BFMTV
Politique

Regain de popularité pour Emmanuel Macron et Édouard Philippe

Emmanuel Macron salue des habitants avant de quitter l'université de Ouagadougou, le 28 novembre 2017

Emmanuel Macron salue des habitants avant de quitter l'université de Ouagadougou, le 28 novembre 2017 - ludovic MARIN, AFP

Les cotes de popularité d'Emmanuel Macron et d'Édouard Philippe ont gagné respectivement 4 et 6 points en un mois, le Premier ministre recueillant à nouveau une majorité de bonnes opinions, selon un sondage BVA paru ce mercredi.

Les bonnes opinions à l'égard du président de la République s'établissent désormais à 46%, alors que les mauvaises reculent de 5 points, à 51%.

Macron, populaire auprès des sympathisants des Républicains

Emmanuel Macron connaît une envolée de popularité auprès des sympathisants PS (57%, +7), et surtout chez ceux des Républicains, parmi lesquels il gagne 12 points pour arriver à 59%.

Édouard Philippe recueille pour sa part l'opinion positive d'un sondé sur deux, seuls 46% (-4 points) d'entre eux faisant état d'une mauvaise opinion, selon ce baromètre réalisé pour Orange et La Tribune. Ses gains de popularité apparaissent également chez les sympathisants PS (54%, +10) et Républicains (67%, +11), malgré son exclusion du parti en octobre.

"Après six mois à Matignon, c'est le résultat le plus élevé pour un Premier ministre depuis Jean-Pierre Raffarin (55% en novembre 2002), alors que les résultats étaient moins favorables pour Dominique de Villepin, Jean-Marc Ayrault, François Fillon et Manuel Valls", note BVA.

Nicolas Hulot toujours en tête 

Parmi les personnalités, Nicolas Hulot demeure en tête de ceux dont les sondés souhaitent qu'il ait davantage d'influence (43%, +1), devant Alain Juppé (35%, +1) et Jean-Yves Le Drian (31%, -1) et Bruno Le Maire (31%, +1) mais il s'est fait dépasser chez les seuls sympathisants LREM par le nouveau chef du parti, Christophe Castaner, désigné délégué général il y a dix jours.

Cette enquête a été réalisée auprès d'un échantillon de 972 personnes recrutées par téléphone puis interrogées par internet du 27 au 28 novembre, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.

S.Z avec AFP