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Les Républicains

Présidence LR: Sens commun affiche son soutien à Laurent Wauquiez

Sens commun soutient Laurent Wauquiez

Sens commun soutient Laurent Wauquiez - ROMAIN LAFABREGUE / AFP

Les cadres du mouvement soutiennent Laurent Wauquiez dans le cadre de la présidence des Républicains. En échange, ils espèrent voir certaines de leurs propositions prises en compte dans le programme du parti.

Oublié l’échec de François Fillon lors de l’élection présidentielle. Sens commun, émanation politique de la Manif pour tous, se tourne désormais vers la présidence du parti Les Républicains qui aura lieu à l’automne. D’après Le Parisien, les leaders du mouvement s’activent en coulisses pour appuyer la candidature de Laurent Wauquiez qui assure l'intérim à la tête du parti.

Objectif: jouer un rôle dans la reconstruction de la droite, affaiblie par la défaite de François Fillon au premier tour de l’élection présidentielle.

"Avec des idées qui correspondent à nos valeurs. (…) Depuis 2012, c’est l’unité de la droite qui prévaut. Le parti en a oublié de réfléchir sur sa doctrine", précise Madeleine de Jessey, porte-parole de Sens commun et membre du bureau politique des Républicains.

Réintégrer les propositions de Sens commun

Car s'il s’agit d’un soutien de poids pour Laurent Wauquiez, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes devra faire des concessions en réintégrant dans le programme les propositions de Sens commun sur le retour des allocations familiales pour tous, la révision de la loi Taubira afin de ne pas autoriser la PMA pour les couples homosexuels, ou sur la redéfinition d’une Europe "plus respectueuse de la volonté des peuples", explique Madeleine de Jessey.

Fin septembre, Laurent Wauquiez participera au meeting de rentrée de Sens commun, à Asnières. Il devra ainsi donner des gages au mouvement qui menace de "mettre un terme au CDD conclu en 2013 avec Les Républicains" s’il n’est pas entendu. Une situation qui pourrait satisfaire certains cadres des LR, à l’instar de Christian Estrosi et Fabienne Keller qui avaient tous deux demandé l’exclusion de l'organisation jugée trop réactionnaire.

P.L