Avec la démission de Christiane Taubira ce mercredi matin, c'est Jean-Jacques Urvoas qui a récupéré le poste de garde des Sceaux. Ce proche de Manuel Valls, qui a adhéré au Parti Socialiste à 18 ans, était jusqu'alors président de la Commission des lois de l'Assemblée Nationale. C'est lui qui, en 2013, s'était occupé de la question des déclarations de patrimoine des élus après le scandale Jérôme Cahuzac. Il y a quelques jours, Manuel Valls l'a chargé de trouver un compromis sur la déchéance de nationalité, un dossier qui lui permet aujourd'hui d'accéder au ministère de la Justice.
Les années Christiane Taubira au ministère de la Justice ont été marquées par des renoncements. Cible de toutes les critiques à droite, elle a aussi déçu les sympathisants de gauche pour ne pas avoir tenu toutes ses promesses. Mais la ministre démissionnaire a gardé un sourire de façade jusqu'au bout.
Christiane Taubira n’est plus la ministre de la Justice. Ce mercredi, elle donné sa démission après plusieurs désaccords avec le gouvernement. L’ancienne garde des Sceaux avait pourtant commencé son mandat en symbole de gauche en faisant adopter la loi sur le mariage pour tous. Mais ses divergences politiques, sur la déchéance de nationalité par exemple, l’ont poussé à quitter ses fonctions.
Les années passées par Christiane Taubira à la Chancellerie sont marquées par des renoncements de la part de la désormais ancienne ministre de la Justice.
Dans son discours du 29 janvier 2103, en ouvrant les débats au Parlement sur le mariage pour tous, Christiane Taubira avait imprimé sa patte, envoûtant une partie de la gauche, et s'attirant les foudres à droite.
Le documentaire controversé sur l'islam radical, programmé en salles ce mercredi, est interdit aux moins de 18 ans.
Invité ce mercredi matin de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC, Stéphane Le Foll a regretté que les mesures soient systématiquement prises de manière négative. "Critiquer me paraît légitime, mais tout est toujours sous l'angle de la contestation", a dénoncé le ministre de l'Agriculture. "Alors que derrière ces propositions, il y a ensuite la volonté d'engager un dialogue", a-t-il explicité.
Invité ce mercredi matin de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC, Stéphane Le Foll s'est dit contre le projet de loi visant à interdire le gavage d'oies, qui est "une tradition qu'il faut conserver". "Il y a un bien-être animal qui est essentiel à respecter, et en même temps il y a une filière, une économie, un produit qui s'appelle le foie gras et qui est une part de l'image de la France dans le monde.", a affirmé le ministre de l'Agriculture.
Alain Juppé a réagi depuis Lille ce mercredi à la démission de Christiane Taubira au micro de BFMTV. "Elle était en désaccord total avec les mesures qui sont présentées par le gouvernement. Elle en a tiré les conséquences et c’est une décision qui l’honore", a estimé le maire de Bordeaux. "Ce qui m’a surpris, c’est qu’elle reste aussi longtemps", a-t-il ironisé.
Après la démission de Christiane Taubira ce mercredi matin, la présidente de la Manif pour tous a réagi à ce départ sur BFMTV. "Pour ma part, je ferais le constat d’un ministre de l’Injustice et qui restera dans l’Histoire comme celle qui a ouvert la possibilité de priver délibérément des enfants de père ou de mère", a déploré Ludovine de la Rochère.
Manuel Valls a annoncé qu'aucune "référence à la binationalité" ne serait présente dans la loi prévue sur la déchéance de nationalité. La Constitution exclura également la création d'apatrides pour éviter toute stigmatisation.
La démission de Christiane Taubira était réclamée par la droite depuis longtemps. La ministre de la Justice, dont l'éloquence a été remarquée dès les débats sur le mariage pour tous, a su manier les attaques, les contre-attaques et l'humour en près de quatre ans d'affrontements avec l'opposition.
La garde des Sceaux Christiane Taubira a démissionné ce mercredi de son poste au ministère de la Justice, qu'elle occupait depuis l'arrivée de François Hollande au pouvoir, en mai 2012. Son mandat s'achève sur un bilan en demi-teinte, et sur un désaccord fatal au sujet de la déchéance de nationalité.
Ami de Manuel Valls, Jean-Jacques Urvoas remplace Christiane Taubira comme ministre de la Justice. De la cohérence et de la fluidité, c'est le double objectif que vise l'exécutif en nommant place Vendôme un Breton droit sur ses principes, mais infiniment moins clivant.
