Avec des taux d'incidence qui explosent, la situation en Martinique et en Guadeloupe inquiète. Des professionnels de santé de la métropole ont été envoyés en renfort sur place, où les hôpitaux sont saturés. De plus, un confinement strict a été décrété ce mercredi en Guadeloupe, suivant l'exemple de la Martinique, où il est déjà en place.
La région organise des transferts de partients et a activé le Plan blanc la semaine dernière. Malgré ces efforts, les autorités prévoient une saturation des services de réanimation.
Jean-Jacques Morfoisse, directeur général adjoint de l'Agence régionale de santé d'Occitanie, indique à BFMTV ce mercredi soir que, d'après plusieurs projections, "les services de réanimation de l'ensemble de la région" risquent d'être "à la fin de cette semaine".
Les procédures pour faux et usage de faux pass sanitaires se multiplient. L'Assurance maladie a reçu 46 réquisitions à ce sujet depuis mai, ainsi que 30 plaintes et signalements des caisses de Sécurité sociale.
Céline, pharmacienne à la Pharmacie du Rhin à Kembs (Haut-Rhin), raconte sur BFMTV ce mercredi que des individus ont "essayé de brûler la tente à l'extérieur de [sa] pharmacie". Une installation qui sert à faire des tests antigéniques. Elle a également retrouvé des inscriptions sur le sol
Le Dr Vassallo, infectiologue au service de médecine interne du Centre hospitaliser de Cannes, parle sur BFMTV mercredi soir d'une situation "très tendue" dans les hôpitaux des Alpes-Maritimes et de la nécessité de déprogrammer des interventions.
Les Antilles françaises sont le territoire le plus touché par cette vague épidémique. En France métropolitaine, le nord du pays semble relativement épargné par rapport aux régions du sud qui ont toutes déclenché le plan blanc dans leurs hôpitaux.
Alors qu’un confinement strict de la Guadeloupe devrait être décrété ce mercredi soir, Bruno Jarrige, directeur médical de crise du CHU de la Guadeloupe, fait le point sur la situation sanitaire sur place.
De nouveaux essais cliniques vont être lancés dans le monde par l'OMS pour mesurer l'efficacité contre le Covid-19 de trois traitements supplémentaires: l'artésunate, l'imatinib et l'infliximab.
Lors du Conseil de Défense sanitaire tenu ce mercredi, Emmanuel Macron a martelé le prochain cap qu'il a fixé à la vue du gouvernement et des autorités sanitaires: 50 millions de primovaccinés d'ici la fin du mois d'août. Il a aussi pointé un essoufflement dans la prise de rendez-vous. BFMTV.com passe en revue les chiffres de la vaccination dans l'Hexagone ce mercredi.
36 d'entre eux ont publié ces derniers jours une tribune afin d'appeler les populations locales à se faire vacciner.
Alors que la quatrième vague sévit durement dans certaines régions, l'exécutif a annoncé ce mercredi de nouvelles mesures pour tenter de la ralentir.
La prépondérance du variant Delta entraîne avec elle une hausse rapide et inédite de la circulation virale en France. La vaccination permet toutefois aux établissements de santé de ne pas être confrontés à un afflux massif de malades.
À l’issue du Conseil de défense ce mercredi, Gabriel Attal a annoncé la mise en place d'une campagne de rappel pour une troisième dose du vaccin à l'attention des populations à risque.
Les scientifiques interrogés soulignent qu'une personne vaccinée, même si elle a beaucoup moins de chance de faire des cas graves, peut toujours attraper et transmettre le Covid-19.
Le président de la République a souligné que seuls "20% des personnes de plus de douze ans sont complètement vaccinées" dans ces territoires.
"Nous allons vivre pour encore plusieurs mois avec ce virus" a rappelé le président de la République, appelant à la "vigilance" des Français.
L'immunologue, "M. Vaccin" du gouvernement, a précisé qu'un arbitrage pourrait intervenir ce mercredi concernant l'injection d'une troisième dose de vaccin.
Le président de la République s'est exprimé en ouverture du Conseil de défense sanitaire ce mercredi.
En Martinique comme en Guadeloupe, la situation de l'épidémie est "extrêmement grave", déclarait mardi Sébastien Lecornu. Par ailleurs, dans ces deux territoires, le taux de vaccination reste inférieur à 20% contre 55% en métropole.
Le ministre des Outre-mer est arrivé mardi soir en Guadeloupe, en proie, à l'instar de la Martinique, à une forte poussée épidémique. 240 soignants ont été envoyés en renfort.
Des taux d'incidence "jamais connus" en France depuis le début de l'épidémie de Covid-19, un confinement strict en Martinique et probable en Guadeloupe: la crise sanitaire est "extrêmement grave" aux Antilles où le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu a débuté mardi une "visite de crise".
La situation sanitaire s'est fortement dégradée en Guadeloupe et en Martinique, confrontées à une flambée du variant Delta. Un premier contingent de soignants est arrivé de métropole.
Ce système a été déclenché par anticipation, car après l'augmentation du taux d'incidence courant juillet, les autorités sanitaires craignent la surcharge dans les hôpitaux.
L'instauration du pass sanitaire a été élargi ce lundi aux hôpitaux et aux Ehpad. À Toulon, l'hôpital joue la carte de la pédagogie pour cette première semaine avant des contrôles plus stricts dès lundi prochain. Cet hôpital a tout de même recruté une dizaine d'agents de sécurité pour filtrer les accès. En revanche, l'accès aux urgences et les visites des familles des patients en fin de vie ne sont pas concernés par cette nouvelle loi puisque le pass sanitaire n'est pas obligatoire.
