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Abrogation de la retraite à 64 ans: le groupe Liot annonce retirer son texte

Charles de Courson, membre du groupe indépendant Liot, le 20 mars 2023 à l'Assemblée nationale, à Paris

Charles de Courson, membre du groupe indépendant Liot, le 20 mars 2023 à l'Assemblée nationale, à Paris - BERTRAND GUAY © 2019 AFP

Les députés vont débattre ce jeudi des propostions du groupe Liot à l'Assemblée nationale. Par un amendement demandant un rapport sur le recul de l'âge légal de départ à la retraite qui n'a pas été retoqué par Yaël Braun-Pivet, les socialistes espèrent qu'un vote symbolique aura lieu sur les 64 ans.

L'ESSENTIEL

  • Les oppositions ont commencé à faire entendre leur colère face au camp présidentiel, accusé de dérives anti-démocratiques, lors d'une fin de partie qui s'annonce électrique à l'Assemblée nationale. Lire l'article
  • Les députés examinent la proposition de loi d'abrogation du groupe indépendant Liot, mais vidée de sa mesure-phare, qui avait entretenu la flamme des opposants à la réforme des retraites malgré sa promulgation mi-avril. Lire l'article
  • Sans surprise, la présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet a brandi mercredi l'article 40 de la Constitution, qui proscrit toute proposition parlementaire créant une charge pour les finances publiques. Lire l'article

C'est la fin de ce direct sur l'abrogation de la réforme des retraites.

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Retraites: la Nupes va déposer une motion de censure pour un vote en début de semaine

Après l'échec de la tentative d'abroger la retraite à 64 ans, l'alliance de gauche Nupes a annoncé jeudi le dépôt d'une motion de censure contre le gouvernement, en vue d'un vote en début de semaine prochaine à l'Assemblée nationale.

Le groupe Liot n'a pas encore décidé s'il souhaitait s'associer à cette initiative.

"Nous n’allons pas nous ridiculiser à poursuivre ce débat": le patron du groupe Liot explique le retrait de l'abrogation

Le groupe Liot a décidé de retirer sa proposition de loi sur l'abrogation de la réforme des retraites. Vidée de sa substance en commission des Affaires sociales, Yaël Braun-Pivet a jugé irrecevable tous les amendements qui voulaient rétablir l'abrogation.

"Il ne reste plus rien de notre texte (...). Nous avons tenté d'aller au bout de cette démarche", a défendu le président du groupe Liot devant des journalistes en salle des Quatre-colonnes avant d'expliquer dans l'hémicycle "ne pas vouloir se ridiculiser à poursuivre ce débat".

Abrogation de la retraite à 64 ans: le groupe Liot annonce retirer son texte

En pleine interruption de séance, le groupe Liot annonce retirer son texte sur l'abrogation de la réforme des retraites après des débats très tendues.

Les débats vont reprendre dans l'hémicycle autour d'autres propositions du groupe Liot sur la taxation des transactions financières et "la continuité territoriale" dans les territoires ultra-marins.

Autain ne salue pas Braun-Pivet pour manifester son désaccord, la présidente de l'Assemblée dit défendre "la simple bienséance"

Clémentine Autain n'a pas salué Yaël Braun-Pivet en montant à la tribune pour manifester son désaccord avec sa décison sur l'article 40.

"Moi, on m'a appris à dire bonjour, mais ce n'est pas le cas de tout le monde", a avancé la présidente de l'Assemblée nationale avant que Mathilde Panot se dise, elle, "choquée" par "la mise en cause d'Éric Coquerel" sur la recevabilité des amendements.

Interpellée sur Twitter, la locataire du perchoir a ensuite expliqué vouloir défendre "la simple bienséance", appelant "au respect dû aux Français".

Le communiste Pierre Dharréville accuse le gouvernement de "s'essuyer les pieds sur le peuple"

"On veut nous cantonner, nous Parlement, à des initiatives symboliques", a regretté le député communiste Pierre Dharréville.

