Tech&Co
Twitter

Des médias et des ligues sportives concluent des accords de publicité avec Twitter pour 2023

Elon Musk a fait fuir de nombreux annonceurs, mais des médias et les ligues sportives engrangent trop de revenus grâce à la plateforme pour la quitter.

Contrairement à de nombreux annonceurs qui ont décidé de fuir Twitter à cause de la politique menée par Elon Musk, d'autres ont décidé de rester. C'est le cas de nombreux médias américains et de ligue sportives qui engrangent une partie de leurs revenus grâce au réseau social, rapporte le média américain Axios.

Dans le cadre d'un programme sélectif, appelé Twitter Amplify, des médias et des ligues sportives ont conclu, ces dernières années, des accords avec Twitter, allant d'un à trois ans. Ce programme associe les annonceurs à des éditeurs que ces derniers partagent avec Twitter pour toucher un pourcentage des recettes publicitaires générées par leurs vidéos.

La plupart de ces partenariats sont des accords pluriannuels et ont été négociés avant qu'Elon Musk ne prenne la direction de Twitter. Certains accords, comme celui de la National Football League (NFL), représentent une valeur colossale à sept chiffres.

Accords autour d'événements mondiaux

Ainsi, des services d'information tels que le Wall Street Journal, Reuters, Axios, Bloomberg, Forbes ou USA Today devraient passer des accords de contenu avec Twitter autour de grands événements tels que le Forum économique mondial de Davos, le CES et la Pride Week.

Cette année, la NFL, le plus grand partenaire de contenu de Twitter, la NBA, et d'autres, prévoient de conclure des accords de contenu sur Twitter autour des matchs et des événements phares, comme le Super Bowl. De leur côté, les éditeurs sportifs tels que CBS Sports, ESPN ou Telemundo devraient également conclure des accords autour d'événements sportifs clés.

Paramount et Disney devraient eux diffuser du contenu lié à des remises de prix, des concerts et des émissions à succès aux heures de grande écoute.

Et Axios de noter: "il y a peu d'inconvénients financiers à rester dans les accords de contenu. Mais les entreprises et les ligues ne veulent pas faire savoir qu'elles participent toujours à ces accords, car elles craignent de voir leur réputation entachée par la liberté d'expression de l'ère Musk sur Twitter".

Après le rachat de Twitter par Elon Musk, près d'un annonceur sur trois s'est retiré de la plateforme alors que la publicité représente 90% des revenus du réseau social.

Margaux Vulliet