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Marches contre l'antisémitisme: Plus de 182.000 manifestants en France, selon l'Intérieur

Une "marche civique contre l'antisémitisme" a rassemblé une importante foule à Paris ce dimanche à l'appel de Yaël Braun-Pivet et de Gérard Larcher, alors que les actes antisémites sont en hausse en France depuis les attaques du 7 octobre en Israël. Des membres du gouvernement, du RN, des LR ou d'EELV ont défilé, tandis que le parti LFI ne s'y est pas rendu, notamment en raison de la présence du RN.

L'ESSENTIEL

  • 105.000 personnes ont défilé à Paris, selon la préfecture de police, avec en tête de cortège de nombreux politiques réunis derrière une banderole "Pour la République, contre l'antisémitisme". En tout, c'est 182.000 Français qui ont battu le pavé dans toute la France, d'après des chiffres du ministère de l'Intérieur. Lire l'article
  • LFI avait décidé de ne pas participer à la marche, dénonçant la présence dans le cortège du RN et de Reconquête. Jean-Luc Mélenchon a estimé que le rassemblement était un échec. Lire l'article
  • Emmanuel Macron, qui n'a pas participé à la marche, a appelé samedi dans une lettre aux Français à ne pas céder face à l'antisémitisme et à rester unis. Lire l'article

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Ce direct est désormais fermé, merci d'avoir suivi l'actualité de ce dimanche 12 novembre sur BFMTV.com

Gérald Darmanin remercie les préfets et les forces de l'ordre "pour avoir protégé" les marches

"Merci aux préfets et aux forces de l’ordre pour avoir protégé, partout en France, les marches contre l’antisémitisme", a écrit Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur sur X (ex Twitter).

Près de 3.000 policiers et gendarmes ont été mobilisés à Paris.

Après le succès de la marche, Jean-Luc Mélenchon regrette "le blanchiment des extrêmes droites"

Jean-Luc Mélenchon est revenu sur X (ex Twitter) sur la marche contre l'antisémitisme à Paris qui a réuni 105.000 personnes.

"Est considérée comme un succès une marche sans la CGT, ni Force Ouvrière, ni Solidaires, ni des dizaines d'associations de défense des droits sociaux qui refusent d'y appeler. Et à part le blanchiment des extrêmes droites qu'ont-ils réussi aujourd'hui ?", s'interroge le fondateur de La France insoumise.

"Mélenchon se perd": Édouard Philippe accuse LFI de vouloir "cliver, d'aller à la provocation"

La France insoumise n'a pas manifesté cette après-midi lors de la marche contre l'antisémitisme, à l'exception d'une poignée de députés à Strasbourg.

"Je constate que chez Jean-Luc Mélenchon se perd", a avancé Édouard Philippe sur notre antenne.

"Il y a une volonté de cliver, d'aller à la provocation, de diviser", regrette encore l'ancien Premier ministre.

LFI n'a pas souhaité manifester dans le même cortège que le Rassemblement national.

"Lutter contre l'antisémitisme est impraticable aux côtés d’un parti qui trouve ses origines dans l’histoire de la collaboration avec le nazisme," avait expliqué le mouvement dans un communiqué de presse.

Présence du RN dans la marche: Édouard Philippe "prend tout le monde quand il s'agit de lutter contre l'antisémitisme"

Interrogé sur la présence de Marine Le Pen et Jordan Bardella à Paris lors de la marche contre l'antisémitisme, Édouard Philippe a indiqué "ne pas faire pas partie de ceux qui la déplorent" sur BFMTV.

"Quand vous menez un combat, ce qui est important, c'est contre ce quoi vous vous battez, non pas avec qui vous vous battez", a encore jugé l'ancien Premier ministre qui a défilé cette après-midi.

"Moi, je prends tout le monde quand il s'agit de lutter contre l'antisémitisme. Je ne veux pas faire le tri dans ceux qui luttent contre l'antisémitisme", a précisé le maire du Havre, se disant cependant "un adversaire déterminé" au RN.

Édouard Philippe salue une mobilisation contre l'antisémitisme "utile" pour lutter "contre ce vieux démon"

"C'était utile qu'un très grand nombre de Francais descendent pour dire la France qu'ils souhaitent et ce qu'ils ne veulent pas voir. On ne veut pas collectivement voir l'antisémitisme", a lancé l'ancien Premier ministre sur BFMTV.

Édouard Philippe qui était en tête de cortège aux côtés de Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher a encore jugé que l'antisémitisme était "un vieux démon français".

