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Réforme des retraites: le gouvernement ferme sur le recul de l'âge de départ à 64 ans

Olivier Dussopt, ministre du Travail, à la sortie du Conseil des ministres du 23 janvier consacré à la réforme des retraites

Olivier Dussopt, ministre du Travail, à la sortie du Conseil des ministres du 23 janvier consacré à la réforme des retraites - BFMTV

Le gouvernement présente ce lundi en Conseil des ministres sa réforme des retraites, sans rien céder sur les principales revendications des syndicats. Ces derniers entendent amplifier la mobilisation après une première journée jugée très réussie.

L'ESSENTIEL

  • Le gouvernement a présenté ce lundi en Conseil des ministres sa réforme des retraites. Lire l'article
  • Pour l'exécutif, le recul de l'âge de départ à 64 ans est non négociable: le ministre Olivier Dussopt a estimé que ce "serait renoncer au retour à l'équilibre" du système". Lire la brève
  • Invitée du "Face-à-face" de BFMTV-RMC, Marine Le Pen dénonce une réforme "inefficace" et "profondément injuste". Lire la brève
  • Le Medef estime pour sa part que la réforme est "équilibrée" et "nécessaire". Lire la brève

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Emploi des seniors, pour FO alléger les cotisations ne règle pas le problème

Poussé par certaines organisations patronales, l'allègement des cotisations des salariés seniors afin de les maintenir dans l'emploi n'est pas une bonne idée selon Force Ouvrière.

"Ce qu'il faut que l'on trouve, c'est comment aménager les fins de carrière et obliger les entreprises à les maintenir en emploi" commente Frédéric Souillot, secrétaire général de FO sur BFM Business.

"Si on augmente le taux d'emploi des 55-64 ans de 10 points, ça fait 50 milliards d'euros (de cotisations supplémentaires) en 2030" ajoute-t-il.

"On va tous prendre deux ans ferme" assène FO

Sur BFM Business, Frédéric Souillot, secrétaire général de Force Ouvrière conteste les conclusions de l'étude d'impact concernant les premiers salariés concernés par la réforme, estimant que l'allongement demandé sera de quelques mois.

"On va tous prendre deux ans ferme quoi qu'en dise l'étude d'impact qui est le dossier de presse de l'exécutif" assène le syndicaliste.

"Il y aura certainement le blocage du pays par la grève" estime FO

Outre la journée d'action du 31 janvier, Frédéric Souillot, secrétaire général de Force Ouvrière estime qu'il faudra aller plus loin pour faire plier le gouvernement.

"Il y aura certainement le blocage du pays par la grève" a ainsi prévenu Frédéric Souillot, secrétaire général de Force Ouvrière sur BFM Business.

Le syndicaliste estime que la mobilisation restera forte "et déterminée" notamment grâce à l'unité syndicale. "Nous sommes là pour faire reculer le gouvernement".

A lire notre article: Retraites: les vacances de février en danger?

"Qu'est-ce que vous faites là?": le député communiste Pierre Dharréville remet en cause la légitimité d'Olivier Dussopt

Échange tendu entre le député communiste Pierre Dharréville et la présidente de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée, lors de l'audition d'Olivier Dussopt sur le projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale (PLFSSR).

"Je ne comprends pas ce que vous faites là, ce que vous faites encore là, rentrez maintenant avec votre réforme sous le bras", a lancé le député en direction du ministre du Travail, suscitant l'indignation de la députée LaREM Fadila Khattabi, en poste depuis juillet 2020 à la tête de la commission.

"S'il avait refusé l'invitation, vous auriez dit qu'il manquait de courage", lui a-t-elle répondu après avoir coupé son micro.

"Vous êtes minoritaires": le député LFI Hadrien Clouet interpelle Olivier Dussopt à l'Assemblée

Lors de la commission des affaires sociales à l'Assemblée, où Olivier Dussopt, le ministre du Travail, est auditionné sur le projet de loi de financement rectificative de la sécurité sociale (PLFSSR), Hadrien Clouet a de nouveau affirmé le rejet net de la réforme des retraites par la France insoumise.

