Pour Blanquer, il n'y a "rien de stressant" dans une évaluation de début d'année

Le ministre de l'Éducation nationale défend les évaluations de début d'année, qui permettent selon lui de dresser un portrait de l'élève afin de mieux l'aider.

"On fait un abus du mot stress." Pour sa deuxième rentrée rue de Grenelle, le ministre de l'Éducation nationale Jean-Michel Blanquer a tenu à rassurer sur l'une des nouveautés de cette année, le retour des évaluations à l'entrée du CP, de la 6e et de la seconde.

"Il n'y a rien de stressant d'avoir une évaluation en début d'année qui permet de mieux connaitre pour mieux aider. Si c'est stressant, alors on ne peut plus rien faire", assure ainsi le ministre, invité de RTL ce vendredi. 

"Marché de l'angoisse"

"Les professeurs de terrain savent très bien que ces évaluations ne sont pas un problème, mais une solution. C'est un outil qui est utile. D'ailleurs beaucoup d'entre eux pratiquent déjà des évaluations de début d'année. C'est ce qui fait qu'on a au début de l'année un portrait de l'élève qui permet de l'aider", insiste Jean-Michel Blanquer.

Le ministre de l'Éducation nationale défend une mesure, critiquée par les syndicats enseignants comme une disposition paternaliste et une mise en cause de la qualité de leur travail. "C’est ce que disent certaines voix qui vivent sur le marché de l’angoisse", balaie Jean-Michel Blanquer. 

"Il n'y a pas d'angoisses à avoir parce qu'on fait de l'évaluation. On fait de l'évaluation non pas pour l'évaluation, pas pour le plaisir, mais pour aider les élèves", assure-t-il. "Et les professeurs et les parents d'élèves savent très bien que c'est utile."

Louis Nadau