Plus de 182.000 manifestants dans toute la France dont 105.000 personnes à Paris, selon le ministère de l'Intérieur

Plus de 182.000 personnes ont marché contre l'antisémitisme dans toute la France ( Lyon, Grenoble, Lille, Marseille, Nice... ), y compris à Paris, d'après des chiffres du ministère de l'Intérieur et de la préfecture de police.

105.000 personnes ont défilé à Paris contre l'antisémitisme, selon la préfecture

105.000 personnes ont défilié contre l'antisémitisme à Paris ce dimanche, d'après des chiffres de la préfecture de police.

Il s'agit de la plus forte mobilisation contre l'antisémitisme depuis la marche de protestation contre la profanation du cimetière juif de Carpentras en 1990.

Manuel Valls salue "le sursaut" des Français

"Je salue nos compatriotes pour ce sursaut et cette mobilisation", a estimé Manuel Valls sur BFMTV.

L'ancien Premier ministre était présent en tête de cortège dans la manifestation parisienne.

"C'est peut-être la plus grande manifestation contre l'antisémitisme en Europe et dans le monde", a encore salué l'ancien locataire de Matignon.

Manuel Bompard juge que la marche "n'aura finalement servi qu'à blanchir l'extrême droite"

"Cela aurait dû être une immense marche pour l’unité du peuple comme le pays en a connu. Mais l’appel politicien de Braun-Pivet et Larcher ne l’aura pas permis", a écrit Manuel Bompard sur X (anciennement Twitter).

Absent lors de la marche, le patron de La France nationale juge qu'elle "n’aura finalement servi qu’à blanchir l’extrême-droite et déchainer des expressions de la haine contre les musulmans".

Dans son viseur: la présence de Marine Le Pen et de Jordan Bardella dans le cortège. "Quelle douleur de voir la lutte indispensable contre l’antisémitisme ainsi rabougrie", conclut le député des Bouches-du-Rhône.

4.000 personnes ont défilé à Grenoble, dont le porte-parole du gouvernement Olivier Véran

4.000 personnes ont défilé dans les rues de Grenoble pour la marche contre l'antisémitisme, selon les organisateurs.

Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran, élu de l'Isère, était présent lors de cette mobilisation.

Absent lors de la marche, Mélenchon avance que "le peuple restera uni malgré ses dirigeants"

Absent à la marche contre l'antisémitisme, Jean-Luc Mélenchon souligne sur X (anciennement Twitter) que "le peuple français restera uni malgré ses dirigeants".

"Toute la droite et l’extrême droite pourtant unis ont échoué à reproduire les mobilisations générales du passé", a encore écrit le fondateur de La France insoumise à propos de la mobilisation de cet après-midi.

"Il aurait pu être là": Fabien Roussel regrette l'absence d'Emmanuel Macron

"Il aurait pu être là, d'autres présidents avaient été là", a jugé le communiste Fabien Roussel, faisant référence à la présence de François Mitterrand lors d'une manifestation contre la profanation d'un cimetière juif à Carpentras.

"Les Français doivent déjà se battre contre la vie chère mais si certains d'entre eux subissent en plus de l'antisémitisme, c'est insupportable", a encore précisé le député du Nord.

Dans le cortège, Olivier Faure appelle à éviter "tout amalgame" entre juifs de France et conflit israélo-palestinien

Aux côtés de Marine Tondelier et de Fabien Roussel, Olivier Faure a appelé à "éviter tout amalgame" entre la communauté juive en France et le conflit israélo-palestinien.

"La République a toujours été là pour protéger les juifs. On ne peut pas avoir peur quand on est juif en France", a encore avancé le premier secrétaire du parti socialiste.

Anne Hidalgo annonce plusieurs votes au Conseil de Paris pour "aider" la communauté juive et les civils à Gaza

Présente à la marche contre l'antisémitisme, Anne Hidalgo annonce la tenue de plusieurs votes au Conseil de Paris pour "aider et accompagner la communauté juive" et les civils palestiniens de Gaza

La patronne des écologiste "très fière" d'avoir manifesté sans "laisser d'ambiguïté" avec le RN

"Je suis très fière d'avoir manifesté avec des républicains, mes collègues de la Nupes", a expliqué Marine Tondelier au micro de BFMTV.

La patronne des écologistes a défilé aux côtés d'Olivier Faure, le numéro un des socialistes et Fabien Roussel, le secrétaire général du PCF, sans LFI qui n'a pas souhaité participer.

