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Mauvais payeur, Twitter est poursuivi en justice par le bailleur de son siège de San Francisco

Le propriétaire du Hartford Building, qui héberge les locaux de Twitter, a déposé une plainte contre l’entreprise. Il réclame plus de 136.000 dollars de loyers impayés au réseau social.

Malgré tous ses efforts pour réduire ses dépenses, Twitter n’a visiblement pas réussi à payer ses loyers... Le 29 décembre, une plainte a été déposée au tribunal de San Francisco par le propriétaire du Hartford Building. La société Columbia Reit, qui loue ses locaux à l’entreprise, réclame 136.250 dollars d’impayés, relate Bloomberg.

Mi-décembre, le New York Times révélait que le réseau social, repris par Elon Musk, ne s’était pas acquitté de ses loyers depuis plusieurs semaines. Désormais, Twitter est en défaut de paiement suite à la notification de son bailleur, le 16 décembre, de régler ses dettes sous cinq jours. Une injonction qui n’a pas été remplie.

Un aller-retour en jet à près de 200.000 dollars

Une autre plainte a été déposée à l’encontre de Twitter, toujours dans le but de réclamer des sommes impayées. Le groupe Private Jet Services a saisi le 9 décembre le tribunal de district du New Hampshire, indique The Hill. La plateforme refuse de payer 197.725 dollars pour deux vols pris par sa directrice Leslie Berland.

Seul problème, cet aller-retour pour rejoindre San Francisco depuis l’aéroport de Teterboro dans le New Jersey a été réalisé les 26 et 27 octobre. Soit une journée avant le rachat de Twitter par Elon Musk. C’est d’ailleurs pour cette raison que le nouveau propriétaire refuse de payer cette facture. Depuis son arrivée, les règles concernant les voyages d’affaires ont été durcies et les dépenses autorisées revues à la baisse.

Cette mesure fait partie de la chasse aux coûts lancée par Elon Musk. Une course à l’économie qui a causé la fin de nombreux avantages chez les salariés, du moins pour ceux ayant échappé à la grande vague de licenciements. Ainsi, les cafétérias n’ont eu d’autres choix que de retirer leurs crevettes grillées des menus. Depuis, l’entreprise a même mis aux enchères son mobilier de cuisine.

Pierre Monnier