Les oppositions s'inquiètent que le recours à l'article 40 par Yaël Braun-Pivet restreigne fortement leurs droits dans les prochaines années.

"Quand on prend le Parlement pour un paillasson, c'est sur le peuple qu'on s'essuie les pieds", a encore jugé l'élu des Bouches-du-Rhône.

En plein débat sur l'abrogation de la réforme des retraites, les députés font une minute de silence à l'Assemblée après une attaque au couteau à Annecy

Une attaque au couteau a fait plusieurs blessés à Annecy. Quatre enfants et un adulte sont blessés.

En plein débat sur l'abrogation de la réforme des retraites, Mathilde Panot a pris la parole pour leur rendre hommage avant que Yaël Braun-Pivet ne demande une minute de silence à tous les députés.

Pour Sandrine Rousseau, Emmanuel Macron s'est assuré de "la servitude d'un perchoir"

"Le président n’a pas le droit de rentrer à l'Assemblée nationale (en vertu de la séparation des pouvoirs), il n’en a plus besoin, il s’est assuré la servitude d’un perchoir", a lancé la députée écologiste Sandrine Rousseau dans l'hémicycle.

Yaël Braun-Pivet est très critiquée depuis le début de la séance après avoir utilisé l'article 40 de la Constitution pour avoir déclaré irrecevables les amendements qui défendraient l'abrogation de la réforme des retraites.

Clémentine Autain accuse la majorité d'avoir "fait les poubelles de la 5ème République" pour défendre la réforme des retraites

"Vous avez fait le choix de faire les poubelles de la 5ème République" pour parvenir à faire adopter la réforme des retraites, a regretté la députée LFI Clémentine Autain.

De nombreux articles de la Constitution ont été utilisées pour la retraite à 64 ans, du 49.3 au 47.1 en passant désormais par l'article 40.

Le Conseil constitutionnel a évoqué "une procédure inhabituelle" dans sa décision de valider la réforme, expurgée de plusieurs dispositions.

"Vous êtes devenus complètement fous": le patron du groupe Liot regrette que les députés "soient empêchés de voter"

"Vous voulez nous empêcher de voter. Mais vous êtes devenus complètement fous", a fustigé Bertrand Pancher, le président du groupe Liot.

Les députés ne pourront pas se prononcer sur l'abrogation de la réforme des retraites après l'usage de l'article 40 par Yaël Braun-Pivet pour déclarer tous les amendements sur le sujet irrecevables.

Le président du groupe Liot accuse la macronie d'avoir mis la France "à feu et à sang pour quelques milliards"

"Vous avez mis le pays à feu et à sang pour quelques milliards d’euros. Quel bilan. Et maintenant que le mal est fait, vous cherchez l’apaisement, mais quelle histoire. Vous misez sur l’usure des citoyens", a regretté Bertrand Pancher, le président du groupe Liot à la tribune pour défendre l'abrogation de la réforme des retraites.

Dussopt dénonce "le bruit et la fureur" de l'Assemblée et défend "le chemin démocratique" de la réforme des retraites

Le ministre du Travail a tancé "le bruit et le fureur qui sont devenus la marque de fabrique de l'Assemblée nationale".

Sous les huées d'une partie des oppositions, Olivier Dussopt a défendu "le chemin démocratique" de la réforme des retraites qui n'a pas été votée par les députés ni en première lecture ni en seconde lecture.

Charles de Courson s'inquiète de "la colère et la violence" engendrées par la réforme des retraites

"De cet abaissement du Parlement, ne peut ressortir que désintérêt au mieux et dans le pire des cas, colère et violence", a regretté Charles de Courson.

La stratégie utilisée par Yaël Braun-Pivet pour couper court aux amendements qui défendent l'abrogation de la réforme des retraites ne passent pas dans les rangs des oppositions.

"Ce n'était jamais arrivé sur une réforme des retraites": Charles de Courson regrette une loi qui "n'a jamais fait 'l'objet d'un vote"

"Ce texte n'a jamais fait l’objet d’un vote, ce n’était jamais arrivé sur des réformes des retraites", a regretté Charles de Courson.