À l'aide d'une anaphore "Vous êtes minoritaires car...", répétée dix fois, le député LFI de la Haute-Garonne a estimé que "plus personne ne croit" le gouvernement ou encore que "tout le monde a compris" qu'il allait "taper dans la caisse".

Olivier Dussopt refuse toujours de mettre à contribution les retraités actuels

La mesure est notamment réclamée par l'opposition de gauche: faire contribuer les retraités actuels à la réforme, notamment les plus aisés par exemple via une augmentation du taux de CSG.

"Ce n'est pas notre volonté dans une période où on est dans une logique de protection du pouvoir d'achat" a indiqué Olivier Dussopt, ministre du Travail lors d'une audition en commission à l'Assemblée nationale.

Rachat de trimestres, Olivier Dussopt ouvert à des améliorations

Dispositif mal connu, le rachat de trimestres par les salariés pourrait être amélioré.

"Nous avons deux chantiers, l'amélioration de l'information d'abord. Elle est difficile à avoir quand il faut l'avoir. Exemple: le rachat de trimestres pour un stage n'est possible que deux ans après la fin d'un stage, personne ne le sait pourtant les conditions sont très avantageuses: quelques centaines d'euros" explique Olivier Dussopt.

"Nous sommes très ouverts sur l'évolution des modalités qui permettent de racheter ces trimestres en terme de delai" poursuit le ministre du Travail.

Olivier Dussopt justifie le maintien de quelques régimes spéciaux

Le projet de réforme des retraites prévoit le maintien de quelques régimes spéciaux comme celui des danseurs de l'Opéra de Paris ou celui des marins pêcheurs.

"Nous maintenons les régimes de l'Opéra et de la Comédie françaises pour des raisons essentiellement liées à la pratique de la danse, passé un certain âge" a indiqué Oliver Dussopt lors d'une audition en commission à l'Assemblée nationale.

Concernant les marins pêcheurs, le ministre du Travail explique que les salariés de cette profession "difficile sont les plus exposés au décès en activité".

Élisabeth Borne justifie la rapidité des débats au Parlement par le risque d'"obstruction"

La réforme des retraites sera présentée au Parlement dans le cadre d'un projet de loi de financement rectificatif de la Sécurité sociale (PLFRSS).

"Il se trouve qu’on nous annonce depuis plusieurs mois de l’obstruction. Ce véhicule législatif nous permet de lever si c’était nécessaire, ces obstructions ou blocages éventuels", a justifié la Première ministre lors de ses vœux à la presse.

Les oppositions ont à plusieurs reprises annoncé qu'elles prévoyaient de déposer des dizaines de milliers d'amendements, comme Mathilde Panot, la présidente du groupe LFI à l'Assemblée, en octobre dernier. Une menace démentie par François Ruffin, député LFI de la Somme, ce dimanche sur France 3.

En passant par le PLFRSS, le Parlement disposera donc d'un délai très court pour se prononcer: 50 jours, dont 20 pour la première lecture à l'Assemblée. Le gouvernement pourra également avoir recours au 49.3 autant de fois qu'il le souhaite.

Olivier Dussopt: la réforme favorisera l'emploi et la croissance

Lors d'une audition en commission à l'Assemblée nationale, le ministre du Travail a souligné que la réforme des retraites aurait des conséquences positives sur l'emploi et la croissance.

"Nous estimons à 300.000 personnes environ en 2030" le nombre de salariés qui se maintiendront en emploi, "350.000 ensuite" avec une augmentation du taux d'emploi des seniors "de 6 points".

"On estime que le surplus de croissance sera de 1 point de PIB" indique Olivier Dussopt.

"Je ne dis pas que le système est parfait": Élisabeth Borne ouvre la porte à une "discussion parlementaire"

Lors de ses vœux à la presse, la Première ministre s'est exprimée sur le projet de réforme des retraites de son gouvernement et de ses éventuelles évolutions au cours des débats au Parlement.

"Je ne dis pas que le système est parfait et je ne doute pas que, dans la discussion parlementaire, on pourra peut-être cibler des situations qui nous auraient échappées", a-t-elle déclaré.

