BFMTV
Les Républicains

Fasquelle candidat à la présidence LR pour "redresser le parti"

Le député LR du Pas-de-Calais Daniel Fasquelle devra sûrement affronter le vice-président du parti, Laurent Wauquiez, qui fait figure de favori de l’élection bien qu’il n’ait pas encore officialisé sa candidature.

Il souhaite "redonner une envie de droite au Français". Daniel Fasquelle a annoncé, ce samedi, sa candidature à la présidence des Républicains (LR).

"Oui je suis candidat à la présidence des Républicains. Pour porter un projet avec une équipe autour de moi et avec la volonté de profondément refonder le parti", a expliqué le député LR du Pas-de-Calais dans les colonnes du Parisien.

"Je veux redresser le parti"

Le trésorier des Républicains a notamment assuré vouloir "redresser le parti". "On s'est trop perdu dans nos divisions. Il faut remettre les militants au cœur de notre famille et surtout donner une autre image de la droite aux Français", a-t-il ensuite indiqué.

"Je ne suis candidat contre personne, je veux rassembler toutes les droites", a assuré le député, qui estime qu'il faut "déconnecter la question de la présidence du parti et l'élection de 2022. Le parti ne doit pas être une écurie présidentielle."

S'il est élu à la tête des Républicains, il se fixe "deux ans et demi" pour "reconstruire la droite". "Je remettrai alors mon mandat en jeu", a précisé le député, qui a lancé le mouvement "Sauvons la droite".

"Un statut de sympathisant, sans cotisation" 

Daniel Fasquelle présentera ses propositions ce samedi au campus des jeunes Républicains du Touquet, dans le Pas-de-Calais, ville dont il est le député et dont il a été le maire. Il promet, une fois élu, de lancer "une grande consultation de nos militants pour redéfinir le socle commun de la droite", son "premier chantier".

Il souhaite également créer "un statut de sympathisant, sans cotisation", qui ne permettra pas de voter au sein des instances officielles, et vise le chiffre de "500.000 pour la fin 2018". Il veut aussi créer une "fondation", pour "travailler sur des sujets de fond", comme "l'Europe, la laïcité, le marché du travail, etc.". Elle serait distincte du parti, "avec son propre système de financement", et pourrait louer "une partie des locaux du siège", qui est "devenu trop grand".

Julie Breon avec AFP