Les débats se sont arrêtés en première lecture après 2 semaines de débat. Le gouvernement avait choisi de dégainer "le temps contraint" pour limiter dans le temps les débats. En seconde lecture, la réforme a été adoptée sans vote par le recours au 49.3

L'abrogation de la réforme des retraites a, elle, été vidée de sa substance en commission des lois avant que Yaël Braun-Pivet n'utilise l'article 40 pour déclarer irrecevables l'immense majorité des amendements.

"Bravo pour le déni de démocratie": Charles de Courson tance Yaël Braun-Pivet et l'accuse de "faute politique grave"

Le rapporteur de la proposition de loi Liot a dénoncé "la faute politique grave" de Yaël Braun-Pivet qui a déclaré irrecevables des dizaines d'amendements avec les débats sur l'abrogation de la réforme des retraites.

"C'est une nouvelle étape dans l’abaissement de l’Assemblée nationale qui sortira très abîmé de cette mandature. Bravo pour le déni de démocratie"", a encore lancé Charles de Courson.

Prévue dans la Constitution, la manœuvre utilisée par la présidente de l'Assemblée nationale n'avait jusqu'ici jamais été utilisée

"Vous avez tout fait pour nous empêcher de voter": Marine Le Pen accuse le gouvernement "d'avoir peur du peuple"

"Vous avez tout fait pour nous empêcher de voter", s'est agacée Marine Le Pen, après l'ouverture de la séance sur l'abrogation de la réforme des retraites.

"Vous savez que vous n’avez pas de majorité pour ce texte ni dans cette Assemblée ni dans le peuple. En réalité, vous avez peur du peuple", a encore tancé la présidente des députés RN.

Pour Éric Woerth, "la seule véritable atteinte à la démocratie" est "le chahut constitutionnel" à l'Assemblée nationale

"Le chahut voulu par Liot et soutenu par La France insoumise, c’est ça la seule véritable atteinte à la démocratie", a lancé Éric Woerth dans l'hémicycle.

Les oppositions sont en train de multiplier les rappels au règlement, exprimant leur colère après le recours à l'article 40 pour faire tomber les amendements qui voulaient abroger la réforme des retraites.

Prévue dans la Constitution, la manœuvre n'avait jusqu'ici jamais été utilisée.

Abrogation de la réforme des retraites: les débats commencent dans une atmosphère électrique

Les débats commencent dans l'hémicycle pour débattre de la proposition de loi Liot pour abroger la réforme des retraites.

Preuve de l'ambiance très tendue: les discussions s'ouvrent avec des rappels au règlement.

André Chassaigne, le patron du groupe communiste, a dénoncé "un coup terrible pour la démocratie" de la part de Yaël Braun-Pivet qui a dégainé l'article 40, déclarant irrecevables les amendements qui voulaient rétablir l'article 1 portant sur la fin de la réforme.

Réforme des retraites: Olivier Dussopt "n'a pas de regrets" mais juge qu'il aurait "pu faire mieux" pour convaincre

Le ministre du travail est droit dans ses bottes sur la réforme des retraites qui reste toujours massivement rejetée par les Français.

"On aurait peut-être pu faire mieux (dans nos explications)", a reconnu Olivier Dussopt ce jeudi matin sur France inter qui affirme cependant n'avoir "pas de regrets".

Bompard sur la réforme des retraites: "On ne lâchera jamais l'affaire"

"On ne lâchera jamais l'affaire" sur la réforme des retraites, explique Manuel Bompard sur BFMTV-RMC. "On utilisera tous les moyens possibles", poursuit le coordinateur national de La France insoumise, avançant que "tôt ou tard, la réforme sur la retraite à 64 ans sera abrogée".

Lors de "notre prochaine niche parlementaire", on "redéposera une proposition de loi d'abrogation s'il le faut", prévient le député des Bouches-du-Rhône.