Flambée des cas aux Antilles, vigilance dans le sud, mise en place du pass sanitaire et évolution de la vaccination: l'exécutif, une fois de plus sous pression, a annoncé de nouvelles mesures pour lutter contre la diffusion du virus.
240 soignants et 70 pompiers de métropole se sont envolés hier pour les Antilles. Ils se sont portés volontaires, pour au moins 15 jours, afin de venir en aide à des territoires où la situation sanitaire est catastrophes.
Pour faire face à la montée de l'épidémie, une 4ème région déclenche le plan blanc en France. C'est au tour de la Nouvelle-Aquitaine de se préparer et d'augmenter son nombre de lits en réanimation. À l'échelle nationale, plus de 9.000 lits sont actuellement occupés et 50 personnes meurent chaque jour, un chiffre en progression de 22% en une semaine.
En quinze jours, le nombre de patients en réanimation dans les Hospices Civils de Lyon a plus que doublé.
Aux Antilles, les hôpitaux sont saturés et manquent de moyen. Ces professionnels de santé de France métropolitaine n'ont pas hésité à répondre à l'appel à la solidarité lancé par Olivier Véran dimanche pour aller aider leurs confrères et consœurs.
Aux Antilles, le ministre des Outre-mer débute mardi une visite de crise face à la très forte propagation du Covid-19. Sur BFMTV, Guy-Albert Rufin-Duhamel, membre du Conseil scientifique de Martinique, parle d'une "situation très préoccupante" et d'une "vraie catastrophe"
Localement, l'exécutif enchaîne les mesures restrictives pour tenter de ralentir la progression du Covid-19. Mais les efforts peinent à se faire ressentir.
Depuis une semaine déjà, les établissements de santé ressentent l'augmentation du taux d'incidence en Nouvelle-Aquitaine.
Le plan blanc a été déclenché mardi dans tous les établissements de santé de Nouvelle-Aquitaine en raison de la situation sanitaire liée au Covid-19 qui expose "le système hospitalier à des risques de saturation", ont annoncé l'ARS et la préfecture dans un communiqué.
La préfecture et l'ARS de Nouvelle Aquitaine annoncent ce mardi le déclenchement du plan blanc dans les hôpitaux de la région.
Plusieurs dizaines de soignants se sont rassemblés, ce mardi, à Paris et à Marseille. Ils manifestent contre l'obligation vaccinale qui leur est imposée pour pouvoir exercer leur travail.
Des opérations ont été déprogrammées dans les hôpitaux guadeloupéens pour faire face à la hausse des admissions Covid, ce qui implique une moins bonne prise en charge des patients atteints de cancer ou de toutes autres pathologies.
Alors que les patients admis à l'hôpital ne cessent d'augmenter en Guadeloupe, des soignants de France métropolitaine viennent aider le personnel sur place. Le directeur médical de crise du CHU de Guadeloupe se dit "très heureux de la solidarité nationale".
Les autorités ont renforcé lundi les mesures de confinement en Martinique, île en proie à un sévère rebond d'épidémie de Covid-19, invitant les touristes à "quitter le territoire", à la veille d'une visite aux Antilles du ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu.
Les trois malades, transportés par avion, ont rejoint les CHU d'Amiens et de Lille ce mardi.
240 professionnels de santé sont envoyés en Martinique et en Guadeloupe pour aider les soignants sur place qui font face à une augmentation des hospitalisations. Ces trois infirmières en réanimation vont partir pour 15 jours à Point-à-Pitre.
Seule 18,24% de la population martiniquaise dispose d'un schéma vaccinal complet. Ce faible taux explique en partie la flambée des cas à laquelle fait face le département d'outre-mer, atteignant des taux d'incidence très élevés.
Lundi, le haut-commissaire de la République en Polynésie a décrété le rétablissement du couvre-feu dans tout le territoire de 21h à 4h du matin, à compter de mercredi. Devant la flambée locale du variant Delta, la possibilité d'un retour du confinement est même sur la table.
Anne Criquet-Hayo, membre du conseil scientifique de Martinique et présidente de la Fédération des Médecins de France (FMF) Martinique explique que les hôpitaux du département sont "en tension". Face à cette situation, du personnel soignant va venir en renfort de la métropole.
Le ministre de la Santé a appelé dimanche les soignants à faire preuve de solidarité, pour aider les hôpitaux en outre-mer, où la situation se dégrade. 240 professionnels de santé et 70 sapeurs-pompiers partent ce mardi après-midi de l'aéroport d'Orly pour rejoindre les Antilles.
La situation sanitaire s'aggrave aux Antilles. En Martinique, où un nouveau confinement strict vient d'être décrété pour trois semaines, le taux d'incidence est de 1166 cas pour 100.000 habitants. Ces chiffres s'expliquent notamment par un plus faible de taux de vaccination qu'en métropole.
Attendu dans les Antilles ce mardi, le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu alerte sur une situation sanitaire "extrêmement grave".
Identifié en 1967, plusieurs cas de la maladie liée à ce virus sont régulièrement identifiés dans différents pays. Proche d'Ebola, sa létalité peut grimper jusqu'à 88%.
La flambée des cas et la saturation des établissements de santé en Martinique et en Guadeloupe poussent les autorités à réinstaurer chaque semaine de nouvelles restrictions. Les données épidémiologiques et hospitalières sont formelles: la nouvelle crise sanitaire que connaissent ces territoires est de loin la plus grave depuis le début de l'épidémie.
Serge Romana, généticien antillais à l'hôpital Necker, a lancé un appel à la vaccination avec d'autres médecins ultramarins. Il réagissait à la situation sanitaire critique en Guadeloupe et en Martinique.
