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Hubert Falco, ex-LR, défend le bilan d'Emmanuel Macron et justifie son soutien pour 2022

L'ex-membre des Républicains, Hubert Falco, estime ce lundi sur BFM Toulon Var que le chef de l'État "a eu un quinquennat difficile" avant de saluer ses résultats, notamment sur le plan économique.

C'était en mai dernier. Hubert Falco, maire de Toulon, quittait Les Républicains (LR) avec fracas, en plein cœur d'une profonde crise interne au parti. En cause: l'idée d'un ralliement de La République en Marche (LaREM) à la candidature de Renaud Muselier pour les élections régionales en Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Dimanche, le maire de Toulon a fait un nouveau pas vers le parti présidentiel en apportant son soutien à Emmanuel Macron en vue de l'élection de 2022. Un choix qu'il a défendu ce lundi soir sur notre antenne. "Qui aurait fait mieux?", a-t-il lancé.

L'élu estime qu'"Emmanuel Macron est un bon président (...) Rien ne lui a été épargné. Il a eu un quinquennat difficile: les gilets jaunes, une crise sanitaire..." Mais aujourd'hui, "notre économie se porte bien", s'est-il félicité, "le chômage baisse. Dans l'ensemble, le maire de Toulon assure que "la crise a été bien gérée".

"La crise a été bien gérée"

Ce positionnement d'Hubert Falco intervient alors que la division grandit au sein de LR, entre ceux qui sont jugés "Macron-compatibles" et les tenants d'une ligne plus dure. L'élu a réfuté contribuer à cette division. "Je pense que c'est l'image qu'ils sont en train de donner qui participe à la division", a taclé le maire de Toulon.

"Je ne suis plus du tout concerné par ce qui se passe chez Les Républicains puisque Les Républicains n'ont plus voulu de moi", a insisté Hubert Falco, assurant avoir effectué son choix "en maire libre, en homme libre".

De Valérie Pécresse à Xavier Bertrand, en passant par Éric Ciotti, la droite attaque la course à la présidentielle en ordre dispersé, avec une multitude de candidats potentiels.

Florian Bouhot Journaliste BFM Régions