"On ne voulait laisser aucune ambiguïté", a encore expliqué Marine Tondelier. La gauche avait établi "un cordon sanitaire" et n'a pas manifesté au même endroit dans le cortège que le RN, resté en queue.

François Hollande salue "une manifestation profondément républicaine"

Présent dans le cortège de tête, l'ex président François Hollande a salué "une manifestation profondément républicaine".

Le président du CRIF veut "savoir ce qui sera fait demain" contre l'antisémitisme

Interrogé par BFMTV, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France a salué la mobilisation contre l'antisémitisme, qui "ne menaçent pas que les juifs mais la France toute entière".

"Mais le principal, c'est de savoir ce qui sera fait demain", contre l'antisémitisme a encore expliqué Yonathan Arfi.

Élisabeth Borne promet de "ne rien laisser passer contre l'antisémitisme"

"Nous ne laisserons rien passer", a lancé Élisabeth Borne, lors de l'arrivée du début du cortège devant le Sénat, évoquant le "travail des policiers, des gendarmes, des magistrats très mobilisés".

Arrivée devant le Sénat, Yaël Braun-Pivet salue "la plus belle image de la France"

"En France, nous sommes capables de nous réunir autour de ce qui fait notre socle, notre histoire et notre avenir", a lancé Yaël Braun-Pivet à l'arrivée de la tête de cortège devant le Sénat.

La présidente de l'Assemblée nationale s'est dite "très confiante parce qu'aujourd'hui on a montré la plus belle image de la France".

À l'arrivée du cortège devant le Sénat, Larcher exhorte à "protéger la République"

À l'arrivée du cortège, Gérard Larcher appelle à "protéger la République".

La tête de cortège arrive près du Sénat

La tête du cortège vient d'arriver place Edmond-Rostand, à quelques centaines de mètres du Sénat.

La Marseillaise à nouveau entonnée en tête de cortège à l'approche du Sénat

Le cortège de tête qui compte notamment Gérard Larcher, Yaël Braun-Pivet ou encore François Hollande et Nicolas Sarkozy, entame pour la seconde fois la Marseillaise, à l'approche de la fin du parcours, à proximité du Sénat.

Point de départ de la manifestation, l'esplanade des Invalides noire de monde

L'esplanade des Invalides est actuellement noire de monde, selon des journalistes de l'AFP. C'est de là, à proximité de l'Assemblée nationale, que le cortège s'est élancé.

Les stations de métro environnantes, sont, elles, engorgées, témoignant d'une très forte affluence.

Pour la ministre des Affaires étrangères, "marcher contre l'antisémitisme n'est pas cautionner tel ou tel État"

"Marcher contre l'antisémitisme, ce n'est pas cautionner tel ou tel État", a avancé Catherine Colonna, présente dans le cortège, au micro de BFMTV.

"L'antisémitisme est un fléau, un poison, une insulte à la République", a encore jugé la ministre des Affaires étrangères.

Les politiques en tête de cortège chantent la "Marseillaise"

Les politiques en tête de cortège - réunis derrière la banderole "Pour la République, contre l'antisémitisme" - entonnent la Marseillaise. Plusieurs drapeaux français ont alors été brandis dans les rangs derrière.

Partie de l'esplanade des Invalides, le cortège se dirige vers le Sénat

Partie de l'esplanade des Invalides, à côté de l'Assemblée nationale, le cortège se dirige vers la place Edmond-Rostand, à proximité du Sénat.

Ce parcours a été souhaité par Yaël Braun-Pivet, la patronne du Palais-Bourbon et Gérard Larcher, le président de la chambre haute.

Le sénateur Stéphane Ravier (Reconquête) pris à partie à Marseille

Le sénateur (Reconquête) Stéphane Ravier s'est fait prendre à partie par plusieurs manifestants vers 14h30 en plein milieu du rassemblement contre l'antisémitisme organisé ce dimanche 12 novembre, à Marseille.

Un individu a tenté de frapper l'élu. Ce dernier ne présente aucune blessure.

Après un mouvement de foule, le calme est revenu. Le cortège s'élance vers la rue Grignan. 

Larcher, Braun-Pivet, Borne, Hollande, Sarkozy... Les politiques en tête de cortège

En tenant une banderole "Pour la République, contre l'antisémitisme", les politiques s'élancent pour lancer la marche contre l'antisémitisme depuis la place des Invalides.

On y voit Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet, les deux organisateurs mais aussi Élisabeth Borne, François Hollande et Nicolas Sarkozy.

