuel Valls a été interrogé sur les propos d'Emmanuel Macron, qui a assuré mardi que la foule "n'a pas de légitimité" face "au peuple qui s'exprime à travers les élus."

"Il a raison sur la légitimité démocratique", a rétorqué l'ancien Socialiste, qui a également fait part de son inquiétude. "On s'habitue à la violence dans la rue, aux mots à l’Assemblée nationale, on est en train de nourrir quelque chose de dangereux pour la démocratie", prévient-il.

"Mais attention aussi à la rupture avec des gens qui ont manifesté grâce aux syndicats qui ont été particulièrement responsables. Il faut renouer avec le pays, on ne peut pas passer des mois et des mois sans un véritable dialogue", ajoute Manuel Valls, qui "supplie" le président de la République de "donner un cap au pays."

Macron sur la "foule" qui n'a "pas de légitimité": pour Marleix "il est urgent" que le président "change de vocabulaire"

Ce mardi, Emmanuel Macron a estimé, devant les députés de la majorité, que "la foule" n’a "pas de légitimité" face "au peuple qui s’exprime à travers ses élus." Récoltant au passage de nombreuses critiques.

"Je pense que le rôle du président de la République, c'est d'apaiser à ce moment-là et pas de donner le sentiment de jeter de l'huile sur le feu", déclare Olivier Marleix sur France Inter.

Le chef de file des députés Les Républicains estime qu'il est "urgent" qu'Emmanuel Macron "rectifie le tir" et "change de vocabulaire".

Bouches-du-Rhône: l'entrée sur Marseille bloquée sur l'A55 par des manifestants

Des feux de palettes allumés par des manifestants opposés à la réforme des retraites ont conduit à la fermeture de l'A55 dans un sens à Marseille, causant des difficultés de circulation pour entrer dans ville, a constaté l'AFP.

Les marins-pompiers présents sur place ont confirmé à l'AFP la fermeture de cette autoroute dans le sens Fos-sur-Mer/Marseille. La police est sur place, selon la préfecture de police.

81 personnes interpellées à Paris durant les manifestations de ce mardi

Selon les informations de BFMTV, 81 personnes ont été interpelées ce mardi à Paris durant des manifestations contre la réforme des retraites.

109 individus ont été verbalisés et les pompiers ont réalisé 89 intervention pour feux.

Le choix des "territoires" ou du "confort"? Pourquoi Macron a opté pour le JT de 13h pour s'exprimer

Le président s'adressera ce mercredi à la mi-journée aux Français dans une interview télévisée. Avec un objectif: afficher sa détermination sur la réforme des retraites, bousculée par la contestation qui s'installe. Mais le format retenu par l'Élysée suscite déjà des critiques.

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Des stations services des Bouches-du-Rhône réquisitionnées pour des véhicules prioritaires

"Afin d'assurer le maintien des services essentiels, la préfète de police a réquisitionné 11 stations services pour que les professions & services prioritaires puissent s'approvisionner en carburant" dès aujourd'hui.

Arrêté du 21 mars 2023 portant réquisition de stations-services pour l’approvisionnement en carburant de certains véhicules prioritaires
Arrêté du 21 mars 2023 portant réquisition de stations-services pour l’approvisionnement en carburant de certains véhicules prioritaires © Pref Bouches-du-Rhône

Selon la préfecture des Bouches-du-Rhône, "le taux de rupture sur au moins un produit (gazole ou essence) est passé de 34% à 54% entre le 18 et le 21 mars dans le département".

Des manifestants dénoncent de nouvelles violences policières supposées mardi soir à Paris

Selon divers témoignages sur les réseaux sociaux, de nouvelles violences supposées auraient été commises mardi soir par certains policiers, CRS ou agents de la BRAV-M contre des manifestants qui défilaient contre la réforme des retraites dans les rues de la capitale.

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Pour Macron, la foule n'a "pas de légitimité" face "au peuple qui s'exprime à travers ses élus"

Le président de la République s'est exprimé devant les parlementaires de la majorité ce mardi soir à l'Élysée, au lendemain de l'adoption de la réforme des retraites au Parlement.

"Il met sans cesse de l’huile sur le feu": les propos de Macron sur "la foule" qui n'a pas de "légitimité" très critiqués

Les opposants à la réforme des retraites ont vivement contesté les déclarations du président de la République ce mardi soir. Devant des députés de la majorité, Emmanuel Macron a affirmé que "la foule" n’a "pas de légitimité" face "au peuple qui s’exprime à travers ses élus."

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"Il n'y aura pas de réponse politique": que va dire Emmanuel Macron sur la réforme des retraites ce mercredi?

Après ce que les opposants au texte ont qualifié de "passage en force" et de "déni de démocratie", le gouvernement Borne est plus que jamais fragilisé. Au point de pousser la Première ministre à démissionner? Selon nos informations, le président de la République a exclu à court terme une dissolution de l'Assemblée nationale, un remaniement du gouvernement ou un référendum.

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Bonjour à toutes et à tous!

Bienvenue sur ce direct consacré au suivi de l'actualité liée à la réforme des retraites ce mercredi 22 mars.

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