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Santé

Pass vaccinal: ce qui change ce mardi 15 février

A partir de ce mardi, la période de validité du pass vaccinal évolue et passe de sept à quatre mois. Plus de 4 millions de Français sont susceptibles de perdre le bénéfice de ce sésame.

Les règles changent (encore). A partir de ce mardi 15 février, pour conserver un pass vaccinal valide, la dose de rappel des vaccins contre le Covid-19 devra être réalisée au plus tard quatre mois après la fin du schéma vaccinal initial, sauf pour ceux qui ont contracté la maladie depuis lors. Le délai maximal pour le rappel était jusqu'ici de sept mois.

Dans le détail, le rappel devra avoir été réalisé "au plus tard quatre mois" après la deuxième injection pour ceux qui ont reçu deux doses, "au plus tard quatre mois" après l'unique injection pour ceux qui ont eu le Covid puis une dose de vaccin, et "au plus tard quatre mois" après l'infection pour ceux qui ont eu une dose puis la maladie, selon le ministère de la Santé.

Une infection = une injection

Les personnes ayant attrapé la maladie alors qu'elles avaient déjà eu deux injections ou une injection et une infection, sont dispensées de la dose de rappel, en vertu du principe "une infection = une injection" énoncé par le ministre de la Santé Olivier Véran.

Autres exceptions: les personnes de 16 et 17 ans n'ont pas l'obligation de faire un rappel pour conserver leur pass vaccinal, et les plus jeunes ne sont pas soumis au pass vaccinal. En revanche, les Français qui souhaitent sortir du pays, par exemple pour les prochaines vacances, doivent avoir effectué un rappel afin d'avoir un certificat valide pour passer la frontière.

Plus de 4 millions de concernés

Selon les estimations des autorités sanitaires, entre 4 et 4,5 millions de personnes seront susceptibles mardi de perdre leur pass vaccinal faute de rappel ou d'infection.

Mais ces règles pourraient être modifiées prochainement, une levée du pass vaccinal étant envisageable "d'ici la fin mars" ou début "avril", avait estimé mercredi Alain Fischer, le "Monsieur vaccin" du gouvernement. A condition que le taux d'incidence s'avère "10 ou 20 fois moindre" qu'actuellement, que la surcharge hospitalière touche à sa fin et qu'une très forte proportion de Français soient vaccinés, selon lui.

En attendant, dès mercredi, une nouvelle salve de restrictions doit disparaître avec la réouverture des discothèques ou encore l'autorisation des concerts debout et de la consommation au comptoir dans les bars.

François de La Taille avec AFP