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Les Républicains

Fillon: "Ne cherchons pas d'excuses ni de sauveur"

Francois Fillon a fait salle comble à la maison de la Mutualité à Paris.

Francois Fillon a fait salle comble à la maison de la Mutualité à Paris. - -

François Fillon, pré-candidat à la primaire à droite en vue de la présidentielle de 2017, a été accueilli par une ovation debout de ses partisans à son arrivée sur la scène de la Mutualité à Paris, où il tenait mardi son premier grand meeting.

Francois Fillon déjà dans les starting blocks pour 2017. Le député de Paris a fait salle comble à la maison de la Mutualité (une salle qui compte environ 2.000 places) pour son premier grand meeeting.

Au premier rang avaient pris place plusieurs personnalités de l'UMP qui le soutiennent: Jérôme Chartier, Laurent Wauquiez, Valérie Pécresse, Christian Estrosi ou encore Gérard Longuet.

Etait également présente Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate à la primaire pour les municipales à Paris en 2014, à qui François Fillon a apporté son soutien.

Reconstruire la droite républicaine

Plutôt discret depuis la guerre des chefs de l'UMP, François Fillon s'est voulu mardi soir plus offensif, souhaitant se donner une posture d'homme présidentiable. L'ex-Premier ministre a ainsi mis en garde contre "une chute brutale du niveau de vie", qui pourrait déboucher sur une "conflagration civile".

Selon lui, "face à ce risque, face à un pouvoir impuissant, face à la montée du populisme et des extrémistes qui rêvent de rééditer le coup du 21 avril 2002, la reconstruction de la droite républicaine, unie et populaire, n'est plus une question partisane, elle relève de l'intérêt national".

"Que sera la France dans 4 ans? Si rien n'est fait, nous subirons une chute brutale du niveau de vie qui peut déboucher sur une conflagration civile qui peut mettre en péril notre pacte républicain", a insisté François Fillon.

"Nous devons tous refaire nos preuves"

"Le devoir de l'opposition est de se préparer et de préparer la France à se relever. Cela ne se fera pas avec des petits ajustements. L'heure n'est pas au programme clé en main, mais je sais les noeuds que nous devrons trancher pour relancer notre pays", a-t-il assuré.

L’ex-premier ministre a également appelé à "se réinventer" et à se "désaccoutumer du passé". "Ne cherchons pas d’excuses, ni de sauveur", a t-il martelé. "En République, ce sont les citoyens qui se sauvent ou qui se perdent. Nous devons tous refaire nos preuves et moi le premier."

L'ancien Premier ministre, qui s'est positionné pour la primaire en vue de l'élection présidentielle de 2017, dans une interview au Monde daté de mercredi, a notamment proposé se "sortir des 35 heures pour aller vers les 39 heures", de faire une "profonde refonte de l'Etat-providence" et de relever l'âge de départ à la retraite à 65 ans".

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