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Mort d'Émile: un "vaste dispositif" mis en place pour la poursuite des fouilles et la sécurisation du site

Une centaine de gendarmes avec des chiens de recherche sont mobilisés ce lundi 1er avril au Vernet après la découverte d'ossements du petit garçon disparu.

"Un vaste dispositif" a été mis en place autour du Haut Vernet pour "permettre aux enquêteurs de travailler dans les meilleures conditions possibles", a expliqué ce lundi 1er avril le colonel Pierre-Yves Bardy, commandant du groupement de gendarmerie des Alpes-de-Haute-Provence, lors d'un point presse.

"On a fait venir les meilleurs"

"Un dispositif de contrôle de zone a été mis en place pour éviter que les randonneurs ne puissent venir polluer le site de recherches" où ont été retrouvés des ossements d'Émile, a-t-il poursuivi. Et de préciser que le dispositif de sécurisation "permet d'interdire l'accès d'une manière assez large au Haut Vernet".

"Nous avons un escadron un de gendarmerie mobile, fort de 54 militaires, renforcé par les effectifs du groupement de gendarmerie des Alpes-de-Haute-Provence, à hauteur d'une vingtaine de personnes", ajoute-t-il.

"La gendarmerie s'est mobilisée de manière massive", insiste le colonel Pierre-Yves Bardy. "Tous les moyens techniques ont convergé sur les Alpes-de-Haute-Provence", notamment des équipes cynophiles et leurs chiens spécialisés en recherche de restes humains, ainsi que des experts de l'institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN).

"On a fait venir les meilleurs" avec une expertise "la plus haute au niveau international", assure-t-il.

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