Courriers non distribués, problèmes administratifs... Ces communes changent de nom au 1er janvier

À partir du 1er janvier 2024, six communes vont changer de nom conformément à leur souhait. Des modifications qui visent à faciliter la vie des administrés, à renouer avec l'histoire ou encore à éviter des erreurs administratives.

Une nouvelle année est souvent vent de changement. C'est le moins qu'on puisse dire pour six communes françaises, dont le nom va changer à partir du 1er janvier 2024. Et ce, pour différentes raisons... Un nom trop long, des homonymes, ou encore une volonté de faire honneur à l'histoire.

Dans le Lot, la commune de Castelnau Montratier-Sainte Alauzie va simplement devenir Castelnau-Montratier, d'après un décret du 18 octobre dernier. Un retour au nom historique du chef-lieu de canton pour simplifier la vie de ces 1.800 habitants.

L'actuel nom au grand nombre de caractères "n’est pas réglementaire et entraîne des complications sans fin pour les usagers qui doivent refaire leur carte d’identité ou remplir des formulaires numérisés", souligne La Dépêche.

Une commune bretonne a également décidé de donner un coup de ciseau. Jugon-les-Lacs-Commune-nouvelle, renommée ainsi en 2016 en raison de la fusion entre deux communes dans les Côtes-d'Armor, va se simplifier et ne garder que le nom de Jugon-les-Lacs datant de 1973.

En mai 2022, l'adjointe au maire, Adeline Brive signalait que 229 foyers s'étaient montrés favorables, dans un sondage, à une modification du nom de la commune, et quatre défavorables, rapporte Ouest-France.

"Il y avait des mélanges de courrier"

Trois communes ont quant à elle préféré un nom plus long pour 2024. C'est le cas de Coulonges, dans la Vienne, qui va devenir Coulonges-les-Hérolles. Le but? Profiter de la notoriété du lieu-dit Les Hérolles où se déroule, chaque 29 du mois depuis le Moyen-âge, une foire qui attire des milliers de visiteurs de différents départements, rappelle France 3 Nouvelle-Aquitaine.

En Savoie, la commune de 750 habitants Saint-Paul va quant à elle retrouver son nom historique de Saint-Paul-sur-Yenne. La maire Laurence Boiron a expliqué à Franceinfo que "sur-Yenne" avait été perdu en 2000 après une erreur générée par le passage au numérique de l'Insee. De quoi entraîner une confusion avec ses homonymes.

"On avait des courriers qui nous arrivaient de Saint-Paul de La Réunion et puis d'un autre Saint-Paul en Savoie, Saint-Paul-sur-Isère", raconte l'élue.

"Souvent il y avait des mélanges de courrier, donc on espère que, comme il y aura 'sur-Yenne', il n'y aura plus d'erreur de tri", commente l'édile.

Dans les Alpes-de-Haute-Provence, la commune de Céreste va devenir Céreste-en-Luberon. Un rappel au massif du Luberon qui le surplombe. Quand Saint-Rémy-la-Vanne, en Seine-et-Marne, s'offre un déterminant supplémentaire devenant Saint-Rémy-de-la-Vanne.

Juliette Brossault