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Gouvernement

Gérald Darmanin à l'Élysée? Pour Élisabeth Borne, "2027, c'est bien loin"

Élisabeth Borne et Gérald Darmanin le 20 février 2023 à Paris

Élisabeth Borne et Gérald Darmanin le 20 février 2023 à Paris - Emmanuel DUNAND / AFP

L'exécutif fait sa rentrée, dont Élisabeth Borne qui a accordé une longue interview à France Bleu ce mercredi midi. L'occasion de réaffirmer sa "confiance" en son minsitre de l'Intérieur, tout en lui adressant un petit tacle.

Finie, la pause estivale. Le gouvernement fait sa rentrée, entre dossiers brûlants et petits tacles entre ministres. Dans une longue interview accordée à France Bleu ce mercredi midi, la Première ministre Élisabeth Borne a évoqué les ambitions présidentielles de son ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.

"Le ministre de l'Intérieur a une priorité: de répondre aux attentes des Français, de préparer les grandes échéances (...) On est en 2023, on prépare 2024 et 2027, c’est bien loin", a-t-elle déclaré, alors que Gérald Darmanin se pose régulièrement en homme providentiel pour la prochaine présidentielle.

Gérald Darmanin "réunit ses proches à Tourcoing. Pour ma part, moi, ma préoccupation, c'est vraiment la cohésion du gouvernement, l'efficacité de l'action du gouvernement, l'unité de la majorité", a ajouté la cheffe du gouvernement, qui précise toutefois que le ministre "a [sa] confiance".

Adoubé par Nicolas Sarkozy

Récemment, le proche de Nicolas Sarkozy a été adoubé dans le nouveau livre de l'ex-président. "Jusqu'à présent, les faits lui ont largement donné raison. Saura-t-il franchir une autre étape, voire l'étape ultime, celle qui mène à la présidence de la République? Je le lui souhaite, car il a des qualités évidentes", a écrit l'ancien chef d'État.

"Ce qui m'inquiète maintenant, c'est ce qui se passera en 2027", avait ainsi déclaré, dans les colonnes du Figaro, le ministre de l'Intérieur.

"J'ai été plutôt minoritaire pour l'instant sur l'importance de la question sociale mais j'espère que la boussole populaire que je propose sera un jour totalement entendue par la majorité", y insistait notamment Gérald Darmanin.

Fanny Rocher