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"La jalousie est un vilain défaut": Rachida Dati répond à Bruno Retailleau sur le "débauchage"

La nouvelle ministre de la Culture a assumé son choix de rejoindre le gouvernement, après une attaque de son ancien parti.

Le torchon brûle toujours entre les Républicains et la ministre de la Culture. Ce mercredi 31 janvier, Rachida Dati a une nouvelle fois répondu aux attaques de ses anciens collègues du parti de droite, dont elle a été exclue à sa nomination rue de Valois.

Alors qu'elle rencontrait des jeunes lycéens de terminale au Sénat, celle qui reste toujours maire du 7e arrondissement de Paris a réagi aux propos de Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, sur "l'opportunisme" en politique.

"Le débauchage ne fait ni de bien à la démocratie ni de bien à la politique, parce que signifier que tout se vaut, la droite comme la gauche, la fidélité comme les revirements, ça veut dire que rien ne vaut et que tout est faux", a-t-il lancé plus tôt dans la journée à la tribune, en présence de la ministre.

"Rien ne m'attriste"

Interrogée sur cette phrase, Rachida Dati a simplement rétorqué au micro de BFMTV: "La jalousie est un vilain défaut."

Puis, elle a commenté la deuxième partie de la prise de parole de Bruno Retailleau, qui se réjouissait que "des femmes et des hommes de loyauté à gauche comme à droite qui considéreront toujours que l'ambition est en dessous de la conviction et la conviction au-dessus de l'ambition".

Rachida Dati, superstar du remaniement
Rachida Dati, superstar du remaniement
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"La haine non plus, le repli sur soi non plus", a lancé Rachida Dati. Elle a poursuivi: "Rien ne m'attriste. Tout ce qui m'intéresse c'est de réussir ma mission au ministère."

La femme de droite, très critiquée par les oppositions, a ensuite mis en avant son lien avec les Français et sa volonté d'ouvrir la culture à tous. "Il y a un lien entre eux et moi, c'est qu'il y a quelque chose, c'est que vous donnez de l'espoir à toute une catégorie de Français." Elle a conclu: "La rancœur, les replis sur soi, ça m'intéresse pas et ça m'intéresse plus."

Théo Putavy