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Les Républicains

La porte-parole de LR Laurence Sailliet défend le parler "cash" de Laurent Wauquiez

La porte-parole des Républicains a défendu mardi matin sur notre antenne la parole "cash" de Laurent Wauquiez, après les propos polémiques tenus par le président de LR lors d'un cours à l'EM Lyon. Elle a également dénoncé les violentes charges des membres de la majorité à l'encontre du président des Républicains.

LR tente d'organiser la riposte: invitée ce mardi matin sur notre antenne, la porte-parole des Républicains, Laurence Sailliet, a défendu le franc-parler de Laurent Wauquiez, après la diffusion de propos polémiques tenus lors d'un cours dispensé à l'EM Lyon. "C'est quelqu'un qui parle cash, qui parle simplement. [...] Je suis cash moi-même, je ne vais pas reprocher aux gens de ma famille politique de l'être", a tenté de justifier Laurence Sailliet.

La porte-parole du parti de la rue de Vaugirard a également dénoncé la violence des déclarations des adversaires politiques:

"Vous pensez que quand les autres parlent de nous, ils utilisent des mots sympathiques? Notamment les membres de la majorité qui parlent de cynisme, d'indignation. Pour moi le cynisme, c'est la politique que mène le président de la République pour les plus faibles. C'est une indignation sélective. On s'indigne de quelques propos tenus et on ne s'indigne pas de ce qu'il se passe pour les Français", a-t-elle regretté.

"Méthode très limite"

Celle qui estime qu'"il faut libérer les choses" déplore néanmoins la "méthode très limite" du journaliste de Quotidien, qui "a anticipé en démarchant les élèves pour faire l'enregistrement".

"On dirait que tout le monde découvre les discussions que les gens peuvent avoir en privé en parlant des autres", a poursuivi Laurence Sailliet, pointant une forme d'hypocrisie avant de s'en prendre une nouvelle fois à certaines personnalités des Républicains et aux membres de la majorité, dont les déclarations seraient tout aussi choquantes:

"Vous entendez ce qu'on dit sur Laurent Wauquiez? Ca ne choque personne. [...] Quand on dit qu'il veut pactiser avec l'extrême droite, c'est une véritable insulte. C'est faux, puisque nous ne serons jamais d'accord avec le Front national. On dit qu'il est comme Trump. Les mêmes qui disent cela étaient tous le 14 juillet en train de lui faire des révérences parce qu'il était invité d'honneur", a-t-elle conclu.

Paul Louis