La démission de Christiane Taubira était réclamée par la droite depuis longtemps. La ministre de la Justice, dont l'éloquence a été remarquée dès les débats sur le mariage pour tous, a su manier les attaques, les contre-attaques et l'humour en près de quatre ans d'affrontements avec l'opposition.
Après la démission ce mercredi de Christiane Taubira, Florian Philippot s'est réjoui de cette "bonne nouvelle".
Pour Georges Fenech, le départ de Christiane Taubira se fait à "un moment très problématique pour le gouvernement et le président de la République". Le député Les Républicains, qui salue tout de même une "femme de convictions", dénonce "une justice dans le plus grand désarroi sur le plan des réformes" après le passage de la ministre. "La contrainte pénale ne marche pas, les prisons sont en surpopulation, le bilan est catastrophique", a pointé du doigt Georges Fenhec.
Interrogé sur le départ de Christiane Taubira du gouvernement, Guillaume Larrivé a estimé ce mercredi sur BFMTV qu’elle avait été "le pire ministre de la Justice de la Ve République". "Elle a conduit une politique pernicieuse de désarmement pénal, supprimé les peines planchers pour les délinquants récidivistes et refusé de mener une politique active de lutte contre la radicalisation islamiste", a développé l’élu Les Républicains. "Au-delà du changement de personne, c’est d’une tout autre politique pénale et judiciaire dont la France a besoin", a-t-il conclu.
Interrogé sur le départ de Christiane Taubira du gouvernement, l'élu Les Républicains Hervé Mariton a affirmé ce mercredi sur BFTMTV que son passage au ministère de la Justice est marqué par "une politique pénale malheureuse pour notre pays". S'il reconnaît respecter la personne, il souhaite que "des dégâts soient épargnés si le texte réformant la justice des mineurs ne va pas jusqu'au bout". "Christiane Taubira est dans un logique d'excuses, il y a une cohérence à ce qu'elle s'en aille", a-t-il conclu.
Christiane Taubira a démissionné ce mercredi de son poste de ministre de la Justice. Parmi les parlementaires socialistes, nombreux sont ceux qui lui rendent hommage. Et la tristesse est clairement affichée chez les frondeurs.
La déclaration du ministre de l'Economie sur la vie des entrepreneurs, "plus difficile que celle d'un salarié", a fait bondir François Hollande, rapporte Le Canard enchaîné. Manuel Valls, lui, parlerait même d'un "problème Macron".
Christiane Taubira a donné sa démission ce mercredi, laissant son poste de garde des Sceaux à Jean-Jacques Urvoas. "La situation était intenable pour elle", a affirmé Apolline de Malherbe, qui rappelle qu'elle avait failli quitter le gouvernement à plusieurs reprises, notamment lors des départs des frondeurs. "Elle ne pouvait pas rester alors qu'elle s'est exprimée publiquement contre la déchéance de nationalité", a appuyé Apolline de Malherbe.
"Parfois résister c'est rester, parfois résister c'est partir. Par fidélité à soi, à nous. Pour le dernier mot à l'éthique et au droit". Ce message, posté sur Twitter, a été la première réaction de Christiane Taubira après sa démission ce mercredi. "Mais quel bras d’honneur", a commenté Apolline de Malherbe, l’éditorialiste politique de BFMTV. "Elle est en train de dire que la résistante, c’est elle et que les collabos, ce sont eux." La désormais ex-ministre de la Justice va être remplacée par le député Jean-Jacques Urvoas.
La ministre de la Justice Christiane Taubira a remis sa démission au président François Hollande mercredi. Elle sera remplacée par le député du Finistère Jean-Jacques Urvoas. Suivez en direct les événements.
En désaccord avec l'exécutif sur la déchéance de nationalité, la démission de la garde des Sceaux a été officialisée mercredi matin.
Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture et porte-parole du gouvernement, était mercredi matin l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC, en pleine crise des agriculteurs et alors que les chauffeurs de taxis reconduisent leur mouvement de colère contre les voitures avec chauffeurs.
Bernard Cazeneuve a été très caricatural mardi à l'Assemblée Nationale. Interpellé par Eric Ciotti dans l'hémicycle, le ministre de l'Intérieur a déclaré que "la tension se traduit généralement par des mouvements saccadés", mimant les gestes de l'épaule que Nicolas Sarkozy faisaient très régulièrement durant son quinquennat. Il s'est également moqué de lui-même, indiquant qu'il avait la même taille "assis ou debout".
