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Suicide d'un lycéen à Poissy: Gabriel Attal déplore un "drame qui nous endeuille tous"

Après s'être entretenu avec les familles de Lindsay - qui s'est suicidée en mai sur fond de harcèlement à l'école - et de Maïlys, meilleure amie de la jeune fille toujours harcelée, le ministre de l'Éducation nationale a évoqué la mort mardi soir d'un lycéen de 15 ans dans les Yvelines et apporté "tout son soutien" à sa famille.

"Chaque drame est un drame de trop." Au lendemain du suicide d'un adolescent de 15 ans qui avait signalé des faits de harcèlement scolaire l'an dernier à Poissy dans les Yvelines, Gabriel Attal a affirmé devant la presse avoir contacté la mère du garçon pour lui apporter "tout son soutien" avant de déplorer "un drame qui nous endeuille tous".

"Les mots sont bien peu de choses face à un tel drame. Notre cœur à tous souffre avec sa famille, ses proches, ses camarades", a-t-il poursuivi.

Dans une note que BFMTV a pu consulter, la famille indiquait que l'adolescent aurait été victime de harcèlement scolaire. Selon nos informations, l'adolescent avait signalé en 2022 des comportements pouvant correspondre à du harcèlement scolaire dans son établissement. Une information confirmée par le ministre. "L'élève a subi des brimades et injures répétées."

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"Absence de mesures suffisantes"

Selon lui, les parents du garçon ont été reçus en mars 2023. Dans un "échange de courrier courant avril entre la famille et l'institution scolaire", la famille a dénoncé "l'absence de mesures suffisantes".

Gabriel Attal a donc annoncé qu'une enquête administrative sur les accusations de harcèlement ainsi qu'une cellule d’écoute et de soutien au sein de l’établissement du garçon avaient été ouvertes. En parallèle, une enquête judiciaire ouverte par le parquet de Versailles est en cours et doit déterminer si sa mort est liée au harcèlement qu'il subissait.

Il a conclu: "Chaque drame est un drame de trop, qui nous rappelle que nous ne sommes toujours pas à la hauteur."

Deux numéros dédiés au harcèlement

Tout élève victime de harcèlement scolaire peut contacter gratuitement le numéro national d'écoute au 3020. L'élève ou ses proches peuvent également contacter le 3018 en cas de cyberharcèlement. Ce numéro est joignable 7 jours sur 7, de 9h à 23h.

Théo Putavy