"Il est adorable": Pogui, un cochon en liberté et mascotte d'un quartier de Six-Fours-les-Plages

Pogui le cochon suscite l’intérêt des riverains de Six-Fours depuis cinq ans. Un animal domestique, hors du commun et abandonné par son propriétaire, devenu très proche des chevaux et des humains.

La tête noire et le corps tout blanc. Pogui le cochon est devenu du haut de ses cinq ans une mascotte de tout un quartier. L'animal passe la plupart de ses journées à prendre des bains de soleil et n'hésite pas à partager son quotidien avec les Six-Fournais.

"Ça c'est sa boge", montre Béatrice, l'une des riveraines de Six-Fours devant l'endroit "où il vient dormir".

"Quand on ne le voit pas pendant très longtemps, on s'appelle tous pour savoir où il est parce qu'on en prend très soin. On a toujours peur, malheureusement, du braconnage, du chasseur", raconte cette dernière au micro de BFM Toulon Var.

Un animal docile, qui se laisse même approcher et toucher par tous. "Ma petite-fille de six ans, quand elle le voit, elle l'approche, le caresse, le gratte. Elle a moins peur du cochon que d'un de mes chiens pour vous dire à quel point il est adorable", sourit l'habitante du quartier.

"Comme un chien"

D’après les recherches des riverains, Pogui serait un cochon américain, qui peut donc être domestiqué.

Pourtant, l'animal vit en liberté et se promène sur différentes propriétés de la commune depuis sa naissance, avec un attrait particulier pour les chevaux. "On l'a laissé vivre libre, à l'état sauvage, avec un terrain qui représente un côté sauvage, sinon on est obligé de l'enfermer et ce ne sont pas des animaux qui peuvent vivre dans 100m2".

"Il adore qu'on lui gratte les oreilles, le ventre, comme un chien. L'été il ne se gène pas pour venir sur nos terrasses, se coucher sous la table", confie une autre riveraine sur notre antenne.

Lors des battues, Pogui est mis à l’abri. La seule crainte de Caroline, Béatrice et de l'ensemble de ses fans dans le quartier: qu’un individu mal intentionné ou qu’un chasseur isolé ne lui fasse du mal.

Quentin Leport et Tom Ferrara avec Alixan Lavorel