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Tunisie

Daesh revendique l'attaque du musée du Bardo

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- - Sofiene Hamdaoui - AFP

La Tunisie s’est réveillée meurtrie, jeudi. Après l’attaque meurtrière de la veille au musée du Bardo, la situation s’éclaircit peu à peu, même si le bilan des victimes fluctue toujours.

Une présence policière renforcée dans les rues de Tunis, neuf arrestations, et l’identité des tueurs connue: après l’attaque contre le musée du Bardo qui a fait plus de vingt morts, la réponse des autorités tunisiennes a été particulièrement véhémente. BFMTV.com fait le point sur les informations parvenues dans la journée.

> Le bilan: 2 Français mort, le sort d'un troisième incertain

Selon Manuel Valls, 21 personnes, dont 19 touristes étrangers et deux Tunisiens ont trouvé la mort dans l’attaque. Parmi les victimes se trouvaient deux touristes français

Mais le bilan pourrait encore s’alourdir, puisque plus de 40 personnes, dont sept Français, sont blessées. François Hollande a évoqué dans la journée la possibilité le sort incertain d'un troisième Français. L'Elysée "ne confirme ni n'infirme" la mort d'un troisième Français.

> L’identité des tueurs

Les deux tireurs, qui ont pris d’assaut le musée pendant plus de trois heures, ont été abattus par les forces de l’ordre. Selon les autorités, il s’agit de deux jeunes Tunisiens de moins de trente ans, qui n’avaient jamais été arrêtés. L’un des deux tueurs était cependant "connu de la justice", a précisé le ministre des Affaires étrangères tunisien.

Ils auraient agi au nom des jihadistes de l’Etat Islamique. Un message audio publié sur les réseaux sociaux par des comptes de soutien à Daesh revendique en effet l’attaque. Le message n’a cependant pas encore été authentifié.

> L’impact pour la Tunisie

Difficile de savoir les conséquences que cette attaque aura sur le tourisme tunisien, pilier économique du pays. Les compagnies de croisières Costa et MSC, dont les passagers ont été touchés, ont d’ores et déjà annulé les escales de leurs navires à Tunis.

> Les messages de soutien

A Tunis, les plus grands syndicats avaient appelé au rassemblement près du musée, en signe de soutien, ce jeudi en fin d'après-midi. A l'international, les hommages se sont multipliés. Le Conseil européen, réuni à Bruxelles, a ainsi observé une minute de silence.

J.S avec AFP