Covid-19: selon Attal, le taux d'incidence "ne semble plus diminuer" au niveau national

Le porte-parole du gouvernement s'est exprimé ce mercredi à l'issue du Conseil des ministres, au cours duquel a été évoquée la circulation grandissante du variant Delta sur le territoire national.

La dernière étape du déconfinement ne concernera pas l'ensemble du territoire métropolitain. Gabriel Attal est revenu ce mercredi sur la décision des autorités de reporter la dernière phase du calendrier de réouverture pour le département des Landes. La raison: la poussée du variant Delta qui s'avère plus contagieux que les autres mutations.

"Nous avons des motifs de préoccupation", a déclaré d'emblée le porte-parole du gouvernement à la sortie du Conseil des ministres. "Le variant Delta progresse [...] depuis quelques jours le taux d'incidence au niveau national semble ne plus diminuer."

Le dispositif de frein d'urgence a donc été activé pour les Landes, "cela veut dire que la fin des jauges qui s'applique aujourd'hui au niveau national est retardé dans les Landes au moins jusqu'au 6 juillet".

Le variant Delta "nettement plus contagieux"

Une situation causée par cette souche du virus, plus contagieuse et qui progresse donc plus rapidement: alors qu'il représentait 10% des contaminations rapportées la semaine dernière, le variant Delta représente dorénavant environ 20% des cas.

"Le taux de reproduction était de 3 pour la souche initiale, de 4,5 pour la souche britannique et entre 6 et 7 pour le variant Delta [...] nettement plus contagieux", a développé Gabriel Attal.

En parallèle de cette préoccupation sanitaire, le porte-parole s'est réjoui du retour à la hausse des rendez-vous pour la première dose de vaccin contre le Covid-19, de l'ordre de 10 à 20% par rapport à la semaine dernière. Une "très bonne nouvelle" selon Gabriel Attal.

"Chaque vaccination est une protection contre la quatrième vague", a-t-il déclaré, en ajoutant que le calendrier de vaccination avait depuis été allégé pour faciliter l'administration de la première et de la seconde dose en cette période estivale.

Gabriel Attal a enfin réitéré le souhait du gouvernement que la vaccination progresse parmi les soignants: "il n'y a pas de raisons de ne pas se faire vacciner, soignant c'est un métier de solidarité et la vaccination est aussi un acte de solidarité".

Hugues Garnier Journaliste BFMTV