Remaniement: Macron et Attal ont évoqué un "objectif de resserrement" du nombre de ministres

Avant l'arrivée de Gabriel Attal à Matignon, le gouvernement d'Élisabeth Borne comptait 39 membres. Selon les informations de BFMTV, le nouveau dispositif gouvernemental pourrait être plus restreint.

Gabriel Attal a été nommé au poste de Premier ministre par Emmanuel Macron pour remplacer Élisabeth Borne ce mardi 9 janvier. Mais combien de ministres resteront en poste après son arrivée à Matignon? Alors que Gérald Darmanin est assuré de se maintenir Place Beauvau, un "objectif de resserrement" du nombre de ministres a été évoqué lors d'un dîner entre le président de la République et le nouveau Premier ministre.

Avant la démission d'Élisabeth Borne, son gouvernement comptait 39 membres: 17 ministres, 14 ministres délégués et 8 secrétaires d'État.

Plusieurs ministres pourraient donc voir leur carrière au gouvernement prendre fin, à commencer par ceux qui ont laissé plané le spectre d'une démission collective à quelques heures du vote sur la loi immigration. Un ministre assurait ainsi au début du mois à BFMTV qu'Emmanuel Macron "est dans une colère noire contre Clément Beaune et compagnie".

Déjà un objectif en 2022

Leur potentiel départ pourrait être l'occasion de plancher sur "un gouvernement resserré", comme l'avait déjà laissé entendre en avril 2022 Emmanuel Macron, avant de finalement nommer pas moins d'une trentaine de ministres et de secrétaires d'État après sa réélection.

Début janvier, le secrétaire général de l'Élysée Alexis Kohler, tout comme François Bayrou, plaidait pour une réduction du nombre de ministres qui passerait par des ministères au périmètre beaucoup plus large. Parmi les pistes évoquées: l'Éducation nationale qui engloberait l'Enseignement supérieur ou encore un portefeuille qui réunirait l'Énergie et l'Écologie.

Les potentiels départs riment aussi avec des arrivées. Ces derniers jours, plusieurs noms ont circulé pour rejoindre le nouveau gouvernement. Maud Bregeon, déjà sur le banc de touche lors du précédent remaniement, était par exemple citée pour faire son entrée au porte-parolat.

Ariel Guez