Diane 35: "ne pas céder à la panique" dit Marisol Touraine
La ministre de la Santé Marisol Touraine, accusée par l'UMP d'être "absente" du débat sur les dangers de la "pilule" Diane 35, a conseillé mercredi aux femmes qui prennent le traitement anti-acné Diane 35 comme contraceptif de "ne pas céder à la panique", alors que l'agence du médicament vient de décider la suspension d'ici trois mois de ce médicament.
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Ne pas arrêter brutalement le traitement
"Il ne faut pas céder à la panique et ne pas arrêter brutalement le traitement", a affirmé la ministre, alors qu'elle visitait à Romainville (Seine Saint-Denis) la plateforme téléphonique du Numéro vert dédiée à l’information sur les pilules contraceptives.
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Par ailleurs, face aux inquiétudes sur la nocivité potentielle des pilules de troisième et quatrième génération, Mme Touraine a estimé qu'il fallait "prescrire le bon moyen de contraception à la bonne personne, au bon moment".
"Le recours a la pilule est significativement supérieur en France à ce qu'on observe dans les autres pays", a-t-elle fait valoir.
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L'Agence du médicament (ANSM) a annoncé mercredi la suspension d'ici trois mois de la commercialisation de Diane 35 et ses génériques, un traitement anti-acné largement utilisé comme contraceptif et qui a fait quatre morts en 25 ans.