D'ailleurs, Élisabeth Borne a estimé qu'il était "parfaitement naturel" que les parlementaires des oppositions "posent des questions" et la "majorité unie" aura "l'occasion de discuter avec eux".

Pensions à 1200 euros: 1,8 million de retraités actuels en profiteront

Olivier Dussopt a répété que le gouvernement entendait appliquer la revalorisation à 1200 euros des pensions minimales (avec une carrière complète) aux retraités actuels.

Olivier Dussopt interrogé à l'Assemblée nationale le 23 janvier
Olivier Dussopt interrogé à l'Assemblée nationale le 23 janvier © BFM Business
"1,8 million de retraités verront leur réforme revues à la hausse", affirme le ministre du Travail".

Pensions à 1200 euros: 200.000 retraités par an concernés selon Olivier Dussopt

Le minimum garanti pour les pensions de retraite à 1200 euros par mois (pour ceux qui ont une carrière complète avec une rémunération autour du Smic) concernera "200.000 nouveaux retraités par an, soit un départ à la retraite sur 4" affirme Olivier Dussopt, le ministre du Travail.

"Parmi eux, 3 sur 5 seront des femmes ce qui s'explique par le fait qu'aujourd'hui encore les femmes sont les premières à être victimes des carrières hachées" poursuit le ministre.

Les retraités des "trois premiers déciles" seront ceux qui en profiteront le plus" explique Olivier Dussopt. "Mais pour une carrière incomplète, ça sera évidemment proratisé".

Pénibilité: Olivier Dussopt veut revoir "les critères ergonomiques"

Toujours sur le sujet sensible de la pénibilité, Olivier Dussopt indique la volonté de revoir "les critères ergonomiques dont nous savons que la mesure individuelle est particulièrement difficile".

Olivier Dussopt interrogé en commission à l'Assemblée nationale le 23 janvier 2023
Olivier Dussopt interrogé en commission à l'Assemblée nationale le 23 janvier 2023 © BFM Business
Le port de charges lourdes, les postures pénibles et les vibrations mécaniques, "autant de difficultés de mesures qui nous avaient amené à les exclure et c'est un sujet que nous voulons réparer" dit le ministre du Travail.

Retraites: Olivier Dussopt promet "de prendre en compte la pénibilité"

Lors d'une audition en commission à l'Assemblée nationale, le ministre du Travail est revenu sur la question de la prise en compte de la pénibilité.

"Nous allons renforcer le compte professionnel de prévention en facilitant son accès et la manière d'acquérir des droits".

"Nous allons par exemple abaisser de 120 à 100, le nombre de nuits travaillées pour obtenir des points comme nous allons mieux protéger les travailleurs polyexposés. Nous allons aussi déplafonner ce compte" indique le ministre.

Une question d’”autorité du président” : Jean-Claude Mailly charge la méthode du président

Le président veut faire la réforme pour ne pas perdre de l’autorité”. C’est la théorie de l’ancien secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly. “J’ai une vision critique [sur cette réforme] principalement pour deux raisons”, détaille-t-il sur France 2.


Une critique d’ordre politique: cette réforme, “le président veut absolument la faire” (...) plus il va attendre, plus il va perdre de l’autorité”, parie le numéro 1 du syndicat entre 2004 et 2018. "Pour lui c’est maintenant ou jamais”.

Son autre réserve est d’ordre financière: “le président du COR est moins catastrophiste que le gouvernement”, concernant l’analyse du déficit des retraites.

L’ancien syndicaliste parie que le front syndical “va tenir” et les grèves se multiplier dans le pays.

“Le gouvernement devrait faire attention”, prévient Jean-Claude Mailly pour qui  “si le projet de loi passe en l’état…il y a toujours un effet boomerang (...) les gens se vengent avec le bulletin de vote”.

Réforme des retraites: "le débat sur le temps de travail n’a pas à être ouvert avec ce texte", explique Olivier Dussopt

"Le débat sur le temps de travail n’a pas à être ouvert avec ce texte". Suite à la proposition du Modem, Olivier Dussopt s'est montré clair ce lundi matin à la suite de la présentation du texte de la réforme des retraites en conseil des ministres.

