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Gouvernement

Transports: le gouvernement n'exclut pas de "sanctuariser" certaines périodes sans grève

Des usagers des transports en commun font la queue pour accéder au quai de la ligne 1 du métro parisien lors d'une grève des transports à la SNCF et à la RATP, le 12 décembre 2019 à Paris

Des usagers des transports en commun font la queue pour accéder au quai de la ligne 1 du métro parisien lors d'une grève des transports à la SNCF et à la RATP, le 12 décembre 2019 à Paris - Philippe LOPEZ © 2019 AFP

La ministre déléguée Marie Lebec a annoncé sur Sud-Radio ce mardi 20 février ne pas exclure de "sanctuariser" des périodes sans grève dans les transports.

La ministre des Relations avec le Parlement, Marie Lebec, n'a pas exclu ce mardi 20 février sur Sud-Radio de "sanctuariser" des périodes sans grève dans les transports au nom de la "mission de service public" de la SNCF notamment, une demande de LR et des centristes du Sénat.

"Il y a des moments où on peut estimer qu'il faut sanctuariser ces périodes", a déclaré la ministre déléguée.

"La question de la protection du droit de grève est essentielle mais je crois qu'on peut s'interroger sur le recours au droit de grève quand on a une mission de service public, a-t-elle également ajouté.

Les départs en vacances de février ont en effet été marqués, pour les zones A et C, par un week-end de grève des trains très suivie.

Porte ouverte au débat dans l'hémicycle

Interrogée sur une proposition de loi LR, initiée au départ par les sénateurs centristes, qui prévoit jusqu'à 60 jours "pendant lesquels il ne pourrait pas y avoir de préavis de grève", la chargée des relations au Parlement a annoncé qu'elle regardera la proposition des Républicains.

"La réflexion sur le sujet peut être débattue à l'Assemblée", a-t-elle continué, ouverte à la discussion. "Est-ce que les modalités doivent forcément passer par la loi? Est-ce que ça peut faire l'objet d'un accord ou autre avec les représentants syndicaux? Je crois que toutes les options sont ouvertes", a-t-elle estimé.

"La grève est un droit, mais travailler est un devoir", soulignait de son côté le Premier ministre, mercredi 14 février, en déplorant "un sentiment d'habitude".

H.d.M. avec AFP