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Gouvernement

Fonds Marianne: Borne ne juge "pas nécessaire" de se séparer de Schiappa

Elisabeth Borne et Marlène Schiappa.

Elisabeth Borne et Marlène Schiappa. - AFP

Alors que des rumeurs de remaniement du gouvernement s'intensifient, la Première ministre a renouvelé son soutien à sa secrétaire d'État, mise en cause dans la gestion du Fonds Marianne.

Élisabeth Borne a jugé dimanche sur France 3 "pas nécessaire" de se séparer de sa secrétaire d'État Marlène Schiappa, mise en cause dans la gestion du Fonds Marianne de lutte contre le séparatisme, alors que des rumeurs de remaniement du gouvernement s'intensifient.

Concernant la secrétaire d'État à l'Économie sociale et solidaire, "elle est très engagée, elle l'a été aussi dans le précédent quinquennat" en tant que ministre déléguée à la Citoyenneté, "c'est quelqu'un qui a beaucoup de personnalité, qui souhaite s'investir" et "je ne pense pas que ce soit nécessaire" qu'elle quitte le gouvernement, a affirmé la Première ministre dans l'émission "Dimanche en politique".

L'ex directeur de cabinet de Schiappa auditionné

L'ancien directeur de cabinet de Marlène Schiappa a concédé mercredi devant une commission parlementaire que la ministre était intervenue pour écarter une association du Fonds Marianne, tout en démentant tout favoritisme dans la sélection des projets.

Sébastien Jallet était auditionné par la commission d'enquête du Sénat sur ce fonds controversé, au lendemain de la démission de Christian Gravel, le patron du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR), structure administrative gérant ce fonds au sein du ministère de l'Intérieur.

"On travaille en confiance avec le président de la République"

La Première ministre, dont le remplacement à Matignon est aussi évoqué, a assuré en outre que les "préoccupations des Français, elles ne s'arrêtent pas, les réponses qu'on apporte, elles ne s'arrêtent pas" au 14 juillet. Il s'agit de la date butoir des 100 jours pendant lesquels le président Emmanuel Macron lui a demandé d'établir une feuille de route pour relancer l'action de l'exécutif après la crise des retraites.

"On travaille en confiance avec le président de la République. (...) Je suis au travail avec mon gouvernement, j'ai présenté une feuille de route avec des choses très concrètes pour les Français", a ajouté Élisabeth Borne, qui sera confrontée lundi à une 17e motion de censure à l'Assemblée nationale. Mais cette motion portée par la Nupes a peu de chances d'être adoptée.

Parmi les "réponses concrètes" avancées par Élisabeth Borne, figure l'ouverture prochaine de 76 commerces en territoires ruraux grâce à l'aide de l'État.

Q.M. avec AFP