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Santé

Pilules : les gynécologues face à l'afflux de patientes inquiètes

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La polémique sur les pilules de 3e, 4e génération et Diane 35 a provoqué l'inquiétude chez de nombreuses femmes, et les gynécologues sont confrontés à un afflux de patientes désireuses de changer de contraceptif.

Depuis la polémique liée aux pilules de 3e et 4e génération, il ne se passe pas un jour sans que Danièle Hassoun, gynécologue, reçoive une demande de rendez-vous liée à la pilule. Des patientes inquiètes qui doutent désormais de leur contraceptif et, dans un cas sur deux, réclament un changement.

"Il y a celles qui envisageaient la pose d'un stérilet et voient là l'occasion de le faire. Il y a aussi des femmes inquiètes mais qui veulent rester sur une pilule, à qui nous gynécologues, nous proposons de changer pour une pilule de 2e génération. Enfin, mais c'est beaucoup plus rare, il y a celles qui veulent tout arrêter", explique-t-elle.

Certaines patientes "dans une démarche écologique"

Dans de rares cas effectivement, c'est la contraception hormonale dans son ensemble qui est remise en cause par les patientes. "On a de plus en plus de patientes qui sont dans une démarche écologique, dont la demande est 'je ne veux pas d'hormones'", constate de son côté Joëlle Dravigney, gynécologue à Bordeaux.

Les professionnels rappellent cependant que si les contraceptifs hormonaux peuvent comporter des effets secondaires, les moyens dits "mécaniques", comme le préservatif, les spermicides ou encore le diaphragme, ne sont pas infaillibles.