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Guerre en Ukraine: le collectif Anonymous revendique le piratage de médias russes

Capture d'écran d'une vidéo des Anonymous

Capture d'écran d'une vidéo des Anonymous - DR

Le collectif de hackers annonce avoir piraté les sites Web de médias importants, à commencer par Tass, une agence de presse publique russe.

Entre la Russie et l'Ukraine, la cyberguerre se poursuit paralèllement au conflit militaire conventionnel. Ce 28 février, le célèbre collectif de hackers Anonymous a revendiqué sur Twitter le piratage de plusieurs sites d'informations russes, dont les agences publiques Tass et Rossia Segodnia.

Comme le confirme l'agence Tass sur son compte Twitter, la cyberattaque a mis hors-ligne plusieurs portails d'information majeurs, à commencer par le sien.

"Le site officiel de notre agence de presse a été piraté. Nous travaillons pour le remettre en ligne. Dans le même temps, les ressources en ligne d'autres grands médias russes ont été attaquées et piratées" précise Tass sur le réseau social.

Des revendications à prendre avec précaution

En plus du piratage, le collectif Anonymous assure avoir remplacé la page d'accueil des sites piratés par des messages de soutien à l'Ukraine et d'opposition à la politique menée par Vladimir Poutine. Une opération que n'est pas en mesure de confirmer BFMTV.

Pour s'attaquer à un site Web, des hackers peuvent mettre en place des attaques "par déni de service" (DDoS, en anglais), qui consistent à saturer les serveurs ciblés de connexions pour les mettre hors-service. Une technique qui a déjà été utilisée avec succès par le collectif Anonymous.

Remplacer la page d'accueil d'un site Web est toutefois une opération bien plus complexe, qui implique une intrusion dans l'ensemble des systèmes ciblés.

Si le collectif Anonymous a annoncé vouloir s'attaquer à la Russie, ses déclarations doivent être prises avec précaution. Ce 26 février, l'un de ses comptes Twitter a revendiqué le piratage de chaînes de télévision russe, sans pour autant que l'information n'ait pu être confirmée.

https://twitter.com/GrablyR Raphaël Grably Rédacteur en chef adjoint Tech & Co