"Ce texte n’est pas l’occasion, ne doit pas être l’occasion et ce n’est pas l’objectif du gouvernement d’ouvrir un débat sur le temps de travail, a expliqué le ministre. Les modifications qui ont été apportées, la défiscalisation et l’exonération de cotisations appliquées aux heures supplémentaires depuis le début du premier quinquennat d’Emmanuel Macron créent un cadre qui rend peu opérant ce type de proposition".

Réforme des retraites: près de 1,8 million de retraités bénéficieront de la revalorisation de la pension minimum

200.000 nouveaux retraités mais également 1,8 million de personnes déjà en retraite bénéficieront de la revalorisation de la pension minimum prévue par la réforme des retraites.

"Parmi les retraités actuels, autour de 1,8 million de personnes - soit plus de 10% des retraités actuels - bénéficieront d’une revalorisation pouvant aller jusqu’à 100 euros", a précisé le ministre du Travail Olivier Dussopt à l'issue du Conseil des ministres.

Cette revalorisation de la pension à 1200 euros vaudra pour une carrirèe complète. "Sur une carrière qui n’est pas complète, il y aura une proratisation", a ajouté le ministre.

Carrières longues: "nous verrons si nous pouvons améliorer les choses"

44 années de cotisations pour les carrières longues contre 43 pour les autres Français : le ministre du Travail répond sur ce point qui fait débat entre le gouvernement et l'opposition.

Cette question est débattue "depuis dix ans", affirme Olivier Dussopt. "Dans le système que nous connaissons, 180 000 assurés partent avec plus de trimestres qu’il n’en faut", admet-il.

Le ministre ouvre la porte à des aménagements pour l'uniformisation du nombre d'annuités.

"Nous avons voulu faire en sorte que les écarts soient les plus faibles possibles. On réduit l’écart entre ceux qui ont commencé tôt et tard. Nous verrons si nous pouvons améliorer les choses", déclare Olivier Dussopt à l'issue du Conseil des ministres.

Retraites: pour Olivier Dussopt, revenir sur les 64 ans "serait renoncer au retour à l'équilibre"

Pour le gouvernement, c'est non négociable: le ministre du Travail assure que l'exécutif ne compte pas revenir sur le report de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans.

Ce "serait renoncer au retour à l'équilibre" du système des retraites "et donc manquer de responsabilité pour les générations futures", estime Olivier Dussopt.

Index des seniors: un dispositif de sanctions pour les entreprises en cas de non-publication

Le ministre du Travail annonce un dispositif de sanctions pour les entreprises de plus de 300 salariés qui ne publieraient pas l'index des seniors.

Cet index "permettra de valoriser les bonnes pratiques et de dénoncer les mauvaises", selon la Première ministre, Elisabeth Borne.

Si le refus de le renseigner sera sanctionné, aucune rétorsion n'est prévue pour les entreprises où l'emploi des seniors ne progresse pas, si ce n'est l'obligation renforcée de négocier un accord social afin d'améliorer la situation.

"Nous regarderons ensuite les évolutions" d'une année sur l'autre, explique Olivier Dussopt à l'issue du Conseil des ministres.

Olivier Dussopt défend un projet "qui permet plus de justice"

Le ministre du Travail s'exprime à l'occasion d'un point presse du gouvernement, à l'issue du Conseil des ministres. Une réunion dédiée exclusivement à la question de la réforme des retraites.

Olivier Dussopt assure que le projet de loi "permet plus de justice d'équité". Il rappelle que 15% des salariés pourront partir à la retraite de manière anticipée.

Le gouvernement table sur 18 milliards d'euros d'économie à l'horizon 2030 avec l'âge de départ à la retraite porté à 64 ans.

Réforme des retraites: Jean-Pierre Raffarin accuse la Nupes de faire du "trumpisme"

Sur le plateau de LCI, l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a vertement critiqué la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes).

Sur la réforme des retraites, "elle ne cherche pas le rassemblement, elle cherche à exciter, intensifier, sa propre mobilisation", selon lui.

Et d'ajouter: "C'est du trumpisme. On ne parle pas à l'ensemble du pays. On parle à ces supporters et ces supporters on les pousse à l'extrémisme avec des propositions qui sont caricaturales".