D'anciens Premiers ministres sont également présents tout comme Jean Castex, Édouard Philippe, Bernard Cazeneuve, Jean-Marc Ayrault ou encore Manuel Valls.

Les ministres se situent au second plan.

Des familles d'otages présentes dans le cortège

Des familles d'otages sont présentes dans le cortège. Interrogée par BFMTV, une jeune femme a expliqué avoir perdu 3 membres de sa famille dans les attaques du Hamas et avoir toujours 7 proches détenus par l'organisation terroriste.

Elle était accompagnée d'une autre femme qui a appris la semaine dernière la mort de sa sœur. Elles ont tous deux expliqué en appeler à "la solidarité internationale" pour parvenir à la libération des otages.

Au départ du cortège, Eric Zemmour dit venir "sans polémique"

La gauche a vivement critiqué la venue des députés RN mais également la présence de Reconquête avec Éric Zemmour dans le cortège.

"Nous sommes sans polémique", s'est défendu l'ex candidat à la présidentielle au micro de BFMTV.

"Nous déplorons le fait que le président de la République ait décidé de ne pas venir", a critiqué Marion Maréchal qui l'accompagne.

Actes antisémites: Xavier Bertrand exhorte la justice à "être très dure"

Présent dans le cortège, Xavier Bertrand, le président de la région Hauts-de-France (LR), appelle à ce que "la justice soit très dure" dans la condamnation des actes antisémites.

"Nous sommes là où nous devons être": Marine Le Pen défend sa présence lors de la marche

Face aux critiques liées à la venue du Rassemblement national dans le cortège, Marine Le Pen assume. "Nous sommes exactement là où nous devons être", a lancé la présidente des député RN, accompagnée de Jordan Bardella, le patron du mouvement.

Certains responsables politiques devraient "pendant quelques heures faire une pause et arrêter les polémiques de politique politicienne", a encore jugé l'ex-candidate à la présidentielle.

Yaël Braun-Pivet appelle à ce que "les polémiques" ne "salissent pas cette initiative inédite"

"Les polémiques ne doivent pas salir cette initiative inédite", a exhorté Yaël Braun-Pivet au micro de LCP-Public Sénat. La présidente de l'Assemblée nationale co-organise cette manifestation avec Gérard Larcher.

Avant la marche, Gérard Larcher juge que "l'ordre du jour, c'est la République"

"Notre ordre du jour, c'est la République", a lancé Gérard Larcher au micro de LCP-Public Sénat, à quelques minutes du débat de la marche contre l'antisémitisme.

"L'antisémitisme est le contraire des valeurs de la République", a encore jugé le président du Sénat qui co-organise ce rendez-vous avec Yaël Braun-Pivet.


Sébastien Lecornu appelle à mener "un combat politique" contre l'antisémitisme

Avant le début du cortège, Sébastien Lecornu a appelé à mener "un combat politique" contre l'antisémitisme, au micro de BFMTV.

C'est la "première fois de sa vie" que le ministre des Armées défile, nous-a-t-il confié.

Les ministres arrivent à l'Hôtel de Lassay pour rejoindre Yaël Braun-Pivet

Les ministres commencent à arriver à l'Hôtel de Lassay, la résidence officielle de la présidente de l'Assemblée nationale.

Ils rejoindront ensuite le cortège avec Yaël Braun-Pivet, à l'initiative de la marche contre l'antisémitisme et Gérard Larcher, le président du Sénat.

Éric Ciotti qualifie de "faute grave" l'absence d'Emmanuel Macron

Interrogé au micro de BFMTV, Éric Ciotti qualifie de "faute grave" l'absence d'Emmanuel Macron à la marche contre l'antisémitisme.

Le patron des Républicains a encore tancé les élus qui ne sont pas présents, comme ceux de La France insoumise - le mouvement a refusé d'être dans le cortège aux côtés des députés Rassemblement national.

"Certains n'y sont pas par idéologie mortifère et d'autres par lâcheté", a jugé l'élu des Alpes-Maritimes.

3.000 personnes présentes au rassemblement à Lyon

À Lyon, le rassemblement contre l'antisémitisme était organisé aujourd'hui à 11h30, sur la place Bellecour devant le Veilleur de Pierre.

3.000 personnes y ont participé, selon les chiffres communiqués par la préfecture à BFM Lyon.

Plus d'informations ici.

