Tech&Co
Gaming

Esport: comment la Team Vitality génère ses revenus

L'équipe tricolore a fêté ses dix ans et poursuit son ascension sur la scène mondiale, notamment en se renforçant financièrement.

On ne présente plus la Team Vitality, porte-drapeau français de l'esport après un peu plus de dix ans d'existence. Si l'équipe à l'abeille a encore enchaîné des victoires de prestige en 2023, l'entreprise poursuit aussi sa croissance financière à la recherche de l'équilibre.

"Pendant pas mal d'années, l'esport a cherché son business model avec des levées de fonds importantes, pour Vitality mais également pour d'autres grands clubs internationaux, avec l'idée de devenir le plus gros ou l'un des plus gros et très vite d'occuper le marché", explique dans l'émission Sport Business, sur BFM Business, Nicolas Maurer le patron de Team Vitality.

Mais l'heure est à la consolidation et à la recherche de revenus supplémentaires. "On est à peu près 120 personnes chez Vitality" explique-t-il, en prenant en compte la quarantaine de joueurs professionnels.

"Les talents coûtent cher, comme dans beaucoup d'autres industries" poursuit-il, et "face à ces dépenses, il nous faut des revenus."

Des sponsors "mainstream"

Cela passe principalement par le sponsoring. Quatorze marques sont présentes, au total, dont la principale Tezos, ainsi que des entreprises qui gravitent dans l'univers du gaming.

Mais une tendance grandit avec "des nouveaux entrants qui sont finalement les marques plus mainstream, internationales, statutaires, qui ne sont pas du tout liées historiquement avec le gaming et qui viennent investir, sponsoriser l'esport comme ils le font dans le sport traditionnel depuis longtemps."

Crédit Agricole, Kia ou encore Aldi sont ainsi venus financer à leur tour l'équipe tricolore. Si les sponsors représentent la majorité des revenus, l'entreprise peut aussi compter sur le merchandising classique (vente de maillots…) et le marchandising in-game (skins…) via des microtransactions.

Enfin, les revenus des compétitions, tout comme l'évènementiel ou le conseil pour des marques, viennent compléter ces recettes.

Thomas Leroy Journaliste BFM Business