Retraites: pour Éric Woerth, le gouvernement "ne fait pas la réforme par idéologie"

"Un gouvernement ne fait pas une réforme par plaisir ni par idéologie, il regarde juste qu'elle est la réalité", déclare Éric Woerth, député Renaissance de l'Oise, sur Europe 1.

L'ancien ministre du Travail de François Fillon développe:

"La réalité est celle que l'on avait annoncé en 2010. Je disais qu'il restait à peu près une décennie d'équilibre du système de retraite".

Une façon d'insister sur la nécessité d'une réforme des retraites. Durant le mandat de Nicolas Sarkozy, cet ancien du parti Les Républicains avait mené une réforme des retraites consistant à repousser l'âge légal de 62 à 64 ans.

Pour Alexis Corbière, "il y a une question démocratique" avec la réforme des retraites

Invité de Public Sénat, Alexis Corbière s'est exprimé sur la réforme des retraites. Le député La France insoumise (LFI) a d'abord salué la mobilisation intersyndicale de jeudi dernier, évoquant l'"une des plus grosses manifestations depuis 30 ans".

Pour lui, le projet de loi du gouvernement pose une "question d'ordre démocratique". "Où est le mandat", interroge l'élu de Seine-Saint-Denis. Certes cette réforme "était dans son programme", mais, insiste Alexis Corbière Emmanuel Macron "a été élu dans un rejet de Madame Le Pen".

"Le président de la République doit faire attention à quelque chose: s'il brutalise le peuple en disant qu'on a finalement voté pour son programme, les gens n'iront plus voter pour faire barrage à l’extrême droite", avertit l'insoumis.

“Ça pourrait être organisé” : la CGT envisage de couper le courant aux milliardaires

“La grève c’est bien mais ça ne suffit plus”. La fédération CGT des mines et de l’énergie va débattre de coupures ciblées contre les défenseurs de la réforme des retraites.

Leur secrétaire général Sébastien Menesplier, souhaite voir se développer ce type de méthodes sur le territoire.

“Il faut agir. Il faut prendre des actions…et des actions qui se voient, qui ont un impact vis-à-vis de ceux qui soutiennent le gouvernement et les lois de régression sociale”, déclare-t-il sur BFMTV.

La question d’éventuelles coupures sera débattue en assemblée générale.

“Les agents en AG décideront du type d’action qu’ils voudront mener.”

Le cas échéant, des coupures pourraient “être organisées”.

Ironisant sur les délestages prévus par le gouvernement ern cas de tension électrique trop importante en France. Sébastien Menesplier veut “faire de la sobriété énergétique".

Des “petites coupures ciblées” d’une heure ou deux, qui concerneront les milliardaires et les soutiens fervents du projet de loi retraites, présenté aujourd’hui par le gouvernement.

Plus d'informations ici.

Retraites: Pour Le Pen, la position du gouvernement est "horriblement brutale"

Sur BFMTV-RMC, Marine Le Pen dénonce une réforme horriblement brutale. "On met le couteau sous la gorge des salariés, y compris ceux qui étaient le plus proche de la retraite", estime-t-elle.

"L'objectif de cette réforme, c'est de faire baisser en réalité les pensions de retraite", a-t-elle accusé. La revalorisation des petites retraites à 1200 euros? "Ça ne touche que 2 millions de personnes", répond Marine Le Pen.

Le RN n'est pas le bienvenu dans les manifestations des syndicats: Le Pen dénonce une "hypocrisie"

Dans les manifestations du Rassemblement national, les élus du Rassemblement national ne sont pas les bienvenus, comme l'ont expliqué Laurent Berger et Philippe Martinez, respectivement à la tête de la CGT et la CFDT.

Marine Le Pen dénonce sur BFMTV-RMC une "hypocrisie".

Elle dit que ces derniers viennent "pleurer sur quelque chose dont ils sont responsables, c'est-à-dire l'élection d'Emmanuel Macron".

Une référence aux personnes qui ont voté pour l'actuel président de la République afin de faire barrage à l'extrême droite.

Marine Le Pen accuse également les syndicats de "mener la guerre à ceux qui s'opposent depuis toujours à la réforme des retraites".

