La retraite : âge d’or pour le portage salarial ?

Réforme phare du second quinquennat d’Emmanuel Macron, le projet de la réforme des retraites a été présenté le 10 janvier par la Première Ministre, Elisabeth Borne. Annoncée par l’exécutif comme incontournable pour rétablir les finances du régime et ainsi redresser un système de retraite déficitaire, le projet a été mal accueilli par les français. Pourtant parmi eux, beaucoup souhaitent poursuivre leur activité au-delà de l’âge légal de départ à la retraite. Décryptage dans cet article.

Les nouveautés d’une réforme passée au crible

Le recul progressif de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans en 2030 et l'allongement de la durée de cotisations à 43 ans pour 172 trimestres dès 2027 constituent les points centraux de cette réforme qui provoquent une contestation massive dans le pays (voir les manifestations du 19 janvier). À ce titre, c'est la génération 1968 qui sera la première à devoir travailler jusqu’à 64 ans pour bénéficier d'une retraite à taux plein. 

es régimes spéciaux sont également concernés, puisque les futurs salariés, embauchés à compter du 1er septembre 2023, devront travailler deux années supplémentaires. En effet, les régimes spéciaux de retraite des industries électriques et gazières (IEG), de la RATP, des clercs et employés de notaire, de la Banque de France et des membres du Conseil économique, social et environnemental (Cese) seront fermés et ses salariés dépendront du régime général. 

Au-delà d’une « réforme universelle », l’exécutif défend une « réforme juste » par le réaménagement du mécanisme dit des « carrières longues » et le maintien à un départ plus précoce pour certaines professions telles que les militaires, les catégories actives de la fonction publique, les aides-soignants à l'hôpital. De plus, pas de changements en ce qui concerne l’invalidité. 

Volet social de cette réforme et priorité du gouvernement, la pénibilité au travail est un enjeu majeur. Aussi, l'accès au C2P (compte professionnel de prévention) devrait être élargi à de nouveaux salariés, soit plus de 60 000 en plus par an. Ces salariés pourront cumuler des points en fonction de six critères de pénibilité : le travail de nuit, le travail en équipes successives alternantes, le travail répétitif, les activités en milieu hyperbare (sous l'eau, enceinte de confinement de réacteur nucléaire), les températures extrêmes ou encore le bruit. Ces points leur permettront de partir plus tôt à la retraite. 

Pour les salariés qui subissent le port de charges lourdes, les postures pénibles et les vibrations mécaniques, trois critères de pénibilité au travail absents de la liste, ils se verront proposer un "suivi médical renforcé" à partir de la mi-carrière. Sur avis médical, ces mêmes salariés pourront obtenir un aménagement de poste et/ou de temps de travail et bénéficier d’un accès renforcé à une reconversion. Dans les cas les plus critiques, un départ anticipé à partir de 62 ans pourra enfin leur être proposé. 

Au volet social toujours, c’était une promesse de campagne présidentielle et elle sera tenue. Dès septembre, les carrières complètes seront revalorisées à 85 % du smic (1200 € brut/mois) aussi bien pour les futurs retraités que pour les personnes qui sont déjà à la retraite. 

Le portage salarial, pour poursuivre une activité salariée sereinement

De nombreux seniors souhaitent conserver un équilibre intellectuel et physique ainsi qu’une vie sociale épanouie en ayant recours à la poursuite de leur activité. Forts de leur carrière et souvent experts, ils représentent un atout indéniable pour les entreprises.  

Une solution existe pour ces seniors qui souhaitent cumuler emploi et retraite tout en bénéficiant d’une sécurité. Et pour estimer ses futurs revenus, rien de plus simple ! En effet des outils de simulation de portage salarial intuitifs existent. Ceux-ci contribuent ainsi à une prise de décision plus aisée. 

Le portage salarial est en effet parfaitement adapté aux professionnels de tous secteurs et permet de cumuler son salaire et ses pensions (retraites de base et complémentaires).  

Dans le cas du « cumul intégral », soumis à plusieurs conditions, le salarié porté peut cumuler ses revenus professionnels avec ses pensions de retraite.  

Toutefois, si l’une de ces conditions n’est pas remplie, le porté bénéficiera du « cumul partiel ». Dans ce cas, le cumul des deux revenus (pensions et revenus du travail) doit rester inférieur à la moyenne de ses trois derniers salaires perçus avant le départ en retraite, ou, si cette solution est plus favorable, à 160% du SMIC. 

Autonomie, sécurité et flexibilité sont les atouts du portage salarial qui permet aux consultants portés et retraités de bénéficier d’un complément financier à leurs pensions et de transmettre leur savoir-faire sans contrainte.  

Ce contenu a été réalisé en partenariat avec ABC Portage. La rédaction de BFMTV n'a pas participé à la réalisation de ce contenu.

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