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Santé

Pour "passer de bonnes fêtes", Rousseau appelle à un "rebond de la vaccination" contre le Covid et la grippe

À quelques jours des fêtes, le ministre de la Santé Aurélien Rousseau a appelé ce mercredi 13 décembre à "un rebond de la vaccination" contre le Covid et contre la grippe.

Dans son dernier bulletin Santé publique France fait état "d'une légère augmentation" de l'activité Covid à quelques jours de Noël. Pour "passer de bonnes fêtes" et pour éviter que "les hôpitaux ne soient débordés cet hiver", le ministre de la Santé Aurélien Rousseau a appelé ce mercredi 13 décembre à "un rebond de la vaccination" contre le Covid. Mais également contre la grippe.

"Il faut un rebond de la vaccination. On a franchi les 10 millions sur la grippe, on a franchi les 5 millions sur le Covid. On est toujours en avance par rapport aux chiffres de l'an dernier sur le Covid, il faut qu'on rattrape un peu sur la grippe. Et c'est le bon moment pour le faire", a-t-il dit lors d'un déplacement dans une pharmacie du XIXe arrondissement de Paris avec Agnès Firmin Le Bodo, ministre déléguée aux Professions de santé.

"La prévention, c'est ce qui fait qu'on va passer de bonnes fêtes. Et pas que nous, aussi les soignants à l'hôpital - c'est une de nos obsessions. On a les outils pour permettre que les hostos ne soient pas débordés cet hiver", a ajouté Aurélien Rousseau devant la presse.

"On serait tous plus rassurés"

Interrogé sur un éventuel ras-le-bol des Français à l'idée de se faire revacciner, le ministre a jugé qu'"il y a peut-être un effet de banalisation, parce qu'on a appris à vivre avec la grippe et le Covid. Mais on a tous autour de nous des gens qui attrapent le Covid, et pour qui c'est dur".

"Et je pense surtout à ceux qui vont retrouver leurs parents, leurs grands-parents à Noël: on serait tous plus rassurés si tout ce petit monde autour du sapin était vacciné", a lancé le ministre de la Santé et de la Prévention.

Et pour se faire vacciner, "c'est hyperfacile: toutes les pharmacies, les infirmières, les médecins peuvent le faire, les doses sont là", a-t-il insisté.

Pour la bronchiolite, "on a une courbe épidémique qui est moins forte que dans d'autres pays", a affirmé le ministre.

L'une des questions est l'effet qu'aura un nouveau traitement préventif contre le principal virus à l'origine de la bronchiolite, le Beyfortus (Sanofi).

"Sur le Beyfortus, on s'est battus pour avoir les doses (...) On est à des taux d'adhésion à cette vaccination impressionnants, à 60% (...) Donc ça doit contribuer à avoir une situation moins dégradée que l'an dernier", selon Aurélien Rousseau.

J.Bro avec AFP