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Violences: Élisabeth Borne tacle Jean-Luc Mélenchon, "totalement irresponsable"

Jean-Luc Mélenchon et Élisabeth Borne

Jean-Luc Mélenchon et Élisabeth Borne - BFMTV

Dans un entretien publié ce samedi dans Le Parisien, la Première ministre affirme à nouveau que les membres de LFI "sont sortis du champ républicain", par rapport à leur attitude au moment des violences qui ont émergé après la mort de Nahel.

Quelques jours après une séquence tendue dans l'Hémicycle, Élisabeth Borne s'en prend à nouveau à La France insoumise et Jean-Luc Mélenchon. Dans un entretien publié ce samedi dans Le Parisien, la Première ministre affirme à nouveau que les membres de LFI "sont sortis du champ républicain", en raison de leur attitude au moment des violences qui ont émergé après la mort de Nahel, tué par un tir de la police.

"Quand La France insoumise ne condamne pas les violences, elle les justifie. Quand ils disent qu’il ne faut pas incendier certains bâtiments, en creux, ils expliquent que pour d’autres ce n’est pas grave. Ils sont sortis du champ républicain", affirme-t-elle.

Face à la tenue de manifestations dans toute la France ce samedi, le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a lui aussi pointé la responsabilité des élus, dont ceux de La France insoumise, les accusant lui aussi de sortir "de l'arc républicain". Si Élisabeth avait Jean-Luc Mélenchon face à elle, cette dernière assure qu'elle lui dirait que tout cela est "totalement irresponsable".

Critique de Marine Le Pen

Interrogée sur la manière dont les récents événements pourraient bénéficier à Marine Le Pen, la locataire de Matignon estime qu'il faut être "très vigilant".

"Qu’est-ce qu’elle propose? Simplement la recherche de boucs émissaires, des réponses faciles, les mêmes que le Rassemblement national distille depuis des années", a-t-elle poursuivi.

"Je n’ai ni attendu Madame Panot pour dire mon émotion à l’annonce de la mort du jeune Nahel, ni Madame Le Pen pour que nous rétablissions l’ordre républicain", a-t-elle conclu dans les colonnes du quotidien.

À l'Assemblée nationale, cette semaine, Élisabeth Borne et Mathilde Panot, la cheffe du groupe des Insoumis, ont eu une vive passe d'armes. La Première ministre les avait alors déjà accusés de "sortir du champ républicain".

Clément Boutin Journaliste BFMTV