Perturbation de l'hommage de LFI au Vel d'Hiv': le CRIF salue ceux qui se sont "opposés" aux "récupérations" des insoumis

Un rassemblement contre l'antisémitisme organisé par La France insoumise (LFI) près de l'emplacement de l'ancien Vel d'Hiv, a été perturbé ce matin à Paris par des contre-manifestants.

Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) a salué "celles et ceux qui se sont opposés" à ce que le mémorial soit "souillé par les récupérations de LFI" sur X (ex Twitter).

Suivez notre édition spéciale sur la marche contre l'antisémitisme

Suivez notre édition spéciale sur la marche contre l'antisémitisme à Paris.

Apolline de Malherbe, Patrick Sauce, Laurent Neumann... Nos reporters seront dans le cortège pour vous faire vivre cette mobilisation organisée par Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher.

Pour Bruno Le Maire, les Français connaissent "le passé antisémite" du RN mais juge que la marche n'appartient pas "aux partis"

Interrogé sur le malaise au sein de la macronie à l'idée de défiler dans le même cortège que le Rassemblement national, Bruno Le Maire a évoqué "la lucidité des Français" qui "savent parfaitement que le RN a un passé antisémite" sur France inter.

"Mais cette marche n'est pas celle des partis politiques, des élus, elle est la marche de tous les Français", a encore asséné le ministre de l'Économie qui évoque une mobilisation "pour nos compatriotes contre l'antisémitisme".

On vous explique ici pourquoi certains élus de la majorité présidentielle s'agacent de défiler avec le RN lors de la marche contre l'antisémitisme.

Plusieurs cadres LFI rassemblés à Strasbourg pour une marche contre l'antisémitisme

Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées dimanche matin à Strasbourg pour une marche contre l'antisémitisme et pour la République, dont plusieurs députés LFI venus de Paris.

François Ruffin, Alexis Corbière, Clémentine Autain ou encore Raquel Garrido ont répondu à l'appel du député LFI de Strasbourg Emmanuel Fernandes.

Notre article complet à lire ici.

Pierre Moscovici "comprend" qu'Emmanuel Macron ne se rende pas à la marche

L'ex-ministre socialiste Pierre Moscovici dit aujourd'hui sur RTL qu'il "comprend" qu'Emmanuel Macron ne se rende pas à la marche qui doit bientôt débuter.

"Je comprends qu'il ait souhaité être au-dessus de la mêlée et réponde par la lettre aux Français", avance-t-il.

"On le critique de ne pas y aller, on l'aurait critiqué tout autant d'y aller et je pense que son rôle justement c'est d'incarner (...) l'unité générale des Français", estime-t-il.

"Tout le monde devrait se sentir concerné": le grand rabbin de France qualifie la marche d'"essentielle"

La grande marche contre l'antisémitisme prévue cet après-midi à Paris est "essentielle", a jugé sur Radio J le grand rabbin de France Haïm Korsia.

"Cette marche est essentielle, elle intervient à l'appel des représentants du peuple français, c'est-à-dire du président du Sénat et de la présidente de l'Assemblée nationale, et je trouve que c'est un symbole fort. Tout le monde devrait se sentir concerné par un appel aux valeurs de la République", a déclaré Haïm Korsia, quelques heures avant son départ.

La présidente de l'Assemblée appelle les Français à venir "nombreux"

La présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet appelle les Français à venir "nombreux" à la marche, dont elle est à l'initiative avec le président du Sénat Gérard Larcher.

"Soyons nombreux! Pour la République, contre l’antisémitisme", dit-elle sur X (anciennement Twitter).

Interruption de l'hommage de LFI au Vel d'Hiv: Mathilde Panot dénonce "une dizaine d'excités"

"Une dizaine d’excités perturbent le moment solennel à l’appel des organisations de jeunesse au square du Vel d’Hiv contre l’antisémitisme, toutes les formes de racismes et contre l’extrême droite", a écrit la présidente des députés LFI sur X (ex Twitter).

"Nous continuerons de lutter pied à pied contre l’extrême droite et ses idées. Nous nous tiendrons toujours du côté de toute personne qui serait pris à parti pour sa religion, sa couleur de peau, son genre et son orientation sexuelle", a encore ajouté Mathilde Panot.

Un rassemblement contre l'antisémitisme organisé par La France insoumise (LFI) près de l'emplacement de l'ancien Vel d'Hiv, a été perturbé ce matin à Paris par des contre-manifestants.

Propos polémiques du député LFI David Guiraud: Bompard rejette l'idée de possibles sanctions

Interrogé sur de possibles sanctions envers le député LFI David Guiraud accusé de "révisionnisme" et de "négationnisme" sur les attaques menées par le Hamas en Israël le 7 octobre, Manuel Bompard a rejeté l'idée de le sanctionner.

"Je ne vois pas pourquoi je sanctionnerais une personne qui a rappelé un contexte historique dans lequel s'inscrivent les horreurs du 7 octobre", dit-il, tout en rappelant qu'il ne lui revient pas de décider si le député doit être sanctionné.

"En quoi ce que dit David Guiraud est une relativisation les actions du Hamas le 7 octobre?", fait-il mine de s'interroger. "Malheureusement, des barbaries il y en a eu le 7 octobre et il y en a eu avant".

On vous explique toute cette affaire ici.

"Une grave erreur": Bompard considère que ceux qui manifestent aujourd'hui "participent à réhabiliter l'extrême droite"

Le député LFI des Bouches-du-Rhône Manuel Bompard dit "considèrer qu'on ne manifeste pas contre l'antisémitisme dans la confusion", pour expliquer son absence à la marche aujourd'hui.

"Ceux qui manifestent aujourd'hui font une grave erreur", dit-il.

Ils "participent à réhabiliter l'extrême droite", affirme-t-il encore.

Retrouvez notre article ici.

Natalie Portman, Kev Adams ou encore Riad Sattouf attendus dans le cortège

Selon nos informations, plusieurs artistes ont informé les organisateurs de la marche de leur présence cet après-midi. Parmi eux, on retrouve les humoristes Kev Adams et Elie Semoun, les acteurs Gilles Lellouche, Elsa Zylberstein, Yvan Attal et Charlotte Gainsbourg, ou encore le réalisateur Élie Chouraqui.

La Franco-iranienne Marjane Satrapi sera également présente, ainsi que Riad Sattouf, Joann Sfar, Anne Sinclair et David Douillet.

A noter également la venue de l'actrice Israélo-américaine Natalie Portman.

Plus d'informations ici.

"Des objectifs clairs": Bompard justifie sa présence au rassemblement samedi en soutien à la Palestine

Manuel Bompard estime que le rassemblement de LFI qui a eu lieu hier se différencie de la marche contre l'antisémitisme d'aujourd'hui.

"La différence c'est que les objectifs de la manifestation étaient clairs, ne permettaient pas une confusion, ou au RN de s'y engouffrer", affirme-t-il.

"Si on veut manifester contre l'antisémitisme, pourquoi faire un lien comme le fait Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet avec ce qu'il se passe en Palestine et en Israël et on pose comme seule revendication la libération des otages sans dire qu'il faut un cessez-le-feu?"

"Scandaleux": Manuel Bompard dénonce l'interruption de l'hommage de LFI au Vel d'Hiv

Le coordinateur de LFI assure que l'hommage de LFI au Vel d'Hiv prévu aujourd'hui et qui a été interrompu était voulu pour "exprimer un message de rejet de l'antisémitisme dans la clarté, (...) sans complaisance et collusion avec des responsables d'extrême droite", en référence à la marche contre l'antisémitisme à laquelle va participer le RN.

Il dénonce son interruption. "C'est scandaleux", dit-il, assurant que le rassemblement était initié par des "organisations de jeunesse" et que LFI n'a "aucune responsabilité".

Manuel Bompard assure qu'il n'y a "aucune ambiguïté" dans la lutte contre l'antisémitisme à LFI

Le député LFI des Bouches-du-Rhône Manuel Bompard assure dans "BFM Politique" qu'il n'y a "aucune ambiguïté" dans la lutte contre l'antisémitisme à LFI.

Il "dénonce" les manifestants qui ont qualifié LFI de "collabos", lors de l'hommage interrompu de LFI au Vel d'Hiv.

La ministre chargée de la lutte contre les discriminations espère envoyer un "message d'union" avec la marche

La ministre déléguée auprès de la Première ministre, chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations Bérangère Couillard a déclaré sur BFMTV aujourd'hui vouloir envoyer un "message d'union" avec les marches contre l'antisémitisme prévues dans toute la France.

Prévoyant de participer à la marche à Paris, la ministre déléguée dit espérer envoyer "un message en soutien aux valeurs de la République et de dire qu'il est inacceptable que nos compatriotes de confession juive aient peur dans notre pays".

"Cette marche appelle à soutenir nos compatriotes de confession juive, mais aussi à rappeller qu'il est important de vivre ensemble", dit-elle.

Quel sera le parcours de la marche prévue à Paris?

La marche contre l'antisémitisme prévue à Paris débutera sur l'Esplanade des Invalides, située dans le 7ème arrondissement de la capitale, aujourd'hui à 15 heures.

Dans son communiqué, la préfecture de police indique ensuite que le tracé de la marche "empruntera l'avenue du Maréchal Galliéni, le Quai d'Orsay, les boulevards Saint-Germain, Saint-Michel". Le cortège prendra fin à 19 heures, au niveau de la Place Edmond Rostand, localisée dans le 6e arrondissement.

La marche contre l'antisémitisme, à Paris, débutera à 15h au départ de l'Esplanade des Invalides.
La marche contre l'antisémitisme, à Paris, débutera à 15h au départ de l'Esplanade des Invalides. © BFM TV

Éric Ciotti demande à Emmanuel Macron d'expliquer son absence à la marche

Le président des Républicains Éric Ciotti a demandé hier à Emmanuel Macron d'expliquer son absence à la marche, dans un communiqué de presse, à laquelle lui participera en revanche.

"Cette absence ne peut qu'interroger", souligne-t-il.

"Nous demandons à Emmanuel Macron de clarifier les motifs qui l'ont conduit à faire ce choix. Face aux 1.159 actes antisémites recensés dans notre pays depuis les crimes abominables du Hamas, le 7 octobre, l'équilibrisme précaire du 'en même-temps' n'est définitivement plus pratiquable", estime-t-il.

Vel d'Hiver: l'hommage de la France Insoumise interrompu

Le dépôt de gerbes organisé aujourd'hui à 11 heures au Vélodrome d'Hiver par la France Insoumise est perturbé en ce moment par des manifestants.

"Nous sommes juifs, nous sommes victimes, nous ne voulons pas de ce soutien de la France Insoumise" peut-on entendre dans la foule.

L'hommage a été interrompu.

Marine Le Pen défend la participation du RN à la marche et déplore une "manipulation politique"

L'ancienne candidate du RN à la présidentielle Marine Le Pen défend sa participation à la marche, une présence largement critiquée par une partie de la classe politique, et déplore une "manipulation politique", dans Le JDD aujourd'hui.

Rappelant que son père Jean-Marie, fondateur du FN, a été "exclu du mouvement" il y a des années, elle déplore que le nonagénaire soit invoqué dans les débats aujourd'hui encore pour critiquer la présence du RN à la marche.

"C'est précisément sur le sujet des ambiguïtés de Jean-Marie Le Pen, que je considérais comme étant une faute politique rendant impossible la continuité d'un combat commun, que nous avons rompu", justifie-t-elle.

Le ministre de l'Intérieur appelle les préfets à participer aux manifestations contre l'antisémitisme

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin appelle, dans un télégramme envoyé hier, les préfets à participer aux manifestations contre l'antisémitisme prévues partout en France.

"Au regard du soutien apporté par le gouvernement à cette initiative qui doit rassembler tous les républicains, je vous encourage à participer personnellement à ces cortèges", dit-il.

Il rappelle également aux préfets leur mission de garantir une "extrême sécurité" lors des marches et leur demande leur "entière mobilisation".

Nicolas Sarkozy dit "ne pas comprendre l'indignation" causée par la présence du RN à la marche

L'ancien président Nicolas Sarkozy revient sur la présence du RN à la marche contre l'antisémitisme auprès du JDD aujourd'hui.

S'il estime que "l'histoire du Front national et de son fondateur Jean-Marie Le Pen est inconstestablement liée à l'antisémitisme", il assure "ne pas comprendre" l'"indignation" que cause sa présence au rassemblement.

"Le RN a coupé avec son fondateur, a changé de nom", dit-il.

"S'interroger sur la présence de telle ou telle force politique est, de mon point de vue, déplacé". "Que veut-on? Que le Rassemblement national continue dans l'antisémitisme ou qu'il s'en libère?", s'interroge-t-il.

Thuram, Cymes: ces personnalités hors politique qui défileront à Paris

Les politiques ne seront pas les seuls présents à la marche contre l'antisémitisme. Outre les citoyens de tous bords, quelques personnalités issues du monde de la culture, du sport ou des médias seront présentes, comme elles le confient dans La Tribune Dimanche.

Parmi elles, on compte ainsi l'ancien footballeur Lilian Thuram, l'écrivain Marc Lévy, le médecin et présentateur de télévision Michel Cymes ou encore l'animateur Arthur.

73 manifestations prévues dans toute la France, au moins 22.000 personnes attendues hors Paris

La "marche civique contre l'antisémitisme" prévue à Paris n'est pas la seule au programme aujourd'hui. Au total, "73 manifestations sont prévues ce dimanche contre l’antisemitisme en France", selon une note du renseignement territorial datée d'hier et que BFMTV a pu consulter.

Au moins 22.000 personnes devraient défiler aujourd'hui, hors Paris, toujours selon cette note, dont 2.500 à Marseille et 1.500 à Nantes.

Un rassemblement à l'appel de LFI interdit au Vél d'Hiv'

Un rassemblement contre l'antisémitisme à l'appel de la France insoumise prévu ce matin près du Vél d'Hiv' à Paris a été interdit hier car déclaré trop tardivement, mais les organisateurs pourront procéder à un dépôt de gerbes, a annoncé la préfecture de police.

Le rassemblement devait réunir environ 500 personnes, avec des prises de parole et un dépôt de gerbes de fleurs au square des Martyrs juifs du Vélodrome d'Hiver, dans le XVe arrondissement, a indiqué la préfecture de police dans un communiqué.

Le préfet de police Laurent Nuñez, "saisi vendredi de la demande, a immédiatement prévenu les organisateurs que la déclaration de la manifestation avait été transmise en dehors du délai légal de trois jours francs avant l'événement", assure le communiqué.

"De l'indécence": le porte-parole du gouvernement dénonce la présence du RN

Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran dénonce la présence du RN à la marche contre l'antisémitisme, parlant "d'indécence", dans une interview parue hier dans Le Parisien.

"J’assume de dire qu’un parti politique créé par les héritiers de Vichy et qui participe à une manifestation contre l’antisémitisme, ce n’est pas de l’unité mais de l’indécence", assure-t-il.

"Le RN, en faisant le choix de préempter sa présence dès l’annonce de cette manifestation, ajoute opportunément de l’huile sur le feu", déplore-t-il, assurant que "les Français ont besoin d’unité".

La Première ministre dénonce les "postures" de LFI et du RN

La Première ministre Élisabeth Borne dénonce les "postures" de LFI et du RN en lien avec la "marche civique contre l'antisémitisme" à laquelle elle va participer dans un message du X (anciennement Twitter).

"Les postures n’ont pas leur place dans ce moment grave. L’absence de La France Insoumise parle d’elle-même. La présence du Rassemblement National ne trompe personne", estime-t-elle sur X (anciennement Twitter).

Macron appelle à l'unité dans une lettre aux Français avant la marche

Bien qu'il ne participera pas à la marche, le président a choisi de s'adresser aux Français hier via une lettre, dans laquelle il dénonce "l'insupportable résurgence d'un antisémitisme débridé".

"Une France où nos concitoyens juifs ont peur n'est pas la France", clame-t-il.

"Qu'il soit religieux, social, identitaire ou racial, l'antisémitisme est toujours tel que le présentait Émile Zola: odieux", écrit le président de la République, appelant à montrer une France "unie derrière ses valeurs, son universalisme".

Plus de 3.000 membres des forces de l'ordre mobilisés

En raison de la présence de nombreux politiques, mais aussi du contexte terroriste, la marche représente un défi sécuritaire pour les forces de l'ordre qui craignent de possibles débordements. Plus de 3.000 policiers et gendarmes seront mobilisés.

"C'est un peu la hantise de tous les services de police, car il y aura quasiment tout le gouvernement, des anciens présidents et des personnalités publiques", reconnaît Jean-Christophe Couvy, secrétaire général SGP Police FO, auprès de BFMTV.com.

>> Retrouvez notre article sur le casse-tête sécuritaire de la marche contre l'antisémitisme

Gouvernement, RN, LFI: qui sera présent à la marche?

Censée unir la classe politique face à la hausse des actes antisémites, la marche prévue aujourd'hui se heurte au refus de La France insoumise d'y participer, ainsi qu'aux réserves émises par d'autres partis de gauche et Renaissance. En cause: la présence du Rassemblement national à l'événement.

>> Retrouvez le détail des politiques présents et des absents dans notre article

Les politiques en ordre dispersé pour la marche civique contre l'antisémitisme

Bonjour à tous et toutes et bienvenue dans ce direct consacré à la marche civique contre l'antisémitisme qui se tiendra aujourd'hui à Paris.

Organisée à l'appel des présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, elle se veut une réponse à l'explosion du nombre d'actes hostiles aux juifs depuis les massacres du Hamas en Israël le 7 octobre et la riposte militaire qui a suivi.

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