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Tests, petit comité, à domicile: comment les Français vont-ils célébrer le Nouvel An?

Selon un sondage, 63% des Français compteraient rester chez eux sans invités ce vendredi soir à l'occasion du passage en 2022.

Face à la résurgence épidémique et la forte poussée du variant Omicron, désormais majoritaire en France, nombreux sont les Français à avoir changé leur programme en vue de la Saint-Sylvestre. Moment festif par excellence, propice aux retrouvailles et aux effusions, le Nouvel An, alors que plusieurs records de contaminations quotidiennes ont été battus ces derniers jours, est cette année redouté par de nombreuses personnes.

Selon un sondage Harris Interactive pour LCI, diffusé lundi 27 décembre, 63% des Français auraient l'intention de rester chez eux ce vendredi soir, sans invités extérieurs à leur foyer. Un taux extrêmement élevé, qui, compte tenu des développements des derniers jours, a encore pu évoluer.

Nombreux désistements

"On essaye de ne pas se mélanger et puis de profiter quand même, de passer des moments dans la maison de nos amis", confie au micro de BFMTV Hélène, originaire d'Ariège, qui célébrera le passage en 2022 avec sa fille Juliette, 13 ans. Avec leurs amis, ils comptent rester ensemble plusieurs jours et limitent au maximum les contacts extérieurs.

Pour Romain, 30 ans, c'était une soirée à 15 personnes qui était prévue initialement. Mais avec la très forte poussée épidémique, les défections s'enchaînent. "On en a perdu sur la route, oui", sourit-il derrière son masque. "Ils ont l'honnêteté de le dire, donc du coup ils ne viennent pas", ajoute-t-il. Pour ceux qui seront présents, un test est demandé.

Dépistages et tête-à-tête

Une sécurité qui a aussi été prise par Caterina, 20 ans, et ses proches. "Tous les gens qui vont venir, on va leur demander de se faire tester pour que ce soit safe quand même, parce que dans quelques jours on va devoir repartir en Suisse pour faire nos études", étaye-t-elle auprès de notre antenne.

Raphaël, également âgé de 20 ans, n'effectuera pas de test, et pour cause: il passera sa soirée du 31 décembre en tête-à-tête avec sa petite amie, après avoir refusé plusieurs soirées afin d'éviter toute contamination. "Je pars à Londres début janvier, je ne peux pas me permettre d'avoir le Covid", justifie-t-il.

Le 17 décembre dernier, le Premier ministre Jean Castex avait mis en garde: "Moins on est nombreux, moins on prend de risque."

Valentin Rivollier et Anne-Sophie Warmont avec Clarisse Martin