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Barack Obama plaisante avec le prince Charles de la popularité de la famille royale

Barack Obama plaisante avec le prince Charles de la popularité de la famille royale

Le président Barack Obama a accueilli jeudi à la Maison Blanche le prince Charles et son épouse Camilla actuellement en visite officielle aux Etats-Unis, en plaisantant sur leur popularité auprès des Américains, selon lui plus importante que celle des hommes politiques locaux. "On peut dire que les Américains aiment beaucoup la famille royale", a lancé le président américain à l'héritier du trône britannique et son épouse Camilla, qu'il recevait dans le Bureau Ovale, en compagnie du vice-président Joe Biden. "C'est très gentil", a répliqué le prince de Galles alors que Barack Obama poursuivait : "Ils les aiment plus que leurs propres hommes politiques". "Je ne crois pas", a répliqué, modeste, le prince Charles.

"Il existait déjà forte une tendance islamiste en Tunisie" en 2011

"Il existait déjà forte une tendance islamiste en Tunisie" en 2011

"Il existait déjà forte une tendance islamiste en Tunisie au moment de la révolution de janvier 2011 qui a renversé Ben Ali", rappelle François-Bernard Huyghe sur BFMTV au lendemain de l'attaque de Tunis. Et "elle ne s'est pas seulement manifestée dans les urnes", indique le directeur de recherche à l'Iris, qui explique que "la situation de la Tunisie est très complexe du point de vue du terrorisme", avec des groupes qui traversent les frontières voisines de l'Algérie et de la Libye.

Attentat de Tunis : à Orly, les Tunisiens réagissent après l'attaque

Attentat de Tunis : à Orly, les Tunisiens réagissent après l'attaque

A l'aéroport d'Orly, les passagers du vol en provenance de Tunis ont réagi à l'attaque contre le musée du Bardo qui a fait 20 victimes, dont deux Français, mercredi. "C'est une ambiance très tendue. Il s'agit d'un fléau international, cela peut frapper n'importe où", explique un Tunisien. Les voyageurs qui font le chemin inverse ne veulent pas sombrer dans la peur. "Ça reste du terrorisme. Il faut faire avec, être solidaire et trouver des solutions", explique un passager.

Tunisie: le printemps arabe est-il responsable de l'attaque du musée du Bardo?

Tunisie: le printemps arabe est-il responsable de l'attaque du musée du Bardo?

Depuis la révolution de janvier 2011 et la chute du régime de Ben Ali, la Tunisie a vu émerger une mouvance jihadiste avec l'arrivée au pouvoir du parti Ennahdha." Il y a des gens qui ne veulent peut-être pas que la Tunisie réussisse ou que l'islam puisse se comporter convenablement avec la démocratie", a réagi Mohammed Sahby Basly, ancien ambassadeur diplomate. Après le printemps arabe, la Tunisie a été le seul pays à avoir réussi sa transition vers un système démocratique.

"La Tunisie de l'intérieur ne voit rien venir depuis la révolution"

"La Tunisie de l'intérieur ne voit rien venir depuis la révolution"

"La Tunisie de l'intérieur ne voit rien venir depuis la révolution, il y a un chômage massif. Les jeunes n'ont qu'un espoir: venir en France. Et une frange de cette jeunesse se tourne vers le jihadisme", explique au lendemain de l'attaque de Tunis, Nicolas Beau, rédacteur en chef du site Mondeafrique.com. "Il faut absolument que la France aide la Tunisie", ajoute le réalisateur du documentaire "La Tunisie des oubliés", qui explique les ponts qui existent entre les deux rives de la Méditerranée. Il rappelle ainsi que les frères Kouachi y avaient séjourné en 2011 et 2012 à leur sortie de prison.

Le déroulement de la journée de l'attaque du musée du Bardo à Tunis

Le déroulement de la journée de l'attaque du musée du Bardo à Tunis

Dix-neuf personnes, dont deux Français, ont été tuées mercredi dans l'attaque du musée du Bardo à Tunis. Deux terroristes armés de kalachnikovs ont pris pour cible des touristes qui descendaient de leur bus. Les visiteurs ont fui à l'intérieur du musée, suivis par des terroristes qui ont ouvert le feu sur les personnes situées à l'intérieur. A 15 heures, la mort de deux assaillants a été annoncée par le ministère de l'Intérieur tunisien. Parmi les otages libérés, on retrouve de nombreux Français.