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Bas-Rhin: un ouvrier du technicentre de Bischheim meurt dans un accident du travail

Sapeurs-pompiers (photo d'illustration).

Sapeurs-pompiers (photo d'illustration). - Philippe Huguen - AFP

Un ouvrier, âgé de 40 ans, du technicentre de Bischheim (Bas-Rhin) est mort dans un accident du travail ce mercredi 6 mars. Une enquête est en cours pour déterminer les causes du drame.

Un accident du travail mortel s'est produit dans le département du Bas-Rhin à Bischeim mercredi 6 mars, a appris BFM Alsace. Les faits se sont déroulés dans les locaux d'un atelier, destiné à la maintenance et l'entretien de la flotte TGV de la SNCF, au technicentre de Bischheim, selon des sources syndicales CGT et CFDT. Un ouvrier de 40 ans du technicentre est mort.

Grièvement blessé, il a été immédiatement transporté aux urgences des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg où il est mort peu avant 21 heures.

Une enquête en cours

Une enquête judiciaire et une enquête interne ont été diligentées pour faire la lumière sur les circonstances de cet accident.

Ces accidents mortels sont "rares" sur le site de maintenance, qui emploie environ 900 personnes, selon Régis Hoffmann, secrétaire général CFDT cheminots Grand Est, interrogé par l'AFP.

"On est sur un site fermé avec des déplacements (de trains) assez faibles", a précisé le syndicaliste, selon qui cette mort "crée un émoi particulier au sein de la communauté". Il assure toutefois qu'il n'y avait eu "aucune alerte précédente sur les conditions de travail" dans cette structure.

Sud-Rail évoque pour sa part "une manoeuvre d'attelage qui s'est mal déroulée", avec un agent qui donnait les consignes par radio. "L'agent à la radio n'ayant plus de nouvelles, s'est précipité et a vu que le collègue était couché", a affirmé Alexandre Welsch, secrétaire régional de SUD-Rail Alsace.

SUD-Rail dénonce une dégradation des conditions de travail

L'agent, père de famille, n'était ni un intérimaire, ni un CDD, selon Régis Hoffmann, qui évoque un agent de la SNCF avec une ancienneté d'une "quinzaine d'années", en poste depuis "un an et demi ou deux" dans ce site industriel.

SUD-Rail a dénoncé une dégradation des conditions de travail et de sécurité, qui entraîne une "multiplication des incidents et situations non conformes", dans un tract diffusé jeudi soir.

Dans la matinée de ce jeudi 7 mars, malgré la présence des enquêteurs, le travail a repris dans ce site qui emploie près de 1.000 salariés.

Kévin Drouant et Solenne Bertrand, avec AFP