Pour François Ruffin, la macronie "est un colosse aux pieds d'argile" qui ne pourra "pas tenir très longtemps"

"Quand un ministre vient dire 'je ferai tout pour que le débat n'ait pas lieu', c'est un aveu de faiblesse. Quand Yaël Braun-Pivet vient dire 'nous ferons barrage au vote', c'est un aveu de faiblesse", avance François Ruffin ce jeudi matin sur France inter.

Yaël Braun-Pivet a déclaré irrecevables les amendements qui voulaient abroger la réforme des retraites. Les débats qui commencent à 9 heures sur la proposition de loi Liot ne pourront donc pas trancher sur la retraite à 64 ans.

"On a un colosse aux pieds d'argile, un tigre de papier. Quand la démocratie qui signifie le pouvoir par le peuple, pour le peuple devient contre le peuple, et sans le peuple, ça ne tient pas très longtemps", juge encore l'élu La France insoumise.

Manuel Bompard: "Nous déposerons une motion de censure avec tous ceux qui le veulent"

"Nous déposerons une motion de censure avec tous ceux qui le veulent", déclare le coordinateur national de La France insoumise Manuel Bompard sur BFMTV-RMC, jugeant que les "les droits des parlementaires sont piétinés".

Pour Bompard, Braun-Pivet n'a pas agi comme "présidente de l'Assemblée nationale" mais comme un "bon petit soldat" de Macron

Ce mardi Yaël Braun-Pivet a déclaré irrecevables  les amendements de réintroduction, visant à abroger la retraite à 64 ans, dans la proposition de loi Liot, examinée ce jeudi à l'Assemblée nationale.  

"En prenant cette décision madame Braun-Pivet n'est plus présidente de l'Assemblée nationale, elle est une sorte de bon petit soldat qui applique à la lettre les consignes du président de la République", juge Manuel Bompard, coordinateur national de La France insoumise.

Manuel Bompard dénonce la "comédie" de Yaël Braun-Pivet

"Franchement, ça faisait longtemps que je n'avais pas vu une comédie d'une aussi mauvaise facture", déclare le coordinateur national de LFI Manuel Bompard sur BFMTV-RMC au sujet de l'intervention de Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale, sur notre antenne ce mercredi.

L'insoumis revient sur la décision de cette dernière de déclarer irrecevables les amendements de réintroduction, visant à abroger la retraite à 64 ans, dans la proposition de loi Liot, examinée ce jeudi à l'Assemblée nationale. 

"Elle vient nous dire 'moi présidente de l'Assemblée nationale, j'applique les règles, mais c'est une mauvaise plaisanterie", dénonce-t-il. "On a le droit dans ce pays, nous les députés, de pouvoir voter pour savoir si la majorité des députés sont favorables ou pas à l'aborgation de la retraite à 64 ans"

Pas de vote sur l'abrogation de la retraite à 64 ans: Marcangeli juge que l'opposition est "dans l'abus verbal"

Invité de Public Sénat, Laurent Marcangeli, chef de file des députés Horizons et donc membre de la majorité, juge que "l'opposition est dans un exercice de style et dans l'abus verbal", sur la proposition de loi Liot.

Au départ, ce texte visait à abroger le report de l'âge légal de départ à la retraite, mais il a été vidé de sa substance par les macronistes et des députés LR en commission. Puis, la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a déclaré irrecevables les amendements de réintroduction de cette disposition, déposés par les oppositions. De quoi délencher leur colère face à un "déni de démocratie".

"L'opposition savait que cette loi n’était pas tolérée par les textes constitutionnels, elle a quand même voulu aller jusqu’au bout", dénonce Laurent Marcangeli.

Fabien Roussel: "S'il y a une motion de censure" des insoumis "nous la voterons"

Mathilde Panot, cheffe de file des insoumis, a annoncé ce mercredi que son groupe déposerait une motion de censure. En cause: la décision de Yaël Braun-Pivet de déclarer irrecevables les amendements de réintroduction de la mesure visant à abroger la retraite à 64 ans dans la proposition de loi Liot, examinée ce jeudi à l'Assemblée nationale.

