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Les Républicains

Journalisme "niveau CAP d'ajusteur-monteur": le porte-parole de LR reconnaît "une maladresse"

Gilles Platret, porte-parole des Républicains

Gilles Platret, porte-parole des Républicains - DOMINIQUE FAGET / AFP

Le porte-parole des Républicains, Gilles Platret, qui avait comparé le travail des journalistes de l'émission Quotidien à un "niveau CAP d'ajusteur-monteur" après la diffusion des déclarations polémiques de Laurent Wauquiez, a assuré ce mardi matin qu'il n'y avait "aucun mépris de classe" de sa part.

Sa déclaration avait déclenché une polémique dans la polémique. Invité dans la matinale de RTL ce mardi, le porte-parole des Républicains, Gilles Platret, est revenu sur sa formule employée lundi pour décrire le travail des journalistes de l’émission Quotidien à l’origine de la diffusion des propos chocs de Laurent Wauquiez, enregistré à son insu lors d’un cours dispensé à l’EM Lyon.

Déplorant un journalisme "niveau CAP d’ajusteur-monteur", le porte-parole du parti de la rue de Vaugirard s’était attiré les foudres de certains élus et sympathisants de La République en marche l’accusant de mépris, alors même que le gouvernement tente à travers sa réforme de rendre la formation professionnelle plus attrayante.

"On est dans une hystérie"

"On a beaucoup commenté, on a beaucoup écrit. Le propos d’hier était le suivant: j’ai comparé le travail de monsieur Larrouturou de Quotidien au travail d’ajusteur-monteur de bande-son. Après, on a fait un délire en disant 'Platret condamne les CAP'. On a même dit que c’était un mépris de classe, alors que vous avez face à vous quelqu’un qui est fils de boucher-charcutier, petit-fils de paysan, donc qui a grandi au milieu du travail manuel", s'est justifié Gilles Platret, reconnaissant qu’il "y a pu avoir une maladresse" dans ses propos, mais "certainement pas du mépris de classe".

Selon lui, "on est dans une hystérie depuis un petit moment". Et "Laurent Wauquiez en fait les frais, et nous en faisons tous les frais lorsque nous parlons en son nom", a-t-il regretté. Avant de conclure en assurant qu'il "n'y a de (sa) part aucun mépris pour le travail manuel" dont il est par ailleurs "un promoteur".

P.L