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Twitter songe à étiqueter les comptes qui cumulent les Notes de la communauté

Pour mettre en relief les comptes épinglés par une partie de ses utilisateurs, Twitter évalue des options pour leur apposer une étiquette.

Les Notes de la communauté sur Twitter (désormais renommé X) sont l'une des évolutions les plus notables qui ont découlé du rachat de la plateforme par Elon Musk. Ces notes rédigées par des utilisateurs permettent de contextualiser un tweet lorsque celui-ci est jugé trompeur ou mensonger. Parfois en impliquant des débats quant à leur pertinence, voire des guerres militantes.

Dans un billet de blog publié le mardi 24 octobre, Keith Coleman, vice-Président produit chez Twitter, propose une rétrospective sur l'efficacité de ce dispositif, et pose la question des comptes qui en reçoivent régulièrement.

"Nous avons entendu de nombreuses suggestions selon lesquelles il serait nécessaire de mettre en place un mécanisme pour repérer les comptes qui reçoivent régulièrement des Notes de la communauté", explique Keith Coleman.

Contexte informatif

L'entreprise indique évaluer des options que les utilisateurs trouveraient "utiles" et "justes" pour pouvoir mettre en relief ces comptes. Coleman rappelle toutefois que les Notes peuvent parfois simplement servir à ajouter du contexte informatif aux publications, et "ne reflètent pas systématiquement un contenu mensonger".

Dans un contexte où la désinformation, notamment issue des comptes certifiés, est pointée du doigt sur Twitter, les Notes de la communauté peuvent s'avérer utiles pour faire la différence entre les contenus mensongers et les autres.

Selon les chiffres cités par Keith Coleman, elles sont rédigées par plus de 100.000 contributeurs dans 44 pays différents, et apparaissent "souvent" sur des publications virales et à haute visibilité.Dans un tweet du 15 octobre, le compte officiel des Notes de la communauté indiquait ainsi que certaines Notes étaient vues par plus d'un million d'utilisateurs. Une efficacité toutefois largement remise en cause avec la prolifération de fausses informations liées au conflit israélo-palestinien.

Victoria Beurnez