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UMP : est-ce (vraiment) la fin de la crise ?

Jean-François Copé et François Fillon

Jean-François Copé et François Fillon - -

L'accord entre Jean-François Copé et François Fillon pourrait être conclu dans la journée de lundi, si l'on en croit les deux camps. "Je suis résolument confiant", a assuré, dimanche soir, Jean-François Copé.

Après un mois de crise et de psychodrames, un accord se dessinait enfin dimanche à l'UMP. Les deux rivaux Jean-François Copé et François Fillon semblent désormais prêts à un compromis incluant une nouvelle élection à la présidence du parti en septembre 2013.

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Jean-François Copé, président proclamé mais contesté de l'UMP et qui refusait jusqu'à présent tout nouveau scrutin avant les municipales de 2014, a changé d'avis dimanche midi, en s'entretenant au téléphone avec l'ancien Premier ministre.

Selon leur accord, le re-vote se déroulera sur Internet et sous l'égide d'une autorité impartiale, probablement collégiale.

Copé "capitule", Fillon plus candidat en septembre

Cet accord pourrait être finalisé dans la journée de lundi, si l'on en croit les deux camps.

"Je suis résolument confiant", a déclaré dimanche soir Jean-François Copé - qui fait valoir qu'il restera président du parti même s'il a cédé sur le calendrier - après que son ami Christian Jacob a jugé que "toutes les conditions" étaient réunies pour la conclusion d'une paix des braves. "Tout n'est pas réglé mais il y a une avancée réelle", a déclaré le porte-parole de François Fillon, Jérôme Chartier.

L'ancien Premier ministre s'est lui-même "félicité" dans un communiqué que son rival ait accepté que les militants revotent "dans un délai raisonnable". Et "la réunification des groupes parlementaires UMP" et R-UMP "pourra être effective dès qu'un Conseil national aura acté" l'accord "en cours".

"Si accord il y a, Copé aura capitulé sur un nouveau vote en 2013 et Fillon, qui ne sera certainement plus candidat en septembre, aura accepté que son rival soit, temporairement, président de l'UMP", résume un "non-aligné".

S.A avec AFP I Julien Migaud-Muller (vidéo)