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Régionales dans les Hauts-de-France: Martine Aubry "extrêmement ravie" de la liste d'union de la gauche

Martine Aubry.

Martine Aubry. - François Lo Presti - AFP

PS, PRG, Insoumis, communistes, Génération.s, Génération écologie et Place publique se sont unis dans les Hauts-de-France derrière l'eurodéputée verte Karima Delli, face au président sortant Xavier Bertrand, pour les élections régionales dans les Hauts-de-France.

La maire PS de Lille, Martine Aubry, s'est dite ce samedi "extrêmement ravie" de la liste d'union de la gauche et des écologistes derrière Karima Delli pour les élections régionales, appelant à "arrêter de se regarder le nombril" pour trouver une union au niveau national.

"Ca fait plaisir quand la gauche est réunie (...) la gauche unie autour de Karima Delli et j'en suis extrêmement ravie", a-t-elle déclaré à la presse lors du défilé du 1er-Mai à Lille, où elle s'est affichée notamment aux côtés de Karima Delli, du maire EELV de Grenoble Éric Piolle, candidat à la primaire écologiste pour la présidentielle de 2022 ou encore de Benoît Hamon, ancien candidat socialiste à l'élection présidentielle de 2017.

Martine Aubry a plaidé pour un "développement économique qui ne soit pas le même qu'avant et un développement écologique (...), avec "la justice sociale au coeur de tout ça".

PS, PRG, Insoumis, communistes, Génération.s, Génération écologie et Place publique se sont unis dans les Hauts-de-France derrière l'eurodéputée verte Karima Delli, face au président sortant Xavier Bertrand, pour assurer le retour d'une gauche disparue de la région sous pression de l'extrême droite.

Un appel à "arrêter de se regarder le nombril"

Interrogée sur la question d'une union de la gauche au niveau national, l'ancienne première secrétaire du Parti socialiste a souhaité envoyer un "message aux égos".

Selon elle, "l'union nationale sera possible le jour où ces messieurs ne se regarderont pas le nombril et regarderont les gens qui ont besoin d'eux".

"Quand ils arrêteront de se regarder le nombril peut-être que les Français pourront se dire: 'On peut vivre autre chose que la remise en cause de l'indemnisation du chômage, la réforme des retraites dans quelques jours, la réforme de l'ISF qui a eu lieu'", a-t-elle poursuivi.

"Mais pour ça, il faut que chacun ne dise pas : 'Je suis pour l'union de la gauche mais derrière moi'. Ca, ça ne marche pas", a-t-elle insisté.

Cy.C avec AFP