BFMTV
Sondages

Après le costard et l'ISF, la popularité de Macron en baisse début juin

Emmanuel Macron, le 7 juin 2016.

Emmanuel Macron, le 7 juin 2016. - Geoffroy Van der Hasselt - AFP

La cote de popularité du ministre de l'Economie est en baisse, selon un sondage Ifop réalisé après sa petite phrase sur "la meilleure façon de se payer un costard" et les révélations de presse sur son patrimoine.

La popularité du ministre de l'Economie Emmanuel Macron est en perte de vitesse, confirme un sondage Ifop pour Le Figaro à paraître mercredi après "l'affaire du costard" et les révélations de presse sur son patrimoine.

Début juin 57% des sondés ont jugé le ministre "compétent", contre 63% en avril, et ils ne sont plus que 54% à le juger "sympathique", contre 63% là aussi en avril.

Le désaveu est encore plus marqué auprès des sympathisants du PS interrogés: seulement 36% d'entre eux estiment désormais qu'Emmanuel Macron serait "capable de sortir le pays de la crise", contre 59% en juin.

Couacs

Plusieurs couacs ont émaillé le parcours ascensionnel du jeune ministre. A commencer par un échange houleux avec deux militants hostiles à la loi Travail lors d'un déplacement à Lunel le 27 mai, à qui Emmanuel Macron avait rétorqué que "la meilleure façon de se payer un costard, c'est de travailler".

Puis il y a eu la révélation par Mediapart et Le Canard Enchaîné que son patrimoine allait être réévalué par le fisc, l'amenant à payer l'ISF avec rétroactivité sur 2013 et 2014.

"Attaques injustes"

La semaine dernière, deux précédents sondages, l'un de TNS-Sofres pour le Figaro Magazine et l'autre d'Elabe pour Radio Classique et Les Echos, avaient également fait état d'une baisse de cote de popularité de l'ancien protégé de François Hollande.

Emmanuel Macron, qui a lancé début avril son mouvement politique "En marche!" et qui cultive le mystère sur ses réelles intentions pour l'élection présidentielle de 2017, a implicitement attribué ces "polémiques" et "attaques injustes" à la menace politique qu'il représenterait à gauche.

Enquête réalisée en ligne du 3 au 6 juin auprès d'un panel représentatif de 1.005 personnes âgées de 18 ans et plus.

V.R. avec AFP