Le secrétaire national du parti de gauche a commenté mardi soir sur BFMTV la grève des taxis pour protester contre la concurrence des VTC. "Ce qu'on appelle ubérisation signifie précarisation. C'est le problème. C'est un modèle sur lequel on ne peut pas s'aligner. Uber ne paie d'impôts en France. Car en vérité c'est pseudo auto-entrepreneurs sont des salariés déguisés. Ils travaillent énormément pour des rémunérations beaucoup plus basses que les chauffeurs de taxi. C'est un modèle qui tire vers le bas", a-t-il déclaré.
Son entourage fait savoir qu’il a "bien entendu" la mobilisation en faveur de Jacqueline Sauvage, condamnée à dix ans de prison pour avoir tué son mari violent. Mais François Hollande n’est, par principe, pas favorable à la grâce présidentielle, rappelle l’Elysée.
Le Canard enchaîné daté de ce mercredi raconte les vacances de Noël de Nicolas Sarkozy et de sa famille au Maroc, dans un palais prêté par le roi Mohammed VI. Un repos tout en contradiction avec les écrits de l'ancien chef de l'Etat dans son récent livre.
De nombreux internautes ont moqué Nicolas Sarkozy qui évoque dans son livre la campagne d'une "rare violence" entre Barack Obama et George Bush. "Ce n'est pas une erreur", s'est défendu l'ex-chef de l'Etat mardi. "La campagne de monsieur Obama s'est faite exclusivement sur le bilan de Bush", a rétorqué le patron de Les Républicains avant de décrocher une flèche au journaliste qui lui posait la question: "Mais peut-être que vous connaissez moins bien les Etats-Unis que je les connais".
Un dialogue de sourds a eu lieu mardi à l'Assemblée entre Manuel Valls et l'ancienne ministre Cécile Duflot au sujet du projet de construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes.
Manuel Valls a déclaré mardi que le projet de construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) était "nécessaire" et qu'il devait "se poursuivre", en réponse à la députée écologiste Cécile Duflot qui dénonçait "l'entêtement aveugle et vain" du gouvernement.
Comme annoncé par le président du groupe frontiste Florian Philippot début janvier, les élus FN du conseil régional ont rendu leurs iPhone de fonction - mais pas les iPad - sous les moqueries de leurs collègues, qui dénoncent une "mise en scène démagogique".
Le nouveau porte-parole du parti Les Républicains a revendiqué l'allègement du code du travail, jugeant que le modèle social actuel s'enlise dans un "vieux monde mort" à repenser et rebâtir.
Najat Vallaud-Belkacem a été accusée de ne pas avoir été à "la hauteur" mardi par le député Les Républicains Yves Nicolin. La ministre a été critiquée une nouvelle fois pour avoir réagi a minima dimanche à des déclarations d'un dirigeant d'ONG musulmane sur les rapports homme-femme et le groupe Etat islamique. "Ma règle est simple. On ne débat contre les ennemis de la république, on les combat", a répondu la ministre de l'Education. Fustigeant une "polémique dérisoire", elle a ajouté: "mon action se situe au sein de mon ministère". "Je condamne évidemment les propos qui ont été tenus par le président de cette association. Je regrette qu'on lui ai offert une tribune", a-t-elle ajouté.
Interrogé au sujet de la déchéance de nationalité à l'Assemblée nationale, Manuel Valls a indiqué mardi des annonces devant la commission des lois mercredi. "Je ferai demain des proposions, après toute cette phase de consultation, pour permettre, car c'est la mission que le Président de la république m'a donné, le rassemblement le plus large", a déclaré le Premier ministre.
Trente "emplois fantômes" ont été dénoncés début janvier par la nouvelle majorité pour un préjudice estimé à dix millions d'euros. Si aucune décision n'a été prise sur la suite à donner à cette affaire, les syndicats s'étonnent et regrettent de ne pas avoir été informés.
Manuel Valls a condamné mardi des violences "inadmissibles", en marge de la manifestation des chauffeurs de taxi franciliens contre la concurrence des véhicules de transport avec chauffeur (VTC), émaillée par plusieurs incidents qui ont fait un blessé. "Aucune cause ne peut justifier une telle violence", a déclaré le Premier ministre à la sortie de la réunion du groupe socialiste à l'Assemblée.