Réforme des retraites: pour Marine Le Pen, elle est "inefficace" et "profondément injuste"

"Cette réforme (des retraites) est non-seulement inefficace mais en réalité profondément injuste pour les Français", déclare Marine Le Pen sur BFMTV-RMC.

Pour la cheffe des députés RN, le report de l'âge légal va "à l'encontre de ceux qui ont un travail dur". "Plus on travaille tôt, plus on travaille dur, plus on doit pouvoir partir tôt", a-t-elle expliqué.

Marine Le Pen sur les politiques et les syndicats: "chacun doit courir dans son couloir"

"Je pense que chacun doit courir dans son couloir", déclare Marine Le Pen sur BFMTV-RMC, alors que les élus du Rassemblement national veulent mener leur opposition à la réforme des retraites à l'Assemblée nationale et non dans la rue avec les syndicats.

Les centrales ont exprimé leur refus de voir des membres de l'extrême droite défiler dans les cortèges.

"Toutes les mobilisations sont bonnes mais elles s'additionnent, elles ne soustraient pas les unes aux autres", défend la cheffe des députés RN.

Il faut expliquer "la nocivité de la réforme des retraites", a-t-elle poursuivi.

Pour le Medef, “cette réforme est équilibrée et nécessaire”

La vice-présidente du Medef, Dominique Carlac’h estime que la réforme des retraites du gouvernement est “pour l’instant- équilibrée et nécessaire”.

Invitée de RTL, elle soutient que le projet de loi, présenté aujourd’hui, en Conseil des ministres, est un texte “progressif” qui permet d’être “à l’équilibre en 2030”.

La numéro 2 du syndicat patronal considère que le sujet dans les entreprises est plutôt celui “de la fin du mois” que celui “de la fin de carrière”. Le salaire entrerait donc comme préoccupation principale des collaborateurs, avant la retraite.

Au sujet des manifestations et grèves dans le pays, Dominique Carlac’h se veut rassurante: “pour l’instant, l’édition 2023 est calme”.

D’après elle, rien d’étonnant à ce que des Français défilent dans la rue contre cette nouvelle réforme des retraites. “Le rapport au travail est quelque chose d’urticant chez les Français”.

"Ils ne veulent pas convaincre, ils veulent imposer": Poutou dénonce l'attitude du gouvernement sur les retraites

Sur le plateau de BFMTV ce dimanche, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a affirmé que le nombre de manifestants contre la réforme des retraites "ne change pas les choses": l'exécutif fera passer son projet. Des propos qui ont provoqué la colère de Philippe Poutou quelques heures plus tard au micro de BFMTV.

"Quand on les écoute, on l'impression que c'est un peu des guignols. Ils jouent, ils s'amusent avec nous", a dénoncé l'ancien candidat du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) à la présidentielle.

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Macron souligne sa "volonté de convaincre" et "d'avancer"

En marge du Conseil des ministres franco-allemand ce dimanche, Emmanuel Macron s'est exprimé sur la réforme des retraites.

Le président de la République a fait valoir sa "volonté de convaincre et de faire avancer le pays". Le chef de l'État a également réaffirmé que sa réélection légitimait cette proposition phare de son programme.

"Je crois dans les mandats et la responsabilité collective et individuelle", a-t-il déclaré.

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Réforme des retraites: le texte présenté en Conseil des ministres ce lundi

Déterminé à dérouler son calendrier, le gouvernement présente ce lundi en Conseil des ministres sa réforme des retraites sans rien céder sur les principales revendications des syndicats, qui entendent eux amplifier encore la mobilisation après un début massif et réussi. Le ministre du Travail Olivier Dussopt doit ensuite s'adresser à la presse avec le porte-parole du gouvernement Olivier Véran.

Le report de 62 à 64 ans de l'âge légal de départ à la retraite, mesure-phare de la réforme, est rejeté par les syndicats unanimes, ainsi que par l'essentiel des oppositions et, selon les sondages, une très grande majorité des Français.

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Bienvenue sur ce direct consacré au suivi de l'actualité de la réforme des retraites de ce lundi 23 janvier.

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