"C'est impossible de laisser passer ça, sans réagir derrière. Donc oui, s'il y a une motion de censure, bien sûr nous la voterons", explique Fabien Roussel sur RTL.

"Une grave crise démocratique: Roussel estime que "nous entrons dans une zone de non-droit"

"Ce qui se passe dans notre pays est sans précédent", juge Fabien Roussel, secrétaire nationale du Parti communiste français (PCF) sur RTL. Il dénonce "une grave crise démocratique".

En cause: l'examen de la proposition de loi Liot, qui visait au départ à abroger le report de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans. Le texte a été vidé de sa substance en commission.

Ensuite, les amendements de réintroduction de la mesure, déposés par les oppositions, ont été déclarés irrecevables par la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, membre du camp présidentiel.

Après une telle décision, "nous entrons dans une zone de non-droit, une zone inconnue et je ne sais pas où tout cela va nous conduire", estime Fabien Roussel, même si les Macronistes se rangent derrière la Constitution et son article 40 pour justifier leur décision.

Pour Bertrand Pancher, Emmanuel Macron est "le pire président de la Ve République"

Emmanuel Macron est "le pire président de la Ve République", estime Bertrand Pancher, président du groupe de députés Liot, sur France 2. "Il est enfermé, il décide tout seul".

Sur la réforme des retraites, "Nicolas Sarkozy aurait fait beaucoup mieux, François Hollande [aussi] sans-doute", estime-t-il.

"Ils sont devenus complétement fous": Pancher accuse le camp présidentiel d'"empêcher" le texte Liot d'être "examiné à l'Assemblée"

"Ils sont devenus complétement fous. Jamais depuis la Ve République, [en] 1958, on aura empêché un texte soutenu par un groupe parlementaire d'être examiné à l'Assemblée nationale", déclare Bertrand Pancher, président du groupe de députés Liot, au micro de France 2.

En cause: la proposition de loi de son groupe visant à abroger la retraite à 64 ans. Elle a été vidée de sa substance en commission par les Macronistes et des députés LR, puis Yaël Braun-Pivet a déclaré irrecevables les amendements de réintroduction de la mesure déposés par les oppositions.

"Je ne sais pas ce qui se passe dans leur tête. C'est une attaque frontale contre les droits du Parlement", attaque Bertrand Pancher.

"On ne lâchera pas": Faure donne "rendez-vous dans les urnes" pour continuer la bataille contre la réforme des retraites

"Depuis le 19 janvier nous faisons front contre la réforme des retraites", mais "la présidente de l'Assemblée (Yaël Braun-Pivet) fait barrage à la démocratie et aux Français", écrit Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, sur Twitter.

Une référence au refus de cette dernière d'accepter les amendements de réintroduction, visant à abroger la retraite à 64 ans, dans la proposition de loi Liot, examinée ce jeudi à l'Assemblée nationale.

Le député de Seine-et-Marne tacle également Emmanuel Macron, estimant que "le président fait barrage à la démocratie et aux Français".

"On ne lâchera pas", promet-il, avant de donner "rendez-vous dans les urnes" pour continuer la bataille contre la réforme des retraites. Prochaine échéance: les élections européennes en 2024.

Raquel Garrido: "Nous finirons par remettre en cause la retraite à 64 ans"

Même si le texte Liot, examiné ce jeudi et visant au départ à abroger la retraite à 64 ans, a été vidé de sa substance par le camp présidentiel, les oppositions ne s'avouent pas vaincu.

"Nous finirons pas remettre en cause la retraite à 64 ans", dit la députée insoumise Raquel Garrido sur France Info.

Pour elle, la séquence actuelle démontre également qu'on "on ne peut pas en rester là d'un point de vue institutionnel".

"Il faut aujourd'hui ouvrir le chemin pour une VIe République", déclare l'élue de Seine-Saint-Denis, reprenant là un discours tenu par sa formation depuis des années.

