"C'est lui que nous aurons à affronter": Mélenchon présente Darmanin comme candidat en 2027

Lors d'une conférence ce vendredi, le leader de La France insoumise a vivement critiqué le ministre de l'Intérieur, qu'il présente comme "le candidat commun" de "la jonction de la droite avec l'extrême droite" pour 2027.

Jean-Luc Mélenchon a désigné celui qu'il juge comme l'un des principaux adversaires de son camp pour l'élection présidentielle 2027. "Le candidat commun de l'espace idéologique que représente l'orbanisme français, la jonction de la droite avec l'extrême droite, c'est Monsieur Darmanin", a déclaré le leader de LFI lors d'une conférence aux universités d'été de son mouvement, les Amfis.

Jean-Luc Mélenchon a accordé plusieurs minutes de son discours au ministre de l'Intérieur, qui a plusieurs fois évoqué l'élection présidentielle 2027 cet été.

"Il a son idée sur la manière de faire l'union populaire, l'union populaire entre la droite et l'extrême droite, unie par le ciment des idées", a-t-il dénoncé, soulignant les propositions de Gérald Darmanin sur "le retour de l'autorité à l'école et dans la rue".

"On doit comprendre le danger et le personnage, regarder comment il s'y prend", a "alerté" l'ancien candidat de La France insoumise à l'élection présidentielle.

"C’est lui qui a mis en scène dans la parole officielle l'insulte 'islamogauchiste'. C'est lui qui avec Madame Borne a dit que 'La France insoumise ne se positionne pas dans l’arc républicain'", a notamment affirmé Jean-Luc Mélenchon.

"C’est lui qui porte le discours de la jonction"

"Il dit qu’il y a un danger à droite, c’est de se droitiser. Mais qui a dit que Madame Le Pen était trop molle? C'est bien lui, et personne d'autre", pointe Jean-Luc Mélenchon, rappelant les propos de Gérald Darmanin lors d'un débat télévisé face à la députée du Rassemblement national.

"C’est lui que nous aurons à affronter car c’est lui qui porte le discours de la jonction (entre la droite et l'extrême droite, ndlr)", a-t-il martelé.

Jean-Luc Mélenchon ne croit donc pas que d'autres figures de la majorité présidentielle pourraient s'illustrer et se lancer dans la course à l'Élysée. "Les autres finiront comme ont fini leurs comparses dans tous leurs pays: en qualité de bagages accompagnés. Ils se regrouperont, vous le verrez", a-t-il lancé.

Ariel Guez