Mobilisation des fonctionnaires : le cortège parisien s'est élancé

A l'appel de plusieurs syndicats, un millier de fonctionnaires ont commencé à défiler, jeudi, en début d'après-midi, dans le cadre de la journée de mobilisation nationale.

Plus d'un millier de manifestants ont commencé à défiler jeudi peu avant 14h30 depuis Port-Royal, à Paris, dans le cadre d'une journée de grève de la fonction publique à l'appel de la CGT, FSU et Solidaires.

Les responsables syndicaux étaient derrière une banderole sur laquelle on pouvait lire : "Face à la crise, pour lutter contre les inégalités : développer l'emploi et les services publics, augmenter les salaires".

Dans le cortège, qui s'est élancé en musique et sous la pluie en direction de la rue du Bac, non loin du ministère de la Fonction publique, on pouvait lire sur des pancartes: "Fonction publique en colère", "Hollande, rends-nous la monnaie" ou encore "Salaires, emplois, c'est un droit" et "Le service public, une chance, pas un coût".

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"Il faut faire un geste de soutien envers les agents"

Le mouvement de grève des fonctionnaires vise notamment à réclamer une augmentation du point d'indice, qui sert de base au calcul des salaires des agents et qui n'a pas été revalorisé depuis 2010.

Mais les syndicats entendent aussi obtenir l'abrogation de la journée de carence (non indemnisée) en cas d'arrêt maladie et faire part de leurs revendications sur l'emploi - les créations de postes dans les ministères "prioritaires" (Justice, Police, Education) devant se traduire par des suppressions de postes ailleurs.

"Il appartient au gouvernement d'apporter des réponses" sur ces sujets, a déclaré Jean-Marc Canon (CGT), peu avant le début de la manifestation. "Il est évident qu'il y aura des remous très forts si nous n'en avons pas", a-t-il prévenu.

"On est dans la rue pour dire au gouvernement qu'il faut faire attention, qu'il faut faire un geste de soutien envers les agents", a déclaré de son côté Thi-Trinh Lescure (Solidaires). "Cela fait des années que le service public souffre des réductions d'emploi qui continuent pour des raisons budgétaires", a-t-elle ajouté.

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