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Santé

Fin de vie : l'ADMD, pro-euthanasie, veut un débat parlementaire

Jean-Luc Romero, le président de l'ADMD

Jean-Luc Romero, le président de l'ADMD - -

L'Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD), qui défend l'euthanasie et le suicide assisté, estime mardi que les pistes du rapport Sicard sur la fin de vie sont très insuffisantes.

L'Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD), qui milite pour l'euthanasie active et le suicide médicalement assisté, a critiqué mardi les conclusions de la mission sur la fin de vie du professeur Didier Sicard.

Pour la première fois, le rapport Sicard ouvre une possibilité d’aide active à la mort. Il prévoit l’idée d’un geste médical pour "accélérer la survenue de la mort", si la personne l'a explicitement demandé, ou sur demande concertée de ses proches. Mais pas question de parler d'euthanasie. Un acte médical "radical, qui interrompt prématurément la vie", selon le président de la mission Didier Sicard, qui y est "radicalement hostile".

Romero rappelle à Hollande son engagement de campagne

Pour parvenir à ses conclusions, la mission a organisé des réunions publiques dans huit villes de France à l'automne. Insuffisant, juge l'ADMD, qui réclame à présent un débat au niveau parlementaire. L'association regrette également de ne pas avoir été associée aux travaux.

Son président, le conseiller d'Île-de-France Jean-Luc Romero, a appelé "au respect de la proposition 21 de François Hollande". Durant sa campagne, le candidat socialiste s'était déclaré partisan d'une "assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité", dans "des conditions actives et strictes".