"Sarkothon": l'UMP a réuni les 11 millions d'euros, Sarkozy dit merci
L'UMP est officiellement hors de danger. Jean-François Copé, président du parti d'opposition, a annoncé dimanche au Touquet-Paris-Plage, dans le Pas-de-Calais, le succès de la grande souscription nationale lancée après l'annulation des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy. La barre des 11 millions d'euros a été "atteinte".
"Cette fois c'est fait, nous avons atteint les 11 millions d'euros nécessaires", a déclaré Jean-François Copé devant l'assemblée du campus des Jeunes Populaires, huit semaines après le début de la souscription le 4 juillet.
De son côté, l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy, a réagi sur Twitter, témoignant son émotion et sa reconnaissance envers ceux qui ont aidé le parti à rembourser la dette. "Je suis reconnaissant de cette mobilisation qui m'a autant surpris qu'ému", écrit-il sur le réseau social.
Que chacun d'entre vous sache combien je suis reconnaissant de cette mobilisation qui m'a autant surpris qu'ému... Merci à vous tous. NS
— Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) September 8, 2013
A l'UMP, on se congratule
"C'est un exploit", a réagi Brice Hortefeux, ce dimanche soir lors de l'émission Tous politiques sur France Inter - France 24 et Le Parisien/Aujourd'hui en France. "Peu de responsables politiques peuvent susciter un tel élan de solidarité. C'est exceptionnel", a-t-il indiqué, tout en adressant un "coup de chapeau à Jean-François Copé".
"Exceptionnel" aussi pour Catherine Vautrin. La trésorière de l'UMP a indiqué sur Europe 1 que la collecte a également eu un impact sur le nombre de militants du parti. "Nous avons enregistré 45.000 nouvelles adhésions parmi les donateurs", a-t-elle ainsi affirmé.
Un appel à la générosité
Après l'invalidation des comptes de campagne par le Conseil constitutionnel, l'UMP avait fait appel à la générosité.
D'abord par la voix de Jean-François Copé qui avait demandé aux militants de se mobiliser. Puis par la voix de Nicolas Sarkozy lui-même qui avait demandé sur Facebook aux Français de "l'aider", dénonçant par la même occasion une situation inédite sous la Ve République et un péril pour le parti politique.