Raquel Garrido juge que Yaël Braun-Pivet a "tort de se dédire ainsi"

Ce mercredi, la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a déclaré irrecevables tous les amendements de réintroduction de la mesure d'abrogation du report de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans dans la proposition de loi Liot, examinée ce jeudi.

Au départ, le texte prévoyait cette disposition dans son article 1, mais celui-ci a été supprimé par la majorité et des députés LR en commission des affaires sociales. D'où les amendements de réintroduction des oppositions.

Invitée de France Info, la député insoumise Raquel Garrido juge que Yaël Braun-Pivet a "tort de se dédire" en déclarant irrecevables ces amendements.

"Il y a 3 semaines, lorsque cette proposition de loi [...] a été inscrite à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale, en conférence des présidents, [...] la présidente Yaël Braun-Pivet considérait qu' [elle] était recevable", appuie notamment l'élue de Seine-Saint-Denis, évoquant "des pressions venant de l'Élysée", qui "ont achevé de lui imposer ce dédit".

Comment le groupe Liot est devenu le cauchemar de la majorité à l'Assemblée

Quatre petites lettres qui donnent des sueurs froides à la majorité présidentielle. Avec sa vingtaine de députés, le groupe Liot a relancé le débat autour de la réforme des retraites à l'Assemblée nationale, au grand dam de l'exécutif qui cherche désespérément à tourner la page.

Si les discussions sur leur proposition de loi pour abroger la réforme devraient tourner court dans l'hémicycle ce jeudi, ces députés font planer le dépôt d'une motion de censure dans les semaines qui viennent.

En mars, ils avaient déjà failli renverser Élisabeth Borne après le recours au 49.3 pour faire adopter le recul de l'âge de départ à 64 ans sans vote. Un recours devant le Conseil constitutionnel est également dans les tuyaux, si le texte sur l'abrogation n'est effectivement pas soumis ce jeudi au vote de l'Assemblée.

Dans les rangs de la majorité, la plupart n'aurait jamais imaginé pareil scénario en début de mandature

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Retraites: 7 Français sur 10 souhaitent que la proposition de loi abrogeant le report de l'âge de départ soit débattue

La proposition de loi du groupe LIOT visant à abroger la réforme des retraites sera bien examinée jeudi à l'Assemblée nationale, mais sans son article 1, qui voulait revenir sur le recul de l'âge de départ à 64 ans, supprimé en commission des affaires sociales par la majorité et des députés Les Républicains.

Pourtant, sept Français sur dix (71%) souhaitent que cette proposition de loi initiale, comprenant l'abrogation du report de l'âge légal de départ, soit débattue et mise au vote à l'Assemblée, selon les résultats d'un sondage Elabe pour BFMTV à ce sujet.

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Dernier round pour les opposants à la réforme des retraites à l'Assemblée, des débats houleux attendus

Privées de vote sur une proposition d'annuler la retraite à 64 ans, les oppositions vont faire entendre leur colère jeudi face au camp présidentiel, accusé de dérives anti-démocratiques, lors d'une fin de partie qui s'annonce électrique à l'Assemblée.

Les députés pourront examiner la proposition de loi d'abrogation du groupe indépendant Liot, à partir de 9h dans l'hémicycle. Mais vidée de sa mesure-phare, qui avait entretenu la flamme des opposants à la réforme des retraites malgré sa promulgation mi-avril.

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Bonjour à toutes et à tous!

Bienvenue dans ce live consacré à l'actualité politique et plus particulièrement la réforme des retraites. Les députés se penchent aujourd'hui sur une proposition de loi Liot.

Elle visait au départ à abroger le report de l'âge légal de départ à la retraite, mais a été vidée de sa substance par les Macronistes. Les amendements de réintroduction de la mesure ont été déclarés irrecevables par la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet.

De quoi déclencher la colère des oppositions qui ne manqueront pas de se faire entendre à l'ouverture des débats à 9h. Mathilde Panot, cheffe de file des députés insoumis, a d'ores et déjà annoncé que son groupe